26 ans plus tôt : un espoir anglais naît, quelque part dans un quartier de Manchester. Endroit qui ne restera pas longtemps sa ville de résidence. En effet, ses parents, un peu hippie sur les bords, se sont pris d’une envie de voyager le monde en achetant une caravane. Les premières années de sa vie furent surtout un énorme road-trip. Jocelyn a beau adoré ses parents, elle aurait bien aimé qu’ils lui offrent une vie un peu plus stable. Le point positif, c’est que la demoiselle s’est fait un tas d’amis un peu partout dans le monde.
A ses 18 ans, son père tombe malade et la petite famille s’installe à Washington pour qu’il puisse bénéficier de soins médicaux et d’un quotidien moins mouvementé. Jocelyn n’est pas spécialement fan des USA, mais se résigne tout de même, en tentant de donner un sens à sa vie, puisqu’elle n’est plus nomade. La jeune femme a eu quelques difficultés à s'intégrer mais s'est finalement faite une raison : ce n'était pas une situation temporaire. A partir du moment où elle avait fini par accepter la situation, tout s'est débloqué.  Elle qui a toujours eu ‘l’école à la maison’ elle se lance à l’université, et s’oriente dans un métier assez difficile. En effet, la brune passe les concours nécessaires à son admission au FBI. Pourquoi les forces de l’ordre ? En voyageant, la jeune femme a eu l’occasion de voir de beaux paysages, des quartiers riches mais également la misère, les problèmes dans la rue, l’influence des gangs dans certains pays, en particulier dans les Amériques (Mexique, Venezuela, USA). C’est en partie pour cette raison qu’elle s’est lancée dans une pareille carrière, pour faire quelque chose de bien, pour faire la différence.
Par son passé, Jocelyn a rapidement développé une passion pour les voyages, les gens, les différentes cultures. Jocelyn est quelqu’un de cultivé, elle en a vu des choses dans sa courte vie et s’intéresse à tout. En particulier l’art, et la musique. Elle joue très bien de la guitare, et de la basse qu’elle a apprise en autodidacte. Chez elle, des tas d’œuvres d’art meublent les murs… ! Jocelyn n’a pas peur du changement, il lui arrive de changer de look selon ses envies. Plus jeune, elle des dreadlocks ornaient son crâne, elle n’est pas contre l’idée de remettre ça puisque ça lui allait particulièrement bien. Jocelyn n’a rien contre son prénom, mais ses proches (amis) l’appellent Stroke, son nom de famille, qu’elle trouve beaucoup plus rock’n’roll d’ailleurs, ça lui convient mieux.
Dans le cadre de son travail, Jocelyn est affectée en Angleterre pour protéger un jeune homme qui avait aidé le FBI à démanteler un réseau mafieux. Ce n’est pas quelque chose qui l’enchante mais la demoiselle a fini par relativiser, en se disant qu’elle était jeune, bien que sa carrière l’empêche d’avoir davantage de projets personnels, telle qu’une famille par exemple, Jocelyn prend sur elle. Il y a tout à refaire (bien qu’elle n’ait jamais vraiment eu de longues relations sérieuses), Jocelyn ne se referme pas des portes pour autant. Elle reste ouverte sur l’avenir en se disant que tout pouvait arriver. Elle s’est installée il y a deux mois de cela à Rose Hip, ville qu’elle ne connaissait absolument pas mais dans laquelle elle allait sans doute devoir passer un certain temps. Jocelyn ne compte pas perdre son temps, d’ailleurs, elle s’est d’ores et déjà remise à travailler en se mettant à surveiller ce fameux Liam, dans la plus grande discrétion.
Même si depuis quelques années Jocelyn gagne bien sa vie, elle a eu une éducation simple, la connaissance de l’argent et une certaine maturité qui font qu’elle n’est pas du genre à afficher ou claquer toute sa thune. Jocelyn a un style vestimentaire simple, grunge sur les bords, a une affection particulière pour les t-shirt avec des noms de groupe de rock et des jeans troués. Bien sûr, quand l’envie lui prend, elle sait être élégante. C’est une grande féministe mais pas au point de se laisser aller, la brunette aime prendre soin d’elle. En somme, Jocelyn c’est un paradoxe de bout de femme prête à commencer une nouvelle vie.