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 Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far

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Billie M. Wilson
▲ I'm Billie M. Wilson

wildfeline
LETTRES D'AMOUR : 25
DATE D'ARRIVEE : 07/08/2014
AVATAR : Olivia Cooke
ÂGE DU PERSONNAGE : 20 Y.O. (but the lungs of a 82 Y.O.)
JOB, ETUDES : assistante-antiquaire / étudiante au master en histoire
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t398-billie-mackenzie-wilson-my-l..

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MessageSujet: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 0:10



 

 
Billie Mackenzie Wilson

 
« Wildfelines - Olivia Cooke »
 

 
Vos premiers pas à Rose Hip

 
 
Nom : Wilson

 
Prénoms : Billie Mackenzie

 
Âge : 20 ans

 
Date de naissance : 14 février 1994

 
Lieu de naissance : Londres, Royaume-Uni

 
Nationalité : Britannique (God save the Queen)

 
Situation sociale : aisée

 
Sexualité : hétérosexuelle (enfin... ouverte à toute possibilité)

 
Vie amoureuse : en couple avec Oliver (sa bombonne d'oxygène) et avec la vie tout simplement

 
Emploi, études : assistante-antiquaire / étudiante à la maîtrise en histoire

 
Ancienneté à Rose Hip : 20 ans dans le quartier riche
Pourquoi avez-vous décidé de venir vivre à Rose Hip ?
En fait, très honnêtement, je n’ai pas vraiment choisi d’habiter à Rose Hip. Quand mes parents se sont mariés, ils avaient de l’argent et ils ont acheté ici. Tout ce que j’ai toujours connu, c’est le côté chic de cette ville. Je ne l’ai pas choisi donc… et je n’ai pas nécessairement envie de choisir autre chose. Quand ma mère est partie, il y a un peu plus de quinze ans, l’hypothèque sur la maison était payée et j’avais des amis dans le quartier alors pourquoi partir, non?
Que pensez-vous de la Rosehaie, en toute honnêteté?
J’étais toute petite quand Rosehaie est apparu dans le paysage. J’avais à peine quelques jours. J’ai grandi ici avec toujours la Rosehaie dans le paysage. J’ai grandi dans le quartier aisé de la ville. En un certain sens, j’ai été élevée dans une bulle de verre. Mon père aurait voulu que je n’aie pas conscience qu’il existait des vendeurs de drogues, des itinérants, des gens défavorisés qui travaillaient fort pour joindre les deux bouts et des gens qui avaient simplement abandonné la bataille. Sauf que j’ai grandi avec à quelques pas de ma maison ces gens qui n’avaient pas cette cage de verre autour d’eux. Sans vouloir paraitre méchante, j’envie la liberté des gens qui ont grandi dans cet autre quartier. Ma vie à moi semble imposer trop de limites. Ma vie à moi semble trop courte pour pouvoir réaliser toutes les choses dont leur vie est remplie. Je n’ai pas le temps d’être vivante comme ils le sont. Parfois, je plaquerais ma maison ou rien ne manque pour avoir la chance de vivre tout simplement.
 
Comment vous définiriez-vous?
Me définir, moi? C’est un peu difficile. Je ne veux pas être une de ses filles qui devient son état. Je sais que c’est absurde, mais mon premier réflexe serait de nommer ma maladie, de poser un nom sur ce qui par défaut me différencie d’autrui. J’ai toujours été malade. Mucoviscidose. Mes parents ont su que j’étais malade quand j’avais quarante-huit heures. La majorité des gens trouvent que je suis courageuse. Moi, je n’appelle pas ça être courageuse. J’aime juste la vie. Je l’aime tellement que je vais me battre chaque jour. Je vais me battre avec la force du désespoir pour ne pas mourir. Je veux un demain. J’en veux deux, trois, quatre… des milliers. Et je ne m’empêche pas de vivre. Longtemps, mon père a tenté de m’arrêter et de me diriger pour me protéger, sauf qu’il a compris que j’ai vingt ans et que je prends mes propres décisions. Avec le temps, j’ai appris à composer avec le fait que demain n’existe pas toujours avec moi. J’ai de la difficulté à admettre mes limites, mais je commence à les accepter. J’ai de plus en plus conscience que j’en ai de plus en plus. Je l’ai su quand on m’a imposé Oliver comme ami de compagnie. Pas nécessairement l’ami le plus sympathique. Il est métallique et pas du genre bruyant. Mais il me permet de vivre pour l’instant. J’ai toujours eu un petit côté artiste alors je l’ai recouvert d’une tonne de dessin au sharpie. Okay, j’avoue… ça fait pas nécessairement de moi la personne la plus mature au monde. Mais on s’en fout un peu non? Si je ne suis pas le genre à me laisser abattre et qu’en apparence, j’ai une grande gueule et que je fais trop facilement confiance aux gens, je dois avouer que ce n’est pas toujours le cas. Quand on est en phase terminale (c’est ce que mon médecin traitant a finalement fini par avouer à demi-mot avant de me donner Oli), on a nécessairement nos mauvais jours où on n’a pas nécessairement envie de se battre et on a tendance à se méfier des autres. Sinon, je vous dirais que je prends toujours des risques calculés, mais je prends des risques. Le reste est à découvrir, je crois.
 


   
L'histoire de votre -fabuleuse- existence

 
« Monsieur et madame Wilson? », demanda la voix d’un interne un peu nerveux en entrant dans la chambre d’hôpital silencieuse. À peine trente-six heures s’étaient écoulées depuis que Sarah-Jane Wilson avait donné naissance à sa fille, six semaines avant le temps prévu. Avant même l’accouchement, les deux parents savaient que la petite serait roulée en chirurgie pour une obstruction intestinale qui était visible sur l’échographie. C’était d’ailleurs de l’opération que revenait l’interne. Sarah s’était doucement relevée dans les draps et sa main secoua celle d’Edward qui s’était endormi sur sa main. D’une petite voix tendue, la nouvelle maman a demandé : « Comment va Billie? ». L’interne a doucement souri et est resté bien droit à l’autre bout du lit : « L’opération s’est relativement bien déroulé. Par contre, elle semble avoir de la difficulté à respirer. La docteure Williams est présentement en train de faire des tests supplémentaires. Elle est dans un incubateur et sous respirateur. » Ce fut la voix d’Edward qui s’éleva : « Ça ne m’importe pas… je veux voir ma fille. » Pourtant le regard de sa femme se fit un peu plus sombre pendant un instant. Elle ne réussit pas à repousser l’impression que ce n’était que le début des problèmes avec cette petite fille. Elle était dans son fauteuil roulant – encore sous les effets de la césarienne. Roulée par son mari, elle résista à l’idée de pleurer en voyant la toute petite fillette aux cheveux bruns, les yeux fermés par un bandeau, un masque d’oxygène sur le visage. Elle glissa doucement un doigt à l’intérieur de l’incubateur pour sentir la petite sous ses doigts. Combien de temps s’écoula comme ceci en silence entre les deux nouveaux parents. Ce fut la docteure Wilson – la docteure titulaire du dossier du bébé qui s’assit. D’une voix sérieuse, elle demanda : « Puis-je vous parler, Sarah et Edward? » après qu’ils aient hocher la tête. Elle se lança dans un grand discours où les mots tests de sueur furent associés aux mots résultat positif, où le mot mucoviscidose résonna pour la toute première fois et où on posa pour la première fois une estimation de la vie de la petite Billie Mackenzie Wilson, princesse de ses parents. Elle n’était ni la riche héritière de deux personnes influentes, ni quelqu’un qui était prédestiné à la célébrité. C’était la petite fille malade d’un professeur d’université (qui possédait une boutique d’antiquité) et d’une auteur de littérature jeunesse qui avaient tous deux établis domicile en banlieue de Londres à Rose Hip.<


 
Billie avait grandi en ayant l’habitude d’une grande routine. Sa maladie s’était peu à peu imposée comme étant le directeur de la routine. Pour une journée où l’on entrait à l’école ou à la garderie, le réveil sonnait près d’une heure avant les autres enfants. Il y avait des séances d’antibiotique, des séances de percussions pour venir vider les poumons de l’épais mucus qui se créait dans les poumons, des médicaments à prendre avant de manger et un régime hypercalorique. Il y avait, dès l’enfance, des bons jours où Mac pouvait se prétendre comme tous les autres et des mauvaises. C’est d’ailleurs sur une mauvaise journée que s’ouvre ce chapitre de l’histoire. À trois heures du matin, une toux profonde avait réveillé Edward. Il avait sauté dans un bas de pyjama et il s’est précipité à l’intérieur de la chambre de sa fille. Assise dans son lit, une petite Billie de cinq ans râlait péniblement : « Papa… j’ai… bobo… ». Son souffle peinait à sortir de sa gorge. Edward l’a doucement pris et ramené sur elle. La main du père a glissé doucement sur le front de sa princesse. Fiévreuse, c’était un euphémisme. Elle bouillait de température. Doucement, il a posé un baiser sur le front de sa fille : « Ça va bien aller, princesse… tout va bien aller. » Il savait pourtant que ça ne sonnait pas bien. Pourtant, elle allait l’air relativement bien avant d’aller se coucher. Il était inquiet. Soulevant le poids plume de sa fille enveloppé dans ses draps, il marcha jusqu’à la chambre ou sa femme dormait encore. « SARAH! Réveille! Faut amener Billie à l’urgence. » La femme ouvrit les yeux et s’habilla de manière précipité. Un regard posé sur sa fille lui avait fait comprendre l’urgence de la situation. Mais comme à chaque fois ou sa fille avait un problème, Sarah-Jane ressentait le besoin de s’enfuir au plus loin possible. Elle préférait rédiger des livres sur le bonheur plutôt que d’associer. Ce fut elle qui prit le volant pas son mari dont le contact rassurait sa fille. Il était au téléphone avec les urgences réclamant déjà un lit et ce qui serait nécessaire pour sa fille détaillant le plus possible. Pour une fois, Sarah-Jane chercha le courage de réagir. Elle appuya sur les freins juste à l’avant des urgences, Edward se leva avec une Billie qui venait officiellement de perdre connaissance. Les derniers mots qu’échangèrent à jamais Sarah-Jane et Edward furent en rapidité sur les pas des urgences alors que Sarah-Jane allait stationner l’automobile
« Désolée »
« De quoi? »
« Juste désolée… je peux pas. »
Elle appuya sur l’accélérateur laissant un Edward complètement confus entré dans les urgences en suivant sa fille. La perte de connaissance dura cinq jours aux soins intensifs. Un mixte d’un pneumothorax et d’une infection. Pendant cinq jours, Edward fut seul au chevet de sa fille. Il chercha les mots pour lui expliquer que quand il était retourné à la maison, il avait trouvé les tiroirs de Sarah-Jane vide, ses clés et une lettre expliquant qu’elle ne pouvait pas voir sa fille mourir comme ça. Quand Billie ouvrit les yeux, elle demanda d’une voix tremblante : « Ou est maman? ». Il passa doucement une main sur ses yeux. « C’est pas grave chérie… Je suis là… et je suis tellement content que tu sois là ma petite reine. ».


Assis à la table de la cuisine, Edward souriait bêtement en fixant d’un oeil distrait sa tasse de thé. Sa fille avait réussi à avoir son grade A pour accéder à l’université dans les temps. C’était le résultat d’un travail d’équipe entre lui, sa fille et un tuteur à la maison pour compenser les journées. C’était aujourd’hui qu’elle avait son entrevue d’admission. Il avait confiance qu’elle l’aurait. C’était une jeune fille intelligente dont il était terriblement fier. Et voilà que pour la cinquième fois, il entendait le bruit précipité des pas de sa fille dans les escaliers : « PAPAAAA! », hurla-t-elle en arrivant en bas des marches. « Cuisine, Bee… où ton thé et tes comprimés t’attendent. » Billie roula les yeux en entrant dans la cuisine. « Comme ça c’est parfait, hein? On ne voit pas la pompe à insuline? » demanda-t-elle d’une petite voix en se laissant retombé sur un des deux tabourets en prenant la pile de médicaments pour l’avaler avec le verre d’eau que son père avait déposé sur la table. Et début du petit déjeuner. Le père tentait de cacher les larmes qui avaient trouvé bon de mouiller son regard. D’une petite voix, il murmura : « Tu es toujours parfaite, Bee. Je suis fier de toi… et je vais avoir de la difficulté à être objectif tantôt. » Billie avait choisi de suivre les traces de son père. Il enseignait maintenant à temps partiel à l’université – consacrant la plus grande partie de sa vie à sa boutique d’antiquité et il était sur l’équipe qui passait les entrevues d’admission de la faculté d’histoire. Il eut le même effet de bonheur lorsque sa fille s’assit sur la chaise pour répondre aux questions. Pendant un petit instant, il se permet d’imaginer une vie totalement normale à sa fille qui durerait pour toujours.

 
5h30. Le son de mon réveille-matin résonne dans ma chambre. Mon stage au musée commençait à 9h. Pourtant, je ne peux m’empêcher de chercher d’une main le réveille en voulant tout simplement le tuer. Pour quelqu’un de normal… se lever trois heures et demie avant un cours quand on vit à top chrono cinq minutes à pied du dit lieu de stage c’est faire preuve d’un sadisme innommable. Sauf que pour moi… c’était un essentiel. Je n’étais pas quelqu’un de normal. Mon bras finit par accrocher le bouton de rappel. Juste un petit dix minutes d’extra. Ça ne me mettra pas drastiquement en retard. Je ne me mettrais pas dans le jus pour ça. Je sombre de nouveau pendant quelque huit minutes. En fait, ce n’est pas quelque huit… c’est exactement huit minutes. Ces huit minutes là… c’est sans doute celui qu’il va me falloir pour me faire un déjeuner, le temps qu’il va me falloir pour me tenter de me convaincre que mon état un peu particulier n’est pas TROP visible ou pour que ma mère vienne me sauter une coche sur le pourquoi mon lit n’est pas fait.

5h48. C’est officiel que si je ne me lève pas maintenant… je vais le regretter amèrement. J’éteins mon réveille-matin et je m’assis doucement sur le bord de mon lit. Mes pieds glissent dans mes pantoufles. J’aimerais faire comme bien des filles de vingt-et-un ans et me lever d’un coup sec de mon lit. Mais ce n’est plus possible depuis que j’ai mon animal de compagnie – mon animal de compagnie, c’est ma bombonne d’oxygène. Elle s’est jointe à ma routine depuis un mois maintenant. Je n’ai pas vraiment prévenue mon superviseur de stage au musée que j’avais une bouteille géante d’oxygène qui me suivait partout. Vingt-quatre sur vingt-quatre jusqu’à nouvel ordre des médecins qui me suivait. Disons que j’avais tendance à être discrète sur mon état. Quand on a rien connu d’autres, disons que l’on s’acclimate aux limitations que la maladie entraine. C’est la raison pour laquelle j’ai appris à me lever trois heures et demi… m’enfin, presque… avant tous mes rendez-vous. Parce que je sais pertinemment combien de temps me prend ma routine du matin. Je retire la bombonne de son socle et me voilà partie vers ma penderie. En moins de dix minutes, j’ai choisi ce que je vais porter. Niveau vestimentaire, je ne suis pas celle qui est au top de la mode. Mais ce que je porte, je l’aime. Une paire de pantalon sombre, des espadrilles, une chemise et un cardigan. J’ai froid ces temps-ci – ce qui explique la superposition. Je ramasse une serviette et une débarbouillette. Je file sous l’eau chaude.

6h35. J’avais appris par cœur comment remonter mon nébuliseur. C’était un puzzle quand j’étais jeune. Maintenant, c’était un traitement tellement normal que je l’avais intégré à ma routine. Je savais parfaitement comment tout mettre dans mon nébuliseur. J’avais une liste horrible de médicaments qui allait rentrer dans mes bronches ce matin. Je commençais par une demi-heure de drainage. J’étais capable toute seule… mais si ma capacité tomberait sous les trente pourcent, je devrais sans doute attendre que mon père vienne me faire des drainages posturaux. Pour l’instant, deux fois par jour, au matin et au coucher, je faisais des expériences de kinésithérapie. Pendant que je respirais avec une attention soutenue, je finis par monter en entier la pompe.

7h05. Je mesurais avec une seringue chacune des trois fioles. Il fallait d’abord un mélange d’antibiotiques. Il n’avait pas fait partie de ma routine habituelle avant il y a cinq mois. J’avais été malade cette fois-là. Assez. Et c’était là que ma capacité pulmonaire avait vraiment commencé à plonger. Pour l’instant, j’étais fonctionnelle. Mais ma dernière cure d’antibiotique datait d’il y a quatre semaines et je commençais déjà à me sentir plus essoufflée. Le temps me manquait. J’en avais conscience. Mais j’espérais que je finirais mes études. Alors je faisais attention et je mesurais avec attention la mesure des antibiotiques en aérosol. Je mettais ensuite en même temps un mucolytique – du Pulmozyme – pour tenter de fluidifier le mucus de ma gorge et je finissais avec un peu de bronchodilatateur – du Proventil. Je retirais la paille que j’avais au nez. Aussitôt, je voyais la différence. Mon dieu! Ou était passé l’oxygène? Je respirais tellement difficilement. Je m’assis sur la chaise de la cuisine et je partis le nébuliseur. Je toussais entre deux inhalations. C’était tellement dur. Comme à chaque lundi matin, je profitais de ça pour faire mon pilulier. J’en avais un pour chaque repas. C’était une horreur. J’avais une fortune en médicaments. Il me fallait des enzymes pancréatiques, des suppléments de vitamines A, des D, des E, des K, des suppléments de caroténoïdes et des suppléments minéraux.

7h55. Je ne toussais comme pas possible après l’inhalothérapie. C’était toujours l’enfer. La paille remise en place, j’avais l’air d’une vieille fumeuse. Je ne pouvais pas nier que ça fonctionnait. Je marchais vers le frigo pour y ramasser mes suppléments nutritionnels. C’était emmerdant de ne pas pouvoir manger normalement. Je devais manger pour maintenir mon poids cent quarante pourcent des calories d’une personne normale. Et pourtant, j’étais loin d’être grosse. Mon petit déjeuner fut constitué d’une brioche à la cannelle ramenée par mon père que je fis réchauffer. J’accompagnais le tout de deux suppléments buvables au chocolat et des enzymes. Je savais que même si je n’avais pas faim à cause du stress, je devais faire l’effort de manger. Je n’avais vraiment pas faim par contre. J’étais trop nerveuse pour. Je fis un effort monstre et je finis mon assiette. Je mis le tout dans mon lavabo.

8h20. Je fis mon sac en y glissant mes notes de cours. Ne pas avoir eu la mucoviscidose, j’aurais aimé travailler comme archéologue. J’espérais pouvoir trouver un rôle de conservatrice peut-être bien dans un bureau. C’était pour cette raison que j’avais postulé pour ce stage au musée. Un petit rêve d’enfant qui se réalisait. J’étais pratiquement sure de ne rien avoir oublié. Je glissais ma trousse de médicaments et de pompes. J’avais aussi une autre trousse de crayons. Je rajoutais aussi un bloc de papier neuf. Nerveusement, je vérifiais une dernière fois que j’avais absolument tout de disponible pour moi.

8h45. Je descendis l’escalier avec un petit sourire nerveux. Mon sac bien redressé sur mes épaules, je partis vers le musée. J’avais toujours vécue à la même adresse. C’était central. C’était parfait – selon les autres. Pour moi, c’était une prison de verre. Il faisait beau en ce magnifique lundi. Marchant, je savais que j’attirais des regards par le biais de ma bombonne que j’avais décorée lors de ma dernière hospitalisation. Trainé un gros truc métallique pas trop mon genre. Avant d’entrer au musée, je regardais mon cellulaire. Un message de Zoey : « Quelle connerie on raye de la liste ce soir après ta première journée de stage? ». Zoey faisait référence à cette liste. Zoey était une de mes amies d’université. Elle avait son stage dans un bureau plus cossu que moi. Et la connerie, c’était une référence à la liste. À ma dernière hospitalisation, il y a deux mois, Zoey était venue me voir et on avait passé 4 heures à coucher sur papier ma liste des choses à faire avant de mourir. Depuis, quand j’allais bien, on s’amusait à retirer des trucs de la liste. Je souris avant de répliquer « dépend de ce qui se produit comme journée. ». Et je passais la porte après avoir refermé la porte.

 


 
qui se cache là-dessous?

 
 
Pseudo : MissPiggy

 
Identité : Une licorne! Okay... non... je suis une fille

 
Âge : 21 ans (bientôt 22)

 
Personnage : inventé
Découverte du forum : Moriarten sur PRD

 
Fréquence de connexion : toujours là (7/7 sauf quand je vais être en stage de mi-novembre à mi-décembre)

 
Votre avis sur Rose Hip : It was love at first sight


Billie M. Wilson
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wildfeline
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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 0:10


+1 (je ne me fais pas confiance)

J'en profite aussi pour dire que je ne suis pas certaine pour le groupe de mon personnage. J'hésite entre Wildfelines (comme elle ne sent pas qu'elle appartient aux quartiers plus aisés) et Pinkhind (comme elle est en fin de vie et qu'elle cache sa peur sous son angoisse).

Liam S. Morris
▲ I'm Liam S. Morris

pinkhind
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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 0:12


Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 628522720 faut avoir confiance voyooons !
BIENVENUE Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 1139741454 j'ai très très hâte de lire ta fiche, comme j'ai dit l'idée initiale est tellement chouette.. Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 2992325656

Billie M. Wilson
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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 0:16


Je sais... mais j'ai prévenue que j'avais des tendances à faire des romans non? Oups, sinon.

Merci beaucoup! J'ai hâte d'en avoir plus à montrer aussi. Ça devrait commencer à arriver sous peu.

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 8:08


Bienvenue  Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 2534041277 Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 3640386488 

Jens V. Fiennes
▲ I'm Jens V. Fiennes

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 8:33


Bienvenue miss ce perso promet et bon courage pour la fiche et la validation  Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 2534041277 

Cian C. Rosenberg
▲ I'm Cian C. Rosenberg

unicorn
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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 9:00


Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Very Happy

Billie M. Wilson
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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 13:40


Merci beaucoup pour l'accueil tout le monde!

Le restant de la fiche devrait être terminé soit aujourd'hui ou demain!

Kaya E. Sullivan
▲ I'm Kaya E. Sullivan

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 14:07


Bienvenue :)

Liam S. Morris
▲ I'm Liam S. Morris

pinkhind
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DATE D'ARRIVEE : 29/05/2014
AVATAR : Pierre Edel
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
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Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: Shawn J. Harper
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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 16:03


Oups j'avais pas vu ta question sur le groupe ! Je pencherais pour Wildfelines, Pinkhind c'est plutôt pour ceux qui viennent s'y installer dans l'espoir de se refaire en fait.
Sinon ta fiche est très bien, on sent que tu as vraiment travaillé le thème de la maladie et que tu as pas juste trouvé l'idée sur Wikipedia, c'est super appréciable ! J'aime beaucoup ton personnage et sa manière d'appréhender sa situation, ça promet des rp très sympas. Du coup je te valide avec plaisir !

Oublie pas de réserver ta frimousse, poster ta fiche de liens pour te faire des copains et aller rp Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 2949623700

Billie M. Wilson
▲ I'm Billie M. Wilson

wildfeline
LETTRES D'AMOUR : 25
DATE D'ARRIVEE : 07/08/2014
AVATAR : Olivia Cooke
ÂGE DU PERSONNAGE : 20 Y.O. (but the lungs of a 82 Y.O.)
JOB, ETUDES : assistante-antiquaire / étudiante au master en histoire
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t398-billie-mackenzie-wilson-my-l..

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 16:11


Merci beaucoup pour la validation et pour la confirmation pour le groupe (je vais modifier le groupe alors dans la fichette et aller poster les deux autres!)

Ce n'est en effet pas ma première mucotte et je connais très bien comment travailler le personnage (je m'ennuyais de ma cocotte XD). Au plaisir d'avoir un lien j'espère!

A. Ariadna N-Sedzierska
▲ I'm A. Ariadna N-Sedzierska

unicorn
LETTRES D'AMOUR : 158
DATE D'ARRIVEE : 04/07/2014
AVATAR : Elle Fanning
ÂGE DU PERSONNAGE : 17 ans.
JOB, ETUDES : Future tenniswoman professionnelle.
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MES AUTRES VISAGES: une pyromane made in Chanel (lisbeth)
DISPONIBILITÉ POUR RP : ask and see.

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 17:02


Avec un peu de retard, bienvenue ! Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 2586240292

Sven V. Ström
▲ I'm Sven V. Ström

killingwolf
LETTRES D'AMOUR : 1299
DATE D'ARRIVEE : 18/05/2014
AVATAR : BOYD HOLBROOK
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
JOB, ETUDES : Gérant d'un service d'escort et dealer
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MES AUTRES VISAGES: EZECKIEL & EWILAN
DISPONIBILITÉ POUR RP : OPEN / Satine - Lisbeth

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far EmptyVen 8 Aoû - 18:38


Avec du retard également, bienvenue Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 2639794762 ton perso a l'air super bien Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far 382923597

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MessageSujet: Re: Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Billie Mackenzie Wilson ∞ My lungs suck at being lungs... but I am glad for all the small eternities I have seen so far Empty


 

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