Il y a des personnes qui ont de la chance. Qui sont ce que l'on pourrait qualifier de parfaite, qui obtienne ce qu'elle veulent en un claquement de doigts, et qui sont celle que tous admire. Puis il y a les personnes comme Lullaby, qui n'ont pas eu une enfance facile, ou pire encore, une adolescence des plus douloureuses. Pourtant, Lullaby avait une vie qui lui était plutôt facile, qui lui souriait. Elle avait deux parents aimant, et un grand frère qui prenait sa défense, elle était mignonne, malgré ses rondeurs et son appareil dentaire et elle était intelligente. Elle avait absolument tout pour être une jeune fille qui deviendrait épanoui plus tard, tout le monde le disait. « Oh, Carol, tu sais, quand ta fille sera grande, elle réussira. Elle réussira et aura du succès. Ses rêves se réaliseront. » disaient les amies de Carol, la mère de Lullaby. Toute étaient en admiration car cette rousse s'avérait être mature pour son âge et elle était une tête de classe. Le genre d'intello que tout le monde déteste. Vous voyez le cliché? Et bien, c'était Lullaby. Pour apprendre à la connaître, c'est simple. Il faut commencer à son adolescence, là où son parcours diffère de la majorité des enfants. Imaginez. Une fille, de quatorze ans, avec des cheveux d'un roux éclatant, et un appareil dentaire. Des boutons, dû à la puberté, et en surpoids important, tout en ayant une toute petite poitrine qui ne s'est pas encore développé. C'est bon, vous visualisez? Et bien, l'histoire peut commencer. Il était une fois ...  


« Lullaby. Dépêches toi. » La rousse avait l'impression de vomir ses poumons, tandis qu'elle était encore à cinquante mètres derrière. Tout les regards étaient tournés vers elle, tandis qu'elle sentait la chaleur prendre part de ses joues, elle sentait qu'elle avait trop chaud, et elle avait l'impression qu'elle allait vomir ses poumons. Oui, Lullaby était vraiment dans sale état, enfin, c'est ce qu'elle pensait. En réalité, elle allait parfaitement bien. « Aller, plus que dix mètres! Vas-y! » Sa prof continuait de lui dire d'y aller, de pas lâcher. Et pourtant, à trois mètres de la fin de cette course, ses jambes lâchèrent, et la rousse tombait littéralement au sol, essoufflés, incapable de se relevé tant elle était vidé de toute ses forces. Et tandis que sa prof courait vers elle pour l'aider, les rires des autres filles raisonnaient, lançant un nombre incalculable de critique, de moquerie. Et Lullaby n'avait plus envie de se lever, se contentant de rester au sol, tout en fermant les yeux pour ne pas pleurer. Pourtant, elle en crevait d'envie. « Retournez aux vestiaires les filles! Et si j'entends encore une seule moquerie, vous viendrez toute nettoyer le gymnase tout les week-end pendant un mois. » Sans rien dire, et se pinçant les lèvres pour ne plus rire, les filles du groupe de l'équipe de sport retournèrent en direction des vestiaires, murmurant encore sur le compte de la dites Lullaby. La prof secouait légèrement l'adolescente, pour la prendre contre elle. « Ne les écoute pas, tu vaux bien mieux qu'elles. » « Non, elles ont raison. » « Arrête de dire ça, tu es une élève talentueuse. C'est pas parce que tu n'arrives pas dans un domaine que c'est grave, si? » « C'est pas ça ... C'est leur critique, leur moqueries, injures. Je suis fatigué de les entendre. » Avouait la rousse, dans les bras de sa coach. « Laisses toi aller... » Et enfin, la rouquine fondu en larmes dans les bras de sa professeur de sport.

Évidemment, ce n'était qu'un extrait. La vie de Lullaby était constamment bouleversé par des insultes, des moqueries dû à son physique qui n'était pas des plus plaisant. Pourtant, lorsqu'elle quittait le collège, la rouquine prit une décision des plus clair: elle allait se métamorphoser, littéralement.

L'été de la transition collège/été fut rude simplement car elle dépensait pas mal de sous pour refaire sa garde robe, et elle se fit un nombre incalculable de soin de peau, lui permettant d'obtenir une peau des plus douce, et elle put dire adieu à son appareil dentaire. Pour la perte de poids, cependant, c'était long. Trop long. Avant la rentrée scolaire, elle n'avait pas atteint le poids qu'elle voulait, c'est donc de cette manière qu'elle s'était simplement mise à quatre pattes au dessus des toilettes, et que finalement, la perte de poids s'enclenchait d'elle même. L'avantage dans tout ça? Elle pouvait manger autant qu'elle le voulait, puisqu'elle ne gardait absolument rien, ne permettant pas à son corps d'accumuler le sucre. Oui, à cette époque, la petite rousse est tombée dans le cercle vicieux de la boulimie. C'est ça son secret pour garder la ligne.

La sonnerie retentit, et la petite rousse courait dans les couloirs. Être en retard le premier jour, ça craint. Puis être en retard, la rouquine déteste ça. Elle est très clair là-dessus, les retards, c'est nul.
Après avoir jeté un coup d'oeil à la répartition des classes, elle finie par arriver devant la porte de celle-ci. Tapant deux coups, elle finie par ouvrir la porte et passait la tête à travers celle-ci. La refermant alors, elle se fit toute petite tandis que le professeur regardait la rouquine. « Votre nom? » « Iero. Lullaby Iero. » Et là, les regards se tournèrent vers elle. Effectivement, elle connaissait pas mal de personne qui avait été dans son collège, de qui elle était les martyre, mais maintenant, c'était fini. Et ils semblaient avoir la mâchoire tombantes, comme dans les dessins animés. C'était comique, Lullaby était fière de faire cet effet, il fallait l'avouer. S'installant alors au fond de la salle de classe, elle entendit des murmures et elle en perçu quelques uns tel que «C'est vraiment elle? » ou « C'est pas possible. » Oui, Lullaby était fière, elle devait l'avouer. Et c'est avec un petit sourire en coin qu'elle commençait à suivre l'introduction à ce nouveau monde que son prof principal présentait.

«Lullaby? » « Oui? » « Tu veux faire quoi plus tard? » Cette question venant de son professeur laissait la jeune rousse bouche bée. En fait, elle n'en avait aucune idée, il fallait l'avouer. Qu'est ce qu'elle voulait faire? C'était une bonne question. Et c'est vrai que durant ses trois années lycées, elle ne s'était pas posé la question, se contentant de suivre, de choisir des matières qu'elle appréciait et où elle était doué. Mais mise à part ça, elle ne savait pas du tout quoi faire. « Lullaby? » « Heu ... oui, désolé ... Je sais pas. » Cette réponse laissait son prof sans voix, il fallait l'avouer. « Je veux pas te presser tu sais, mais il te reste seulement neuf mois pour y songer. » « Oui, je sais mais ... je sais pas ce qui m'irait le mieux. Enfin, je me vois pas faire un métier toute ma vie. » « tu n'en es pas obligé tu sais. » « Enfin bref ... je n'en ai aucune idée en fait. » « Réfléchis-y vite. »




Six years later.

Lullaby était là, assise à un bar à fixer son verre tristement. Rupture difficile, évidemment. Alors quoi de mieux que de passer sa tristesse dans un bar? Surtout pour Lullaby, qui, malgré le fait qu'elle gardait la tête haute et ne montrait pas son point faible, était bien malheureuse. Elle n'était pas encore tombée amoureuse, mais elle l'appréciait, ce jeune homme, sorti tout droit d'une école de médecine. Mais à croire qu'elle n'était pas assez «intelligente» pour lui. Après tout c'est vrai, qu'est-ce qu'elle avait? Un bac en poche, avec une mention très bien, mais sinon, elle ne trouvait aucun job. Elle n'était «pas assez qualifié» ou «n'avait pas assez d'expérience». Mais comment était-elle censé pouvoir si personne ne l'embauchait? Ou encore, son diplôme ne correspondait pas à la branche. Oui, Lullaby était vendeuse dans une boutique de fringue, elle s'ennuyait, détestait ce job et elle n'arriverait jamais à réaliser ses rêves. C'était comme ça qu'elle voyait sa vie, à seulement vingt quatre ans, comme une sorte d'échec. Si elle n'y arrivait pas maintenant, alors qu'elle était telle une rose encore fraiche, elle ne réussirait jamais après, car comme toute rose, elle finirait par se faner, et son joli minois n'aiderait plus. C'était donc ce à quoi était condamné la jeune femme? A moins qu'elle épouse un homme riche ... peut-être.

« Vous semblez bien triste. » Cette voix masculine fit sursauter la rousse et elle regardait le jeune homme qui s'était pointé devant elle. Un brun, dans le genre légèrement ténébreux. Ce genre de mec qui ferait craquer n'importe quelle nana. C'est alors que la rouquine haussait doucement les épaules. « Disons qu'on cherche à recoller les morceaux d'un coeur brisé comme on peut. » « M'accorderiez vous la tentative d'y parvenir? » Elle ne savait pas vraiment comment prendre ça, c'est pour cette raison que cette remarque fit hausser un sourcil à la jeune femme. Puis, un légers sourire aux lèvres, elle enchaînait simplement « Commencez par m'offrir un verre, et ensuite, on verra. »


Même si le soleil était filtré par les volets, cela n'empêchait en rien la jeune femme d'être réveillé. Bougeant alors légèrement et ouvrant un oeil, puis un second, elle ne reconnu par sa chambre. Regardant autour d'elle, elle se rappelait alors qu'elle avait atterrit ici la veille, après quelques verres en trop où elle avait finie dans le lit de ce jeune homme ... comment il s'appelait déjà? Dan... Danny ... Ah Dean! C'est ça, Dean! C'est alors que la jeune femme se redressait et elle ne vit personne dans la chambre. Se levant totalement, elle enfilait ses sous-vêtement et la robe qu'elle portait la veille. La musique qui retentissait était douce et agréable, et lorsqu'enfin, elle ouvrit la porte elle en trouvait la source. Dean, sa conquête de la veille était là, assis dans un fauteuil, une guitare électrique en main, avec une clope entre les lèvres. La musique qu'il jouait était plus ou moins rock, et Lullaby se senti immédiatement absorbé par celle-ci. Elle eu un petit sourire aux lèvres, et elle s'appuyait contre le mur attendant que le brun termine son morceaux. Lorsque ce fut le cas, la rouquine applaudit et le jeune homme se tournait, regardant alors la jeune femme qui, dans son chemisier bleu et ses sous-vêtements étaient des plus agréable à regarder, il fallait l'avouer. « C'est vraiment bien. T'as composé? » « Ouais. Je compose beaucoup. » « J'adore. » « Merci. » Il eu un petit sourire. « Tu veux un petit concert? » Haussant les épaules, la rousse se laissait tomber dans le canapé juste en face de lui. « Avec plaisir. »
C'est alors que le jeune homme fit découvrir son talent de chant et de guitariste. Entraînée la petite rousse l'écoutait, admirative. Ce n'est qu'après quelques chansons qu'il regardait la rousse, impatient de connaître son jugement. « Alors? » « J'adore. Tu as un talent fou! » « Merci. » « T'as jamais songé à faire parti d'un groupe? » « Oh, j'en ai un! J'y suis chanteur, et je joue de la gratte aussi. » « Oh, vraiment? Pourquoi vous essayez pas de vous faire connaitre? » « On y arrive, doucement, mais surement. On a enregistrer un EP, et tout ça. Le truc c'est qu'on aimerait trouver un manageur qui accepterait notre musique et qui ne nous obligerait pas à faire ce que tout le monde veut entendre. » Une idée traversait l'esprit de la rousse, une idée qui arrivait comme quand une ampoule s'allume au dessus de la tête. Un petit sourire s'affichait doucement sur ses lèvres. « Votre manageur doit forcément avoir de l'expérience? » « Si la personne nous prouve qu'elle est capable de gérer le tout, alors non. On veut pas de quelqu'un qui ressort de grandes écoles, on veut quelqu'un qui se prend pas la tête. Pourquoi tu connais quelqu'un? » « Oui, bien sûre oui! » « Qui? » Et là, un sourire innocent s'affichait sur ses lèvres. Oh oui, là, ce job intéressait énormément la rousse. Plus que tout même. Oui, oui, oui, elle le voulait. « Toi? » « Je m'ennuis et j'ai envie de quitter mon job, j'étais première de ma classe, et j'ai eu mon bac mention très bien, j'suis vivante, organiser, j'aime voyager et prendre des risques.» « Tu te penses qualifier? » « Je sais pas. Oui, je m'en sens capable, mais j'dois tenter. » Il se pinçait les lèvres et haussait les épaules. « J'vais en parler aux groupes, et j'te tiens au courant. Donne moi ton numéro. » C'est alors que l'échange se fit et que les deux durent repartir pour leur occupations actuelle.

Lullaby du attendre une semaine avant de recevoir l'appel de Dean, qui disait simplement qu'ils acceptaient qu'elle teste. Ils acceptaient de prendre des risques, qu'ils acceptaient de dépenser, de mettre de la fortune là où ça n'en rapporterait pas forcément, et qu'ils acceptaient qu'elle les prenne en main. C'est de cette manière que la vie de Lullaby changeait, prit un autre tournant. La petite fille en début d'adolescence, torturée était loin, désormais, elle était manageur d'un groupe de rock musical, et elle allait leur prouver, à tout ceux qui l'ont détruite au collège, de quoi elle serait capable.


Lullaby se levait de son canapé pour finalement sortir de la salle. Saluant certaines personnes au passage, elle commençait à longer les longs couloirs pour finalement arriver dans un espace vaste où de nombreux accessoires de scènes étaient installé. Montant finalement quelques marches, elle se retrouvait derrière les rideaux qui menaient aux coulisses, et elle croisait les bras en souriant, admirant alors le travail de ses quatre amis. Le concert touchaient à sa fin, les fans étaient en folies, et la chaleur se faisait ressentir. Ce n'est que lorsque la chanson prit fin, que les musiciens saluèrent leur public, les remerciant et balançant des bouteilles d'eaux dans le public, donnant les médiators restant et les baguettes de batteries qu'ils rentrèrent en coulisse. « Alors? » demandait Lullaby « Comme d'habitude, c'était fantastique! » Répondit la soeur de Dean, Clara. Et c'est ainsi que le groupe reparti en coulisse, accompagné de la jolie rousse. Deux ans. Il avait fallu deux ans pour que le groupe se fasse une petite réputation, et aujourd'hui, la voila. Ils étaient pas des plus connus, mais c'était suffisant pour qu'ils se fassent un nom. Et voila, comment Dean, James, Clara et Zack avaient obtenu une aussi bonne réputation.

« Vous étiez où?! » « Lully, du calme! On était juste en boite, on fêtait notre récompense. » « Mais vous auriez pu prévenir! j'me suis fais pleins d'inquiétude, vraiment! » « Du calme, on est là d'accord. » « Où est James? » Et un blanc s'imposait. Où était-il passé encore celui là? « il a bien quitté la boite avec vous hein? » « Heu ... oui, évidemment. » « Dean ..? » « Bon, non en fait. Il est resté et il à dit qu'il nous rejoindrait plus tard. » Lullaby soupirait, et attrapait sa veste en toute urgence. « Qu'est ce que tu fais? » « Vous savez pertinemment qu'il n'est pas stable, qu'il doit pas rester seul! » « Mais... » « Pas de mais! Allez dans vos chambre, on part pour l'Europe demain, on se lève tôt. Je pars à sa recherche. »
Au volant de sa voiture, Lullaby recherchait le jeune homme. C'est dans la rue de la boite où le groupe avait été qu'elle le retrouvait, allongé au sol. Alerté, elle se garait, et sortie de sa voiture. « James! James! Réveilles toi! » Se mettant à califourchon sur lui, elle vit qu'il avait un magnifique bleu sous l'oeil et elle continuait de le secouer. Finalement, il fronçait les sourcils et ouvrit les yeux, regardant alors la petite rousse au dessus de lui. « Lullaby. Je pensais pas que tu rêvais de finir à cheval sur moi. » Cette remarque avait été lancé avec une certaine froideur, évidemment. Soupirant et énervée, elle se relevait avant de lui tendre la main. Il refusait l'aide de la jeune femme, se redressant alors. Manquant de tomber, elle se dépêchait de le soutenir. Mais il se dégageait de son emprise. « J'ai pas besoin de ton aide, merci. » « James, calme toi, j'essaies de t'aider. » « Ouais, ba j'en ai pas besoin. » « Rentre dans la voiture alors. » Et la rousse se remit au volant de celle-ci. Il fini par se mettre du côté passager et il croisait les bras. « J'peux conduire? » « T'as bu donc non. » Et enfin, elle démarrait, direction l'hôtel. « S'il te plait. » « Non. » « Lully, t'es chiante putain! » Elle se stoppait net et elle le fixait d'un regard des plus meurtrier. « Je suis ta boss James, n'oublis pas. Si j'avais pas accepté de prendre des risques pour vous, vous seriez pas là, alors je t'interdis de me parler de cette manière, compris? » « Alors laisse moi conduire. » « Plutôt me pendre que de prendre le risque de mourir avec un bourré au volant. » Et enfin, elle appuyait sur l'accélérateur, pour démarrer. Cependant, bien décidé à conduire, James mit ses mains sur le volants et le tirait vers lui. Alors, évidemment, Lullaby appuyait sur le freins. « Tu veux nous tuer ou quoi? » « Je veux conduire! Et j'obtiens toujours ce que je veux! » C'est alors que la jeune femme retirait la clé du contact et croisait les bras. « Au moins, tu risques pas d'aller loin avec ça. » « Arrête de jouer les capricieuses. » « Moi? C'est toi qui tente de nous tuer pour une simple envie. » « Donnes moi ces clés. » « Viens les chercher. » « Avec plaisir! » Et c'est alors que le jeune homme se penchait de manière à les atteindre, mais Lullaby, décidé à ne pas le laisser prendre le volant, fit son possible pour ne pas qu'il les atteignent. Finalement, James se retrouvait à cheval sur elle, pour tenter de les attraper, et elle fini par les mettre sous ses fesses, histoires qu'il ne les atteignent pas. Il regardait alors la rousse, en haussant un sourcil. « C'est ta seule ressource? » « Oses me toucher, et j'te jure que tu risques de le regretter. » « Vraiment? » « Vraiment. » Et tandis qu'ils se regardaient avec un regard insistant, sans vraiment comprendre pourquoi, ils se retrouvèrent les lèvres collées l'une contre l'autre. Disons que c'était plus ou moins sous l'impulsivité, Lullaby se laissait faire, et James avait prit les devants. Mais eux deux, ils ne se supportaient pas. Ils se détestaient, et se lançaient des piques à longueur de journée. Seulement, cette haine cachait une attirance certaine.

« Lully? » « J'espères que c'est important, car tu me déranges là! » « James est à l'hôpital. » « Quoi?! » « Il à fait une overdose. » « Okay, j'arrive tout de suite. » Coupant le téléphone, la rousse regardait ses parents. Ils avaient organisé un dinner avec un jeune homme dans le but d'aider leur fille à être un peu plus centré sur elle et non sur son boulot uniquement. Ils voulaient voir leur fille mariée, ils l'avaient toujours voulu. « Papa, Maman ... Eddie. Une urgence, je dois y aller. » « Mais ma chérie, on allait tout juste commander! » « James est à l'hôpital, je peux pas le laisser. » « Quand est-ce que tu arrêteras de te concentrer seulement sur ton boulot? Tu n'es pas leur mère! » « Mais je dois m'en occuper Maman. Je peux pas laisser James dans cet état. J'vous appelle demain. » Et dire que c'était sa semaine de vacances ... Elle fit un bisous sur la joue de chaque parents et saluait Eddie. « Et bien, ce fut un plaisir. J'espère te revoir à l'occasion, mais je dois vraiment y aller. » « Pas de soucis, je comprend. Le boulot avant tout. » « c'est ça! Bon, bisous! » Et enfin, la rousse disparu.
Vingt minutes plus tard, c'est dans sa petite robe de soirée qu'elle débarquait à l'hôpital. « Alors? » « Il est réveillé. Mais les médecins veulent le garder. » « Je m'en occupe. » Entrant comme une furie dans la chambre du brun, elle le vit lever les yeux au ciel. « Génial, une furie arrive. » « James! Mais qu'est ce qui t'a pris? Tu m'avais promis de plus toucher à ces merdes! Et ta cure alors? Elle n'a servit à rien? J'ai dépensé une fortune pour te faire soigner, et toi, tu replonges! » « Excuses moi madame, ton traitement est nul. Bref, dis leur de me laisser sortir. » « Hors de question. » « Pardon? » « Tu restes ici jusqu'à ce que tu sois guéri. » Et un sourire s'affichait sur les lèvres du jeune homme. « Je te rappelle qu'on à un album à sortir d'ici ... Décembre. Si je reste ici, c'est impossible d'écrire. » Il avait pas tord. Et pourtant, une idée frappait la rousse. « Bon ... si tu veux sortir, d'accord. » « Vraiment? » « Oui! » « T'es pas aussi chiante que je l'imaginais en fait. » Elle fit un petit sourire forcé avant de quitter la chambre. Dean se jetait sur elle. « Alors? » « il sort. » « Quoi? » « J'ai une idée t'en fais pas. Au fait, ça fait combien de temps? » « De quoi? » « Il à fait une overdose, et si il vient de se réveiller, il serait pas aussi actif. Combien de temps qu'il est là? » « Trois jours. Il s'est réveillé hier en fait. » « Hum... T'en fais pas, j'vais réussir à gérer ça. » « Si tu le dis. » « Fais moi confiance. »

« Ou nous as tu emmené? » « Rose Hip! Petite ville pas si loin de Londres que ça. » « Trou du cul du monde, tu veux dire. » Enchaînait James. « C'est vrai que ... ça change de New York. » « C'est fais exprès! » La rousse sortie alors du taxi, dont le chauffeur déchargeait les bagages, et les autres suivirent la rouquine. Elle s'arrêtait alors devant une villa. « Je vous présente notre nouveau chez nous! » « Attend ... notre? » « Comment ça notre? Je vis pas avec toi GingerQueen! » C'était le surnom qu'attribuait James à sa manageur, ayant pas mal de mal à la supporter. « T'as pas le choix. On vit tous ici. » « Mais .... » « Pas de mais! Vous avez un album à pondre, alors on va se caler ici jusqu'à la fin de l'enregistrement de cet album! Vous n'avez pas le choix ou sinon, vous pouvez quitter le groupe, mais avec autant de succès, ça serait con de devoir abandonner maintenant n'est-ce pas? » Et un blanc suivit. « Bien, Maintenant, qui veux visiter? » Personne n'était très enthousiaste, et pourtant, Lullaby mit la clé dans la serrure. Maintenant, c'était elle qui donnerait absolument tout les ordres, et elle serait un peu comme une baby-sitter. Sauf qu'elle ne faisait pas ça contre eux, mais pour eux. Elle savait qu'en interdisant les sorties et tout ce qui s'en suivait, ils l'auraient leur album. Et la Maison de disque ne les virerait pas. Surtout que les soirées, et les excès de James les conduiraient à leur perte. Au moins là, Lully aurait un oeil sur tout, et pourrait les guider vers le bon chemin. Oui, ils remercieraient la rousse après. Même si, une collocation serait compliqué. Et elle se devait de résister, car James & Elle s'attiraient comme deux aimant incompatible. Et elle était peut-être légèrement amoureuse de lui. Mais elle voulait les protéger, les empêcher de sombrer dans la décadence que la célébrité créait. Elle voulait les aider, avant tout. C'était son but premier, et son devoir. Elle n'était pas seulement leur patron, mais aussi celle qui devait les conseiller, et les aider en cas de besoin. Et même si ils ne le reconnaissent pas, elle sait qu'ils ont plus besoin de leur aide qu'autre chose. Car si Universal les vire, alors aucune maison de disque ne prendra le risque de les reprendre, ça, c'est sûr.