Tome I : « L'enfance bascule, morceau par morceau, dans la lente décomposition du vivant. »

Qu'importe quel spécialiste des maladies mentales ou plus communément appelé psychologue ou psychiatre, demandez à qui vous voulez, ils vous diront tous que le passé forge ce que l'on est et ce sont les épreuves par lesquelles on passe qui nous forme. Pour comprendre une personne il faut comprendre son passé, voir ce par quoi elle est passée... En somme le passé peut être la réponse à tous vos problèmes, qu'importe votre défaut, c'est de la faute de votre enfance, de votre complexe d’œdipe mal résolu, de la surprotection de votre mère ou de l’absence de  présence paternel etc... Alors qu'en est-il de la petite Satine ? Eh bien non elle n'a nullement souffert d'une mère surprotectrice ou même alcoolique, vu qu'elle n'a pas eu de mère du tout ! En effet, sa mère est morte en la mettant au monde. Son père eut quelques petites amies, mais rien qui pouvait faire office d'une mère, ça allait et venait dans cette maison, pire qu'un bordel de Singapour ! Son père ne s’est jamais réellement occupé d'elle, du moins si lorsqu'elle était encore un bébé et encore elle passait plus de temps chez la voisine qu'autre chose. Satine apprit très vite à se débrouiller toute seule et était une fille très intuitive, comprenant très vite les choses. Enfant, elle était une enfant sage et disciplinée, c’était elle la femme de la maison, elle qui venait couvrir son père qui était tellement ivre qu'il s'écroulait sur le canapé sans pouvoir atteindre sa chambre... Elle qui laissait toujours quelque chose à manger dans le frigo… Elle qui s’occupait de faire le ménage histoire d’éviter les moutons de poussières et l’envahissement de la moisissure… Elle qui passait son temps à ranger, histoire d’avoir un semblant d’ordre…

Nullement étonnant qu'elle soit si maniaque et dès qu’elle devait apprendre quelque chose elle demandait à la voisine... Cette même voisine qui était très proche de sa mère et qui lui apportait certains soirs quelques plats, qui allait faire les courses avec elle, qui l'emmenait à l'école ou allait la chercher quand son père oubliait... Comment passer l’aspirateur ou faire le ménage elle apprit en regardant celles le faisant à l'école, une véritable obsédée de la propreté... Une sorte de compensation névrotique lié au fait que son père lui reprochait d'avoir tué sa mère et qu'il prenait sa comme excuse pour s'autoriser à lui taper dessus ! Abusant beaucoup trop de la bouteille et surtout complètement perdu depuis la mort de sa femme, Satine se contentait d'encaisser et en plus elle arrivait à lui trouver des excuses pour ça, à se dire qu'elle le méritait et qu'elle était fautive dans cette histoire... Jamais elle ne montra quoique ce soit, jamais elle ne se plaint, il restait son père quoiqu'il arrive. Elle n'en parlait même pas à celles qu'elle connaissait depuis le bac à sable, non elle préférait de loin jouer à des jeux de son âge histoire de se concentrer sur elle et son enfance !  Elle était forcée de grandir bien avant le temps prévu. Vers ses 10 ans elle rencontra une personne qui allait faire changer sa vie littéralement : Vitalyi…
« Tiens tu peux en prendre si tu veux » « Non merci, allergie aux arachides ! » « Ouais c’est ce que je dis… S’il te plait manges-en… Je voudrais te voir gonfler comme un ballon ! » Satine attrapa sa gomme et lui lança dessus visant extrêmement bien… L’œil… Ce qui valut un magnifique aller-retour à l’hôpital avec une demoiselle se mordant la lèvre pour éviter de rire toutes les trois secondes et demie devant le comique de la situation.

Assise sur le lit de son ami, elle n’entendit pas la conversation à l’extérieur de la chambre. De retour à la demeure des Rozanöv, Alekseï fit un petit aparté avec la jeune femme, un aparté qui suivait cette conversation entre lui et un des médecins de l’hôpital, un médecin mari de la voisine des Mikhaïlov, et surtout celui la soignant plus d’une fois. « Satine… Je veux que tu sois honnête avec moi… Comment ça se passe à la maison avec ton père ? » Elle n’était qu’une enfant, mais elle était loin de ne pas saisir le véritable sens de la question, et surtout ce qu’il sous-entendait… Elle souleva juste de quelques centimètres son pull lui montrant les traces sur son dos et sur son ventre, les quelques cicatrices qu’elle gardera à vie. Il passa lentement ses doigts sur les marques de son corps frêle, sentant une rage monter en lui, lui si pacifiste, si altruiste… Elle aurait pu continuer à mentir, mais pas à lui… La seule personne à qui lui inspirait un élan paternel en qui elle avait une confiance sans pour autant savoir l’expliquer.


Tome II : « Tout homme reçoit deux sortes d'éducation: l'une qui lui est donnée par les autres, et l'autre, beaucoup plus importante, qu'il se donne à lui-même. »

Saisissant la justice, la garde de Satine fut retirée à son père et les Rozanöv se proposèrent en tant que famille d’accueil. Il faut dire qu’au niveau de sa famille biologique, il n’y avait plus beaucoup de personne de ce monde… Du côté de sa mère, elle n’a jamais connu sa grand-mère, son grand-père était militaire, membre des forces spéciales, ils se voyaient de temps à autre, surtout pendant les vacances, elle allait en Suède. Il était prêt pourtant à s’occuper de sa petite-fille mais faisant la connaissance des Rozanöv il préféra laisser Satine dans un pays qu’elle connaissait, avec des gens qu’elle connaissait. Fille unique, il n’y avait personne du côté de sa mère. Du côté paternel, ses grands-parents ont été tués lors d’un attentat alors qu’elle n’avait que six ans. Son père avait une sœur et un frère, sa tante était embrigadée dans une secte donc ce n’était même pas la peine de l’envisager, quand à son oncle… Il vivait la belle ville dans les riches maisons de Moscou, il avait son fils et ne comptait pas s’occuper de la progéniture de son frère, une progéniture sans la moindre manière, sans le moindre intérêt financier…  La famille Rozanöv restait la meilleure option, et surtout la plus stable pour elle… Une véritable révolution pour la jeune femme pour qui tout changea du tout au tout, déjà elle avait un père, un vrai, une mère, elle n'avait jamais connu ça et un frère ! Elle était dans une famille, c'était sa famille... Une vraie famille, une vraie vie commençait pour elle ! Des personnes s'inquiétaient pour elle, ils se préoccupaient d'elle, elle était une véritable princesse ! Enfin sans la dentelle et les fanfreluches mais c'était très bien comme ça !

Une famille pauvre, sans moyen mais qui donnait sans attendre, et avec des véritables valeurs, mais même si elle avait tout ce dont elle pouvait rêver d'avoir, et elle n'avait jamais pensé qu'elle pourrait en avoir autant ! Enfin par ce qu’elle voulait, elle avait d’autres critères que les autres, pour elle, la famille était la chose la plus importante, la chose dont elle rêvait. L'adolescence vint avec son lot de bêtise, normal, mais jamais ses parents, parce que oui les Rozanöv sont ses parents, elle les appelle papa et maman d’ailleurs, et ce n’est pas qu’elle renie son passé, elle s’adapte juste, et elle fait ce qui lui semble juste ! À l'heure d’aujourd’hui encore ce sont les deux personnes qui ont joué le rôle de parent pour elle, ils ont même fini par l’adopter, un immense honneur pour elle qui prit avec plaisir le nom de famille de Rozanöv. Par gratitude et surtout égard pour eux, ils n'ont jamais été inquiétés de ses frasques, quoiqu'elle fasse, quoiqu'il se passe jamais elle n'eut besoin de les appeler pour aller la chercher au commissariat ou parce qu'elle avait eu un accident et était à l’hôpital... Elle était bien trop intelligente pour se faire avoir et puis au pire si elle avait besoin d'aide…
« Vi’… » « T’es à quel commissariat? » « Qui te dit que… » « S’il te plait, passons l’étape du j’ai rien fait, je suis innocente, c’est un affreux malentendu… Blablabla… » « Bon tu vas ramener ton cul ou pas ? Juste histoire que je sache si je dois me foutre à poil pour sortir… Je ne dormirais pas sur une paillasse en fer ! » Véritable frère et sœur, avec les querelles, mais aussi le soutien et les combines face aux instances supérieures ! Il était toujours là pour assurer ses arrières, tout comme c’était réciproque.

Lorsqu’on ignorait le passif familiale, on ne pouvait imaginer qu’ils soient autre que frère et sœur, certains parlaient même de gémellité, ils n’avaient besoin de ses parler pour se comprendre, il arrivait que l’un finisse la phrase de l’autre, voire même très souvent… Il n’était donc absolument pas rare de voir son frère venir lui sauver les fesses parce qu’elle avait encore dit quelque chose qui n’était pas passé et surtout aux mauvaises personnes… Elle avait ce dont pour attirer les gens peu fréquentables et les problèmes, comme le sang attire les requins. La bouche bien ouverte, avec un gros problème à se plier à ce qu'on lui disait, les seuls qu'elle n'envoyait pas sur les roses restaient ses parents, elle avait bien trop de respect et de reconnaissance pour eux, mais alors ses professeurs... Elle arrivait toujours à flirtait avec la ligne jaune sans la franchir, lire la frustration sur le visage de l'autorité était un plaisir sans borne ! « Vous finirez à faire le trottoir mademoiselle Rozanöva » « Et je me ferais votre salaire en une heure… Triste vie que la vôtre monsieur… ». Les études et elle cela ne faisait pas bon ménage, elle avait bien trop la bougeotte, l’envie de voir plutôt que d’apprendre, mais pour le plaisir parental, elle arriva tout de même jusqu’au diplôme de fin d’étude… Sous l’incompréhension générale elle réussit à l’obtenir avec mention et sans tricher… Un dernier coup d’éclat de sa part qui pourrait s’apparenter à un magnifique doigt d’honneur…


Tome III : « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

Son diplôme une fois en poche elle ne pensa pas une seule seconde à l'université ! De un, elle n'aurait jamais accepté que ses parents se ruinent pour ça, et de deux les professeurs elle avait assez donné, pas besoin d'en rajouter encore ! Les cours, les devoirs... Non c'était trop pour elle ! Devenir indépendante, enfin, était une réelle motivation, ses parents ne s'opposèrent pas à sa décision parce que c'est ce qu'elle voulait, elle voulait tout simplement partir faire le tour du monde voir un peu du pays comme on dit... Elle embarqua son frère avec elle et ensemble ils explorèrent énormément de pays, profitant de ce voyage pour présenter son deuxième pays à son frère et lui faire rencontrer son grand-père. Ils posèrent ensuite leurs valises aux États-Unis quelques temps, à la Nouvelle-Orléans plus particulièrement... Ah le rêve américain... Leur périple se termina à Londres…  Bien sûr ils ne leur restaient presque rien, ce qui annonçait quelques moments plus que difficile… Vitaliy se prit de passion pour la photographie, élisant domicile chez une étudiante qu’il avait réussi à embobiner plus qu’autre chose, mais pour Satine hors de question de mettre ne serait-ce qu’un orteil chez elle !
« Hey ! Je sais que ça fait longtemps mais… J’ai vraiment besoin d’un endroit où crécher ce soir… » « Okay, je te donne l'adresse tu viens immédiatement » Sven… Un ami de longue date, presque d’une autre vie quand elle y pensait, mais ami précieux, un allié… Il lui permit de se poser quelque peu, d’avoir un toit au-dessus de la tête et un canapé confortable ! Qui a dit que l’amitié n’était qu’un leurre, un conte pour les enfants ? Que la distance éloigne tout le monde ?

Certains résistent encore et toujours à l’envahisseur ! Il l’a aidé sans demander la moindre explication, sans exiger quoique ce soit de sa part, il avait été juste là pour elle lorsqu’elle en avait eu le plus besoin. Ne voulant abuser de l’hospitalité de son ami, elle prit un job de stripteaseuse, une paye pas extraordinaire mais ça mettait du beurre dans les épinards ! Ce n’était pas le plus beau métier du monde, mais il promettait des pourboires intéressants, et avec le maigre diplôme qu’elle avait, elle ne risquait pas de prétendre à un poste de PDG d’une multinationale !
« Je ne supporte pas que tu fasses ce métier ! C'est dégradant ! » « En attendant moi je rapporte de l'argent ! » ... Ah la fratrie... Toujours mieux en peinture... Son frère prit un poste de barman par la suite, comprenant que la photographie n'était qu'un hobbie et espérant pouvoir sortir sa sœur des embrouilles ! Et c’est grâce à ce travail qu’il eut son ticket d’entrée pour son intégration par la suite chez les London Harlequin, équipe de rugby anglaise. Cela aurait pu apporter gloire et prospérité si… S’il n’avait pas développé quelques problèmes… Plus spécifiquement avec la vodka et le jeu surtout... Le peu qu'il gagnait se retrouvait sur les tables de jeu et le peu que sa sœur économisait suivait le même chemin ! En plus de stripteaseuse Satine prit ajouta la carte d’escorte à son tableau, il fallait de l'argent elle en gagnait... Bien sûr que son frère avait des problèmes, des tas de problèmes, étroitement lié avec la mafia d'ailleurs ! C'est à peine s'il n'avait pas vendu sa sœur... Quoique c’était possible en fait... C’est d’ailleurs pour à cause tout ça qu’elle accepta un travail de stripteaseuse dans un autre club, un peu plus quoté, et un peu plus loin… A Rose Hip !

Une opportunité comme celle-ci elle se devait de l’accepter ! Un homme était venu un soir, et il lui avait simplement dit qu’il cherchait une nouvelle danseuse, plutôt dans le style meneuse de revue… Une sorte de promotion de poste comparé à ce qu’elle faisait à Londres, et surtout dans le club où elle dansait. Elle ne crache pas non plus dans la main qu’on lui a tendue, mais il fallait être réaliste ! Le fait de devoir donner 80% de ses pourboires n’aidait pas non plus à minimiser les choses…


Tome IV : « Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu. »

Parfois on ne fait pas ce que l’on veut, juste ce que l’on doit pour survivre… Satine vit une porte de sortie de cet enfer, une porte qui s'appelait « riche à l'agonie ! », un client régulier, un riche allemando-irlandais, un homme politique, et surtout un homme qui trempait dans des affaires louches… Enfin ce n’est pas comme si elle en avait quelque chose à faire, elle, elle voyait plutôt l'argent ! C'est ainsi qu'il y a huit mois elle se fit passer la bague au doigt, devenant Madame Adler... Survivre, qu’importe ce qu’il faut faire, qu’importe le prix que cela nous coûte…S’adapter… Saisir l’opportunité que l’on croise en route… Bien sûr qu'il y a un contrat, pour ce qui est de la partie physique, elle s'arrange pour droguer son cher et tendre et après quelques mises en scène lui faire croire à une nuit torride mais pas trop ce n'est pas bon pour son cœur... Mais bien sûr elle doit officiellement rester fidèle...
« Mais tu rigoles ! C’est un fossile il a deux millénaires de plus que toi ! » Elle pointa un doigt accusateur vers son frère « Ne t’avises même pas de me faire une leçon de moral… J’assure mon avenir, j’assure TON avenir ! » « Je vais gagner plus d’argent maintenant avec l’équipe et… » « Et tu feras une partie de Poker et tu auras des dettes et bien sûr avec des personnes qui menaceront de te péter les deux genoux ! » « Mais ce n’est pas à toi de t’occuper de moi ! » « Et c’est à qui alors ? Tu es incapable de t’occuper de toi-même ! Tu agis comme un gosse ! Un gosse à qui on vient de prendre sa sucette ! Le débat est clos ! » Elle était partie avant qu’il n’ait pu lui dire quoique ce soit, peut-être qu’elle aurait dû l’écouter… Cela aurait sûrement évité quelques esclandres…

Comme le jour J… Il était arrivé totalement ivre faisant débat du fait de la différence d’âge et que sa sœur allait gâcher sa vie… Au moins il rejoignait le fils Adler, qui voyait plus que d’un mauvais œil l’union de son père avec une fille qui était encore plus jeune que lui… Mais qu’importe, elle savait ce qu’elle voulait, et elle ne voulait plus jamais connaitre le manque d’argent, l’appréhension du lendemain… Et qu’importe les éclats ou les discours, elle avait réussi à « ensorcelé » Arón, selon les dire de son fils bien sûr… Il lui donnait ce qu’elle voulait et elle se comportait en épouse modèle, parfaite hôte, bien qu’elle déteste cela, elle sait donner le change… Mais bien sûr il lui manquait quelque chose, une activité à elle… C’est pour ça que comme cadeau Arón lui offrit le strip-club de Rose Hip, son ancien club, la propulsant au rang de femme d’affaire… Le club est son bébé, elle a tout refait à l’intérieur, instaurant des règles et agrémentant même le club d’un service d’escort, la seule requête de son cher et tendre fut qu’il puisse utiliser le sous-sol à sa convenance, chose qui lui alla aisément. Il lui fallait quelqu’un de confiance pour gérer une partie, Sven s’imposa naturellement à elle, alors bien sûr elle était au courant de ses quelques problèmes, mais elle savait aussi pertinemment qu’il n’aurait jamais accepté si elle avait proposé de l’aider. De toute façon il était parfait pour ce travail…
« Tu ne tiens pas tant que ça à ce club au final… » Adossé au mur, le fils d’Arón attendait la sortie de Satine, fumant une cigarette « T’as personne d’autres à aller emmerder Nolan ? » « Malheureusement seule toi… » Il la désigna du doigt « A épousé mon père… Ou plutôt lui saigne son compte en banque… Donc non… » Croisant les bras sur sa poitrine elle fit une légère moue « Oh pauvre le pauvre petit garçon s’inquiète de son héritage c’est ça ? Imagine, je tombe enceinte… » Se décollant du mur il fondit sur Satine, se retrouvant sur elle en deux pas, sa main vint se porter à la gorge de celle-ci la plaquant contre le mur « N’ai pas la bêtise de croire que je te laisserais faire, que tu as autant d’ascendant sur moi que sur lui… Tu n’es qu’un objet tu appartiens à la famille, il t’a acheté, donc tu m’appartiens, et… » Ayant saisi son taser elle venait de le planter sans ménagement dans les côtes de son beau-fils, elle toussa, se massant la gorge « Tu devrais surtout ne pas oublier une chose… Je suis russe baby ! ».

Quelques tensions avec le beau-fils c’était une évidence, bien qu’elle n’ait jamais marché sur ses plates-bandes ! Elle faisait sa vie de son côté, s’occupant de son business qui lui prenait un temps énorme… Surtout la partie à répertorier ses clients et leurs petits secrets… Il est assez étonnant de voir à quel point les hommes politiques peuvent être divergents… À quel point être riche rime souvent avec fruit défendus et pêchés punissables… Il existait des carnets noirs… Précieux… Inestimable plutôt ! Oh non elle ne s’en servira pas… Sauf en cas de besoin bien sûr… Survivre…