Nom : Harper     Prénom(s) : Shawn James     Âge : 29 ans     Date de naissance : 5 juillet 1984     Lieu de naissance : Londres, Angleterre     Nationalité : British, sir     Situation sociale : Aussi pauvre qu'un mec qui vient de sortir de prison. Donc.. Pauvre.     Sexualité : Hétéro, désolé messieurs     Vie amoureuse : instable     Emploi, études : Pour le moment sans emploi.. mais ces grandes maisons de Rose Hip ne resteront pas longtemps aussi remplies     Ancienneté à Rose Hip : environ 1 jour à la Rosehaie

Pourquoi avez-vous décidé de venir vivre à Rose Hip ? Vous savez, aussi dingue que ça puisse paraître, mêmes vos amis les plus fidèles vous tournent le dos lorsqu'ils apprennent que vous séjournez en prison. Quand on reste derrière les barreaux pendant un certain temps, on s'accroche à ce qu'on a, aux relations qu'on se fait, sinon il ne reste plus grand chose. Au début on vient vous voir, on accepte vos appels, puis au bout d'un moment.. on vit notre petit drama carcéral dans notre coin. On se fait des amis, des ennemis, c'est aussi simple que ça, la seule différence c'est qu'on doit dormir et manger à des heures fixes et que trois paires d'yeux vous regardent quand vous êtes sur le trône. Alors quand je suis sorti de la prison et que je me suis retrouvé dans les rues de Londres, déjà j'ai réalisé que je ne connaissais plus rien. C'était plus ma ville, c'était juste.. superficiel. Alors je me suis demandé vers qui j'allais me tourner, car je suis pas un loup solitaire, j'aime pas galérer seul. J'ai donc retrouvé la trace de mon pote de prison, Sven. C'est bien la seule raison pour laquelle je suis à Rose Hip.     Que pensez-vous de la Rosehaie, en toute honnêteté ? En toute honnêteté, c'est là où je crèche car je n'ai plus un rond et en plus c'est typiquement le genre d'endroit dans lequel j'ai grandi. Alors, en toute honnêteté, je n'ai pas grand chose à reprocher à la Rosehaie. Ils sont pauvres ? Super, moi aussi. Ils sont pathétiques ? Super, moi aussi. Certains essayent de s'en sortir, je les respecte, moi quoique je fasse on dirait que je suis toujours attiré par les quartiers sombres et puants, bien malgré moi. La misère on apprend à s'y faire, même si mes méthodes n'étaient pas des plus légales il faut s'y habituer pour devenir meilleur : plus riche. Alors oui le quartier est pas vraiment touristique mais en même temps si vous étiez né dans ce quartier, il faudrait bien l'accepter tel qu'il est. En attendant, la Rosehaie, hormis son nom ultra kitsch, j'ai rien à lui reprocher. On ne s'y ennuie pas, d'ailleurs vous savez qui pense ça ? Vos chers bourgeois de Rose Hip qui cherchent le grand frisson.     Comment vous définiriez-vous ? Comment dire.. Sur une palette de couleur, je suis le gris. Je ne suis ni méchant ni gentil, disons que j'ai plutôt un bon fond car en soit je ne suis pas un tueur ou un criminel. Habile de mes mots, j'essaye au mieux de tourner les situations à mon avantage le plus souvent possible, d'ailleurs on pourrait dire que j'ai un certain penchant pour le mensonge qui me retombe parfois dessus. Habile de mes mains, lorsque je n'ai pas été assez convaincant ou simplement lorsqu'on me cherche trop, j'essaye de tempérer mon côté bagarreur car ce n'est pas forcément le meilleur moyen d'obtenir ce que l'on veut. Tout dépend de l'environnement dans lequel on me met à vrai dire, je sais m'adapter. Je suis attiré par l'inaccessible, l'argent dans un premier temps : je vole beaucoup aux riches pour donner un peu aux pauvres, enfin il ne faut pas croire, j'en garde quand même la majeure partie. Robin des Bois oui, pigeon non. J'ai un certain goût du risque et surtout je ne suis jamais satisfait, c'est bien pour ça que j'ai décidé de kidnapper une gamine, pour obtenir une rançon confortable. J'aime jouer - et tricher - et sur ce coup j'ai perdu, dommage que ça m'ait coûté 7 années de taule.. Mais je suis libre maintenant, alors voilà encore un trait de mon caractère, je suis optimiste. Indépendant mais pas solitaire, j'aime les femmes inaccessibles, je brave les interdits car les lois sont faites pour être transgressées. Je conclurais en citant Al Pacino : mes mains sont faites pour l'or.. et elles sont dans la merde.

   

   Première partie
C'est en 1996 que la vie de Shawn James Harper prit un tournant digne de film dramatique. Alors âgé de douze ans, l'enfant avait dit au revoir à ses parents ce soir là sans savoir que c'était la dernière fois qu'il les voyait vivant : pour fêter leurs vingt ans de mariage, ils s'étaient exceptionnellement offerts une soirée au restaurant et s'étaient payés le luxe de faire garder leur fils unique par la fille des voisins. Ils n'étaient pas les meilleurs parents du monde mais n'étaient pas foncièrement mauvais, disons que Shawn ne comprenait pas vraiment pourquoi il n'avait jamais droit à des vêtements neufs. Les Harper étaient pauvres, vivant dans les quartiers mal famés de Londres, leur précarité avait pesé sur leur mariage mais ils avaient toujours réussi à s'en sortir tant bien que mal. Ils étaient partis et n'étaient jamais revenus, renversés par un chauffeur bien trop alcoolisé pour juger qu'éviter le poteau en se jetant sur le couple marchant sur le trottoir était stupide. Il se souvient vaguement le moment où sa baby-sitter lui avait demandé de s'assoir, plus pâle qu'un fantôme, lui avait annoncé la nouvelle. Alors Shawn s'était longtemps convaincu que ses parents étaient juste partis en voyage, car c'était moins dur à admettre, moins dur à dire. Il fut placé dans une famille d'accueil car il n'avait pas de famille en Angleterre ; Shawn avait décidé dès le premier jour qu'ils seraient ses nouveaux parents, préférant continuer à se voiler la face. Sans scrupule, ils achetaient son amour, le couvrant de cadeaux pour être appréciés à ce qu'ils estimaient être leur juste valeur. Ce fut sûrement le déclic à ses instincts de voleur : le garçon avait commencé par "emprunter" quelques billets dans les porte-feuilles, puis le jour de ses 14 ans il avait décidé de jouer un plus gros coup, s'offrir un beau cadeau. Se faufilant dans la chambre de ses parents adoptifs, sa cible était la bague de sa mère, ornée d'un diamant de taille tout à fait honorable. Cependant, le lendemain, l'absence du bijou se fit remarquer et une dispute éclata au sein du foyer, faisant éclater le masque superficiel derrière lequel se réfugiaient ses parents. Shawn, aidé par sa crise d'adolescence naissante, décida de faire sa valise et tailler la route, des ambitions de rêve américain plein la tête, se retrouvant simplement à la rue.

   Deuxième partie
"Hum, Shawn ? Mes parents voudraient te parler..." Le ton hésitant de Dan était lourd de sens, chargé de sous-entendus. Shawn ne pouvait pas vraiment dire que ça l'étonnait, après tout ça faisait deux mois qu'il vivait quasiment à temps plein chez son camarade de classe.. ce qui devait être seulement un week-end se transforma en semaine, puis en mois. Il imaginait très bien la scène car il l'avait déjà vécue plusieurs fois, l'incruste était devenue une de ses spécialités. Deux ans plus tôt, il avait cru pouvoir s'en sortir par magie en claquant la porte de son foyer d'accueil mais preuve en était qu'il s'était trompé. Pendant six mois il avait eu la chance relative de trouver un appartement inoccupé, mais ça n'avait pas duré. Depuis, il était passé de squat à durée indéterminée chez ses camarades de classe ou même chez des inconnus rencontrés au gré du vent, faute de mieux. "Je sais ce qu'ils vont dire, Dan. Je comprends. Merci encore mec, tu m'as bien aidé, remercie tes parents pour moi et dis leur que j'avais pas le courage de les affronter, tu veux ?" Partir en martyre, les faire culpabiliser de mettre un adolescent à la porte, embarquer au passage un ou deux bijoux. C'était là sa méthode et jusque là personne ne l'avait pris sur le fait alors il continuait, encore et toujours. Il allait toujours en cours, prétendant que ses parents étaient partis pour un long voyage, car encore quatre ans plus tard il avait du mal à assumer leur décès. Il mentait, s'inventait parfois un oncle londonien, parfois une grand-mère, ses mensonges se croisaient de temps à autre et pour s'en sortir il jouait la carte du mystère. Au fond, personne ne savait quoi que ce soit de réel sur Shawn.. excepté son prénom et son nom. Tous les biens qu'il avait dérobé, il les conservait sur le terrain de la maison de ses défunts parents. Il avait retiré une brique du muret entourant la cour et s'était construit dans la place vacante une cachette relativement sécurisée. Le jour même de ses 18 ans, il avait récupéré la boîte aux trésors et s'était rendu chez le premier antiquaire qu'il avait trouvé, chanceux de tomber sur un joaillier pas spécialement attaché à l'origine des bijoux qu'il rachetait : quatre années de vols en tout genre valait une somme assez honorable, un peu plus de 15 000 livre sterling qui lui permirent de louer une maison minuscule, jumelée de chaque côté, dans les quartiers les plus pauvres de Londres. Mais au moins, il avait un endroit à lui, quelque chose qui lui appartenait pour la première fois depuis des années.

  Troisième partie
Le blackjack, le poker, la roulette, Shawn avait déjà essayé toutes les possibilités que lui offraient les casinos. Il était joueur ce n'était pas un secret mais il s'était aussi révélé un tricheur plutôt doué, se permettant de compter les cartes, distraire assez le croupier pour fausser les résultats, le Harper s'habituait à un train de vie qui était au moins aisé. Des paris dans des bookmakers corrompus, encore et toujours des vols car l'adrénaline est quasiment sa seule drogue. Ça lui permettait de louer la bicoque et de s'acheter à peu près tout ce qu'il voulait, dont à l'occasion de la méthamphétamine. Puis la chance lui avait faussé compagnie. Alors que son bookmaker habituel lui avait assuré la victoire d'un cheval sous-côté, que la course était truquée, il avait mis la majeure partie de son argent sur ce foutu poney et il s'était avéré que son indic avait juste eu l'appât du gain, prévoyant de l'escroquer avant de disparaître dans la nature. Shawn l'avait retrouvé et avait laissé ses poings exprimer sa déception et sa trahison, sûrement le type en garderait les marques durant un bon moment et allait devoir se racheter des dents, mais l'argent était déjà bien loin. Il était rentré chez lui, avait terminé le fond de crystal meth qui lui restait et avait tout renversé dans un accès de colère. Il s'était laissé avoir comme un débutant, le genre d'erreurs qu'il est possible de faire à 22 ans et qu'il n'allait clairement pas recommencer par la suite. Puis, le cerveau complètement influencé par sa prise de drogue, il avait eu le sentiment que rien n'était perdu, qu'il avait encore un grand coup à jouer. Un qui ferait sa fortune, qui lui permettrait d'aller se griller la carcasse à Miami. Dans la même journée il avait joué sa dernière carte. Shawn avait dépassé le stade du délinquant de base ce jour là, il avait kidnappé la fille d'un couple sacrément riche. Honnêtement, comment l'action s'était déroulée ? Il était bien trop obsédé par son idée géniale pour s'en souvenir dans les détails. Il sait juste qu'il l'avait embarquée sans même savoir qui elle était, une impulsion en quelques sortes. Les yeux bandés jusqu'à sa maison, la menace de la planter si jamais elle hurlait - il ne l'aurait jamais fait, évidemment, Shawn n'était pas un tueur, mais ça elle ne pouvait pas le savoir -. Son plan était brillant. La pauvre ne se doutait sûrement pas qu'elle était détenue dans la capitale anglaise. Le plan était tout tracé, il la séquestrerait pendant un mois, de quoi laisser le temps à ses parents de paniquer, puis il demanderait une rançon. A 7 chiffres, pourquoi pas.

  Quatrième partie
Tout ne se passa pas comme prévu. Il avait dû réduire sa consommation de meth suite à la baisse de ses revenus et le manque le transformait en un pauvre type. Il se sentait seul, désespéré, et il savait qu'une gamine était prisonnière dans la chambre d'amis, alors il fit la connerie de la rendre humaine. Pour qu'une séquestration fonctionne sans problème, la distance entre le kidnappeur et le kidnappé est simplement indispensable ; mais Shawn devait combler l'absence de drogue par une quelconque autre activité, alors il avait pris l'habitude de se rendre au moins une fois par jour dans la chambre où était retenue Aëlys - autre erreur, apprendre son prénom -. D'abord pour lui tenir compagnie lorsqu'elle mangeait - une fois qu'elle accepta de se nourrir, ce qui ne fut pas aisé - puis finalement à chaque fois qu'il s'ennuyait. Jamais il ne la violenta, à vrai dire il ne la touchait même pas ; il lui parlait, il l'écoutait parler et il fit l'erreur de s'attacher. De regretter ses actes, de se sentir comme le pire des pourris alors qu'il l'entendait parfois pleurer la nuit. Un pauvre type atteint du Syndrome de Lima. Il demanda une rançon et on lui ordonna de se rendre, alors il coupa toute possibilité de négociations. Il la garda sans même savoir ce qu'il allait faire d'elle. On ne pouvait pas parler d'amour, lord, elle avait 14 ans et il en avait 8 de plus, il n'était ni un pédophile ni un violeur, encore heureux ; mais l'attachement était aussi malsain que sincère. Au fur et à mesure du temps il lui donnait de plus en plus de libertés, intimement persuadé qu'elle n'essayerait pas de s'enfuir, ce qu'elle ne fit pas. Puis, encore une fois, le plan capota. La gosse tomba malade et il était bien sûr impossible de l'emmener se faire diagnostiquer chez le médecin. Plusieurs fois il se rendit dans des pharmacies, prétextant avoir les mêmes symptômes que Aëlys et récupérant des médicaments loin d'être efficaces, qui ne suffirent pas à soigner le mal qui l'avait prise pour cible. La situation empira jusqu'à ce qu'il entre dans la chambre et la trouve inconsciente, poupée de chiffon immobile sur le lit, le teint pâle et l'air plus malade que jamais. "C'est l'occasion de te racheter, Harper." s'était-il dit en attrapant le corps léger, bien trop léger l'adolescente, pour la porter jusqu'à sa voiture, roulant bien au delà des vitesses limites pour la conduire à l'hôpital le plus proche. La vie d'une gamine contre sa liberté. Pas n'importe quelle gamine, évidemment, c'était Aëlys et s'il lui arrivait un truc il ne se le pardonnerait jamais. Il l'emmena aux urgences et crut un instant qu'il passerait inaperçu, mais une adolescente disparue pendant 8 mois marque les esprits : les personnes autour de lui reconnurent Aëlys et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire il se retrouva encerclé, trois personnes appelant la police, car ça y'est ils l'avaient trouvé cet enfoiré de psychopathe. Shawn revit Aëlys seulement au procès, il n'eut pas l'occasion de lui adresser la parole cependant. Le fait qu'elle soit revenue dans sa famille sans aucune trace de violence morale ou physique plaida en sa faveur, le tout combiné à un avocat talentueux et un peu de mélodrame sur son passé difficile.. Il écopa de 8 ans de prison, avec la possibilité de sortir plus tôt si son comportement était exemplaire.

Cinquième partie
La vie carcérale. Bien loin de l'idée vendue par Prison Break, déjà. Il y était entré dans l'année 2006, une fois lavé de tout soupçon d'une quelconque violence envers Aëlys. Considérant le traitement que l'on réservait aux violeurs dans les prisons, il avait été intraitable sur ce point, il voulait son innocence prouvée pour de bon. Au début de sa peine, sa popularité en dehors de la prison eut un regain d'énergie. Ses quelques amis demandaient à être sur la liste de visiteurs, ils répondaient avec enthousiasme à ses appels pour lui donner des nouvelles "d'ici", une sorte de bête de foire qui devait alimenter les ragots de ses anciens camarades de classe et de toutes les personnes l'ayant connu. "Vous savez, Shawn, l'orphelin ? C'est lui qui a kidnappé la gamine dont on parle depuis 8 mois. On dit qu'il lui a rien fait mais moi j'y crois pas. Il a toujours été perturbé ce gosse." Oh, il les imaginait, et chaque fois qu'il voyait quelqu'un de l'extérieur il les détestait un peu plus. Shawn aurait préféré que le monde s'arrête de tourner, que les gens mettent leurs vies respectives en stand-by le temps qu'il sorte de sa cage ; mais ce n'était pas le cas. Les séries continuaient d'être diffusées, les films continuaient de sortir, le monde avançait sans l'attendre. Une fois cette réalité acceptée, son séjour fut beaucoup plus facile. Il n'hésita pas à distribuer assez de coups de poing pour qu'on lui foute la paix, alors qu'il était encore un petit nouveau. Puis il s'intégra. On appréciait plus ou moins son humour, son optimisme, un peu moins son côté sanguin et sa tendance à manipuler pour obtenir ce qu'il voulait. Shawn était remarqué et c'était tout ce qui comptait, car être au centre de l'attention était important ici. La prison lui apprit à calmer son impulsivité et arrêter de voler, du moins temporairement. S'attirer les foudres de ses compares était bien la dernière chose qu'il souhaitait. Les cigarettes devinrent ses billets, gagnées à peu près loyalement lors des heures passées dans la cour, soit à l'abri du regard des gardiens soit sous le regard corrompu de ces derniers. Le troc leur rappelait la vie de l'autre côté et surtout il lui permettait occasionnellement de s'offrir quelques objets qui relevaient alors du luxe, une couverture non pouilleuse, un slip de rechange, un verre de tord-boyaux. Longtemps il se demanda comment Aëlys s'était re-habituée à son ancienne vie, comment elle décrivait son séjour forcé : un calvaire ? Est-ce que ça lui donnait de la popularité au lycée ? Avait-elle dépassé le stade de "l'adolescente kidnappée" ? puis ses pensées furent moins fréquentes jusqu'à quasiment disparaître. Environ au milieu de sa peine, son compagnon de cellule fut transféré à Glasgow, signifiant qu'un nouvel arrivant allait débarquer pour le remplacer. Une chance que ce fut Sven, pensait parfois Shawn avec une quasi nostalgie. Il s'était présenté, Harper - on n'utilisait pas les prénoms en taule - et il avait là trouvé bien plus qu'un simple colocataire, plutôt un ami comme il en avait rarement eu. Alors quand ce dernier termina de purger sa peine, le londonien demanda à consulter son avocat, espérant obtenir une remise de peine pour bonne conduite. La procédure fut relativement longue mais finalement.. au bout de 7 années derrière les barreaux, Shawn fut libéré, sous condition de ne pas quitter le pays. Cela tombait bien étant donné qu'il avait la ferme intention de rejoindre Sven à Rose Hip et reprendre sa vie d'antan, sans l'aspect tête brûlée cette fois.

   

   
   

Pseudo : Moriarten, Ten     Identité : pou     Âge : 20 ans     Personnage : scénario du plus beau : Sven !

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