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 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.

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A. Ariadna N-Sedzierska
▲ I'm A. Ariadna N-Sedzierska

unicorn
LETTRES D'AMOUR : 158
DATE D'ARRIVEE : 04/07/2014
AVATAR : Elle Fanning
ÂGE DU PERSONNAGE : 17 ans.
JOB, ETUDES : Future tenniswoman professionnelle.
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t283-ariadna-we-re-the-nobodies-w..

Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: une pyromane made in Chanel (lisbeth)
DISPONIBILITÉ POUR RP : ask and see.

Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  Empty
MessageSujet: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 14:56




Anastassia Ariadna  Nikolaïevna  Sedzierska  

« the unicorns - elle fanning »

Vos premiers pas à Rose Hip


Nom : Sedzierska  , nom ukrainien d’origine polonaise. Comment ça il est impossible à prononcer ? Je ne vous dirai qu’une chose : ce n’est qu’une question d’habitude, vous vous y ferez, promis.

Prénom(s) : Anastassia, prénom signifiant « née une nouvelle fois ». Je suis tel le phénix, je renais toujours de mes cendres. Après si vous préférez y voir la Anastasia du dessin animé, à votre guise. Au moins cette fois vous savez comment le prononcer. Ariadna en second prénom, la version ukrainienne du prénom Ariane, la fille de Minos dans la mythologie grecque. Je me fais d’ailleurs appeler par mon second prénom depuis que j’ai débarqué en Angleterre. Nikolaïevna. Tout simplement parce que mon père s’appelait Nikolaï et que c’est la tradition ukrainienne.

Âge : 17 ans, même si je préfère dire que je suis déjà majeure pour plus de commodité. A quelques mois près on ne va pas en faire tout un fromage.

Date de naissance : 26 décembre 1996.

Lieu de naissance : Kiev, Ukraine.

Nationalité : Ukrainienne par mon père, Russe par ma mère. Situation beaucoup plus courante qu’on ose bien l’imaginer même si l’actualité montre bien à quel point ce n’est pas forcément la joie entre les deux nations. Je ne me prononcerai de toute façon pas là-dessus maintenant, ce serait sûrement beaucoup trop compliqué pour vous.

Situation sociale : Médiocre. Je fais partie de cette jeunesse de rue qui se bat tous les jours pour savoir comment manger le soir. En Ukraine et en Russie je ne manquais pas de grand-chose même si mes parents n’ont jamais été bien riches. Disons qu’ils m’ont laissé presque sans rien à leur mort. Le seul maigre montant que j’ai eu m’a permis de m’enfuir en Angleterre...

Sexualité : En toute sincérité je n’en ai pas la moindre idée. Je trouve qu’à mon âge il est bien difficile d’avoir une idée fixe à ce sujet. Et puis je pense qu’il faut tester pour savoir, or comme je n’ai jamais testé… M’enfin après j’ai des problèmes plus graves que ma sexualité indéterminée.

Vie amoureuse : Logiquement si vous avez suivi ce que je viens de vous dire, je suis tout ce qu’il y a de plus célibataire.

Emploi, études : Je suis en sport études tennis dans une école londonienne. Je m’étonne moi-même d’avoir réussi à y entrer même si j’étais déjà dans une école semblable à Moscou auparavant. C’est d’ailleurs sûrement le seul point de continuité et de stabilité que j’ai dans ma vie depuis mon départ.

Ancienneté à Rose Hip : Je me souviendrai toujours du jour où j’ai débarqué à Londres, un certain 4 janvier 2014. Je n’ai pour autant mis les pieds dans la Rosehaie que dix jours plus tard. Sans vivre à Rose Hip, je traîne suffisamment dans la Rosehaie pour me considérer comme une de ces filles. Après tout, cinq mois d'ancienneté ce n'est pas mal.
Pourquoi avez-vous décidé de venir vivre à Rose Hip ? Ce n’est pas comme si j’avais vraiment eu le choix. Enfin si, je l’ai eu au départ quand j’ai décidé de quitter la Russie et de ne pas retourner en Ukraine. Comprenez-moi, avec le bras de fer opposant Poutine, la Crimée et les démocrates ukrainiens, j’ai préféré ne pas retourner à Kiev. Après tout, mes parents sont morts lors d’une contestation envers le gouvernement de Ianoukovytch… Je n’avais plus rien, seule une grand-mère russe totalement sénile habitant à Rostov, qu’aurais-je fait là-bas  si ce n’est attendre sa mort à son tour pour espérer recevoir quelques roubles ? J’ai juste pris mon courage à deux mains. Je ne pouvais pas rester en Russie, je n’avais plus d’argent et surtout mon nom n’était plus vraiment le bienvenu là-bas à cause du mouvement contestataire de mon père, le seul véritable héritage qu’il m’avait légué. Et je n’ai beau n’avoir que dix-sept, je ne suis pas totalement idiote et j’ai bien conscience que je n’aurais pas fait long feu avec la mafia sur le dos. En arrivant à Londres, j’ai entendu parler de Rose Hip. Vous savez les nouvelles circulent vite, surtout entre gens comme nous, le bas peuple, les miséreux. Et que dire avec les immigrés clandestins. Les bonnes adresses se transmettent, les astuces pour survivre importent le plus. J’ai exploré la Rosehaie dans cette optique, j’avais entendu de la bouche de Nina, une jeune immigrée ukrainienne, qu’il y avait un bon moyen de se faire un peu d’argent dans le coin. Je l’ai juste écouté. Encore une fois ce n’est pas comme si j’avais eu le choix. Je dois survivre et payer mes raquettes de tennis.
Que pensez-vous de la Rosehaie, en toute honnêteté ? Je ne serais pas grand-chose sans la Rosehaie. Je veux dire, c’est quand même là-bas que j’arrive à récolter un peu d’argent. Je ne vais pas vous le cacher, je ne le fais pas de la manière la plus légale qui soit. J’ai dû développer un talent cleptomane que je n’avais pas à la base si je voulais arriver à quelque chose... Nourriture, argent, objets en tout genre, voire un peu de drogues quand je tombe sur les bonnes personnes, j’arrive à avoir pas mal de trucs. Et c’est à la Rosehaie que j’arrive le plus à revendre ce que j’ai réussi à dérober dans les rues de Londres. Ce n’est peut-être pas bien moral ni même légal – surtout que je reste une immigrée clandestine –, mais je dois payer mon école de tennis. J’ai beau avoir une bourse, c’est une somme bien dérisoire comparé à ce qu’ils me demandent de payer. Or le tennis est la seule chose qui me permette de croire un peu en un futur meilleur. Et je ne vais pas me vanter mais j’ai pas mal de potentiel. La Rosehaie, c’est donc mon plus bel espoir bien que ce soit aussi mon cauchemar.
Comment vous définiriez-vous ? Drôle de façon que de parler de soi de la sorte. Disons simplement que je n’ai plus rien à perdre et tout à gagner. La crise ukrainienne m’a tout pris, que ce soit mes parents, mon futur ou ma maison et j’ai dû m’adapter sans poser de questions si je voulais avoir une chance de survivre. Je suis de cette façon beaucoup plus mature que les autres adolescentes de mon âge, je me suis endurcie. Bien évidemment, je n’ai pas toujours été dans une telle mentalité de survie. En Ukraine puis ensuite en Russie, j’étais plutôt normale, une fille simple passionnée de tennis avec des chances de réussites dans le domaine. Peut-être même que je suis encore cette même fille en beaucoup plus mature. Je ne sais pas tellement quoi vous dire de plus. En toute bonne sportive qui se respecte, j’ai un esprit de compétition aiguisé, une volonté de gagner et l’âme d’un vainqueur. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui m’a donné la force de partir de Moscou après la mort de mes parents. Je n’ai pas froid aux yeux et je sais ce que je vaux. Quoi d’autre ? Je dois avoir un instinct de survie supra-déployé pour avoir réussi à débarquer à Londres et réussi à intégrer une école prestigieuse de tennis en plein milieu d’année. Je dois aussi avoir un sacré culot spontané aussi, je ne vois pas pourquoi j’aurais été acceptée sinon. Il parait que je suis une fille intelligente et que je m’adapte vite aussi, c’est toujours bon à prendre.
10 lignes = 10 lignes dans la zone d'édition de texte, et non une fois le message envoyé !


L'histoire de votre -fabuleuse- existence

On the first page of my story, the future seemed so bright.

« Je ne veux pas oublier. Je ne veux pas me réveiller un jour en ayant oublié d’où je viens, je ne veux pas oublier toutes les épreuves que j’ai dû traverser pour arriver à la personne que je suis aujourd’hui. J’ai besoin de me souvenir, pour ne pas sombrer, pour mieux continuer d’exister, pour mieux exceller. Peu importe la douleur, j’ai besoin de m’en rappeler. »

Kiev, Ukraine + 1996 – 2005 + oh baby it’s a wild world, it’s cliché but like all clichés, it’s the truth.

L’Ukraine n’avait jamais été un havre de paix, n’avait jamais été à l’abri de l’influence de ses voisins européens, avait toujours été au centre des revendications aussi bien au temps de l’Hetmanat qu’à celui du règne de Catherine la Grande ou celui de Vladimir Poutine. Au final l’Ukraine n’était qu’un parfait exemple d’Etat représentatif des déchirements politiques entre pays limitrophes. Disputée par la Lituanie, l’Autriche, la Hongrie d’un côté et par la Russie de l’autre, le pays semblait n’avoir jamais connu de stabilité qui lui était propre. Du moins, telle avait toujours été la vision de Nikolaï Sedzierska qui s’était toujours représenté l’Ukraine comme un large terrain annexé par contrainte au géant russe, un peu avait pu l’être la Pologne avec le voisin allemand. Et comme aurait-on pu le blâmer pour avoir de telles pensées sur le sujet ? Au moins cet homme était lucide et avait vite compris que ce semblant d’indépendance proclamée en 1991 avec la chute de l’URSS n’était qu’un leurre malheureux créé dans l’espoir d’apaiser les cœurs des révolutionnaires ukrainiens et d’éviter des conflits inutiles à la manière de ceux intervenus pendant toute la période de la guerre froide les opposant aux Américains. Certes la chute de l’Union soviétique avait permis de récupérer plus ou moins le territoire d’antan sur un arrière-fond de continuité des avancées communistes préalablement installées, mais ce n’était pas assez et le souvenir de la première indépendance ratée après la chute de l’empire russe en 1917 était encore beaucoup trop présent dans son esprit pour lui permettre de se laisser aller à l’optimisme. Et pourtant, à la surprise générale Sedzierska avait épousé une Russe, c’était le monde à l’envers. Sauf que cette fille-là avait quelque chose de bien différent que l’oppresseur russe n’avait pas. Elle avait tout de suite compris et n’avait pas cherché à proclamer une quelconque suprématie. Elle avait su jouer la parfaite médiatrice, elle avait réussi à arrondir les angles d’une pensée a priori rigide et intangible avec sa grâce et sa sagesse qui l’habitaient derrière des traits d’une beauté russe parfaite. C’était presque marrant de voir qu’au final c’était la politique qui les avait réunis alors que ce n’était définitivement pas le sujet le plus facile à aborder à la base et que Nikolaï était bien loin d’abandonner ses idéaux et sa volonté pour son pays de se tourner vers l’Union europénne. Enfin je vous passe les détails de la relation et ne vous donnerai pas plus de précisions sur sa couleur politique, il fallait juste noter que tout avait commencé en 1992 au premier anniversaire de l’indépendance ukrainienne. Une date parfaite pour venir figer un attachement mutuel qui n’avait pas dépéri au fil des années. On pouvait même dire qu’avec le temps les idées révolutionnaires de Nikolaï s’étaient peu à peu apaisées pour venir laisser la place à une vie familiale des plus banales même si au fond de lui une volonté de dénoncer le gouvernement corrompu de son propre pays à cause de ses alliances douteuses avec la Russie le démangeait cruellement. Mais soit, Nikolaï essayait de garder ses idées noires pour lui et avait opté pour une vie plus simple. Mariage, travail qui permettait de toucher le salaire minimum…Rien de bien surprenant ou qui venait casser trois pattes à un canard pour un homme comme lui. Un contexte des plus banals pour une classe moyenne ukrainienne, qui était venu se conclure avec la naissance du premier enfant du couple. « Elle aura la grandeur et la beauté d’Anastassia, l’intelligence et la réussite d’Ariadna  et le comportement d’une Sedzierska. » Du moins c’était tout ce que Nikolaï souhaitait pour sa fille.

The exclusive interview of Ariadna Sedzierska, by the BBC Sport,
« L’Ukraine. Un pays beaucoup trop méconnu si vous voulez mon avis, largement dénigré, méprisé aussi. Allez savoir, au fond de moi je suis persuadée que vous êtes encore marqués par la guerre froide et que les clichés rattachés à mon pays natal n’en sont que les conséquences directes. Ou peut-être pas, je peux largement me mettre le doigt dans l’œil et ne tirer que des conclusions hâtives, après tout je n’ai pas vraiment de recul pour en juger de manière suffisamment effective. Enfin je ne suis pas là pour vous faire la morale ou pour poser des questions auxquelles je ne peux qu’apposer des hypothèses de mon propre cru. J’aurais simplement aimé vous dire que pour moi, l’Ukraine ne se résumait nullement pas à tous ces clichés que j’ai pu découvrir en débarquant en Angleterre ou dans ces films hollywoodiens qui vous lobotomisent le cerveau. Je ne nie nullement la présence de trafic de femmes, de ces pauvres filles qui finissent par faire le trottoir dans des pays occidentaux pour fuir leur misérable vie à Kiev, ou bien encore de la présence marquée d’un parti communiste directement importé de la période de l’URSS, mais pour moi l’Ukraine ne se résumait pas qu’à ça. Après tout, je n’avais qu’un regard d’enfant à l’époque, une enfant qui ne comprenait nullement toute l’étendue de la situation. Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai passé toute mon enfance dans les rues de la capitale à errer avec les autres chérubins de mon quartier. Rien de bien particulier jusque-là si ce n’est qu’à cinq ans j’étais déjà une vraie fille de la rue, une pauvre gosse qui passait ses journées à saluer les passants derrière le regard effarouché de sa mère. Et Dieu que j’aimais ça. J’étais sauvage, libérée de toutes contraintes et un brin insouciante, il est vrai. Mais quel enfant ne l’était pas à cet âge-là ? Toutes ces raisons avaient conduit ma mère à me surnommer ‘немного львица’ – ou petite lionne si vous en voulez la traduction anglaise. Il fallait dire que ça m’allait bien. En dehors de ma crinière dorée, je détestais être enfermée dans une cage. J’avais besoin d’air, de ma liberté. Et clairement lorsque l’on prenait le temps de regarder cinq minutes le trou à rat dans lequel nous vivions, il n’était pas bien difficile de comprendre la raison pour laquelle je préférais passer mes journées à explorer la capitale. Dire que mes parents n’étaient pas bien riches serait un bel euphémisme, ils luttaient chaque mois pour joindre les deux bouts et faire en sorte que notre appartement pas plus grand qu’un cagibi ne nous soit pas retiré. Mais malgré toute cette pauvreté dans laquelle je baignais, j’étais heureuse. Sacrément heureuse même. Mes parents s’aimaient et j’étais leur princesse, le reste m’importait peu. Je n’avais à peine conscience de leur condition misérable qui deviendrait peu à peu la mienne. J’avais la naïveté de croire que ma mère ne pouvait être qu’une tsarine russe – et la plus belle de toute – et que mon père était l’ukrainien le plus dégourdi de tous. Non clairement, jusqu’à mes cinq ans je vivais sur une autre planète, une planète peuplée de licornes et de paillettes dont je ne pouvais être que la princesse. Et le tennis dans tout ça ? J'y viens, ne vous en faites pas.»  

Tennis + you can't put a limit on anything. The more you dream, the farther you get.

"Bon anniversaire немного львица ». Le regard de l’enfant de cinq ans s’était illuminé d’un seul coup comme si toutes les merveilles du monde venaient d’être déposées dans ses mains frêles. Anastassia avait posé ses deux yeux bleus sur sa mère avec un sourire réjouit sur sa frimousse qui ne faisait pas défaut à sa bonne humeur quotidienne. Dire que cette enfant était une plaie ne serait pas lui rendre justice. Ses parents ne pouvaient tout simplement pas se plaindre, elle était tout ce qui avait de plus adorable dans ce monde et n’arrivait pas à se faire détester par quiconque. Non, ses parents avaient de la chance de l’avoir, ils auraient pu tomber sur pire. Pourtant, malgré son caractère absolument irréprochable, la jeune Ana ne tenait absolument pas en place et possédait un besoin évident de se dépenser pour évacuer un trop plein d’énergie qui pouvait venir frôler les symptômes d’une hyperactivité qui pour l’instant se manifestait par les jeux qu’elle pratiquait avec les autres enfants de son quartier. Sauf que les Sedzierska avaient fini par considérer que pratiquer un sport serait beaucoup plus approprié pour leur fille que de la laisser gambader dans les rues de Kiev avec ses semblables même si le regard d’un adulte bienveillant n’était jamais loin derrière pour les surveiller. Et puis le sport était une parfaite leçon de vie que ce soit au niveau de l’épanouissement, l’enseignement du fairplay, du respect d’autrui et du dépassement de soi. « Ooooh, je vais pouvoir jouer pour de vrai, comme tatie !  », s’était écrié l’enfant en déballant une raquette de tennis de son paquet cadeau. Depuis qu’elle avait vu la sœur de sa mère sur un court de tennis, l’enfant était devenue totalement obsédée par les petites balles jaunes qu’elle s’amusait à faire rebondir avec la seule paume de sa main en s’imaginant tenir une véritable raquette entre ses mains. Autant dire que le choix du sport par les parents avait été vite vu, quand bien même il entraînerait forcément des sacrifices… Il ne fallait pas se mentir, le tennis faisait partie des sports les plus chers à entretenir et les revenus des Sedzierska n’étaient pas bien exceptionnels pour en permettre un entretien des plus irréprochables. « Merciiiiiiiiiiiiiiiiii ! ».  Les remerciements de la petite étaient absolument sincères et chaleureux, ce qui avait au moins eu le mérite de réconforter les parents d’Anastassia dans le futur sacrifice qu’ils étaient prêts à faire pour elle. « Tant qu’elle aime ce qu’elle fait, c’est le principal. » Telle avait été la phrase de son père le jour où le tennis s’était imposé à eux. Et si seulement il avait pu imaginer à quel point de simples paroles l’emmèneraient aussi loin, il se serait peut-être rabattu sur le football de rue. Mais mis à part les frais onéreux qu’exigeait l’entretien des raquettes de tennis et autre affaires de sport, il était impossible de dire que les parents d’Ana regrettaient leur choix, et ce encore moins lorsqu’ils furent mis en contact pour le même agent qui avait découvert Maria Sharapova… Quelle classe, leur fille allait devenir une véritable championne, une princesse aux yeux de tous. 

The exclusive interview of Ariadna Sedzierska, by the BBC Sport

« Je serais bien incapable de vous expliquer pourquoi le tennis s’est directement imposé à moi comme une véritable évidence. A cinq ans je ne connaissais que ce que mes parents avaient bien voulu me faire découvrir. Plutôt logique me direz-vous. Je me souviens juste que j’avais besoin de bouger et que ces balles jaunes m’avaient captivée dès l’instant où mes yeux s’étaient posés sur elles. Ma tante m’avait pas mal influencée et les grands noms du tennis sont rapidement rentrés dans mon vocabulaire. Je ne saurais pas mieux l’expliquer si ce n’est que la passion ne m’a jamais quittée depuis. Je vis tennis, je respire tennis et je pense tennis depuis mon cinquième anniversaire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que mon talent n’a d’égal que ma passion. ça peut sembler vachement prétentieux mais je ne pourrais le dire d’une meilleure façon… J’ai enchaîné les tournois, les défaites ont rapidement fait place à toute une série de victoires… Et en 2004, après avoir remporté le championnat junior d’Europe de l’Est, j’ai été contactée par un agent qui m’a proposé une entrée dans une prestigieuse école moscovite. Je n’ai tout simplement pas hésité. Et je remercie bien évidemment mes parents qui sans eux mon rêve n’aurait jamais pu voir le jour en premier lieu.»




Moscow, Russia + 2005 – 2013 + nobody puts baby in a corner
L’immensité de la capitale russe avait fini par avoir eu raison de la jeune Ana, au plus grand malheur de son paternel qui voyait en cet acte presque une trahison. Sa propre fille partait vivre en Russie, territoire de l’oppresseur, le pays qu’il continuait de voir d’un sale œil malgré les nombreuses tentatives de sa femme pour lui donner une meilleure opinion de son pays d’origine. Il n’y a avait rien à faire, Nikolaï n’avait pas réussi à se faire à cette idée et c’était par dépit qu’il avait accepté d’envoyer sa fille unique étudier à Moscou, à neuf cent kilomètres de lui qui plus est. « Ça va lui permettre de découvrir ses origines russes, après tout elle possède la double nationalité. Elle sera une idée par elle-même sans que tu aies besoin de lui rabâcher la tienne constamment, fais-lui confiance. », avait tenté de le convaincre sa femme avec toute la douceur qui la caractérisait. Son mari n’avait rien répondu, se contentant simplement de grimacer sans prendre le risque de réanimer une nouvelle dispute sur arrière-fond politique Oh, il savait bien que son épouse n’avait pas tort dans le fond, seulement si Ana pouvait découvrir ses origines et se forger l’esprit en restant en Ukraine ça l’aurait arrangé… Mais à quoi bon désormais ? Il n’y aurait sans doute pas de meilleure opportunité qui se présenterait à leur fille pour sa future carrière de sportive et il fallait se rendre à l’évidence, les Sedzierska n’avaient pas les moyens de l’envoyer plus loin qu’en Russie, toujours cette foutue question d’argent dont ils se passeraient bien. Ce fut donc à même pas onze ans révolus que la jeune ukrainienne avait quitté ses chères rues de Kiev pour la première fois de sa vie pour rejoindre celles de la capitale russe, loin du regard protecteur de ses parents. Et la dernière chose qu’elle avait envie de faire était bien de les décevoir, elle qui se rendait bien compte de tout ce qu’ils pouvaient sacrifier pour elle.

***
Le mois de septembre était enfin arrivé, venant annoncer par la même occasion le début de l’année scolaire. Pour Anastassia, c’était le début d’une nouvelle vie et elle était bien incapable de dire si elle était plus excitée qu’effrayée à l’idée de rejoindre son école de tennis moscovite. L’excitation était plutôt logique – vivre de sa passion et s’améliorer dans son sport étaient vraiment plus attrayants qu’apprendre uniquement les mathématiques ou la physique-chimie – mais la jeune Sedzierska n’arrivait pas à effacer entièrement cette sensation de peur qui lui envahissait le bas du ventre dès qu’elle se rendait compte qu’elle allait être livrée à elle-même dans un pays qu’elle ne connaissait nullement jusque-là quand bien même elle en détenait la nationalité. Lorsqu’on regardait bien, Ana n’avait jamais rien connu d’autre que les rues de Kiev qu’elle connaissait comme personne d’autre, et vivre telle une vagabonde dans les rues de la capitale ukrainienne l’avait conquise… En définitive, ces rues n’étaient d’autre que sa véritable maison et devoir partir sans regarder en arrière lui arrachait un pincement au cœur. Surtout qu’elle ne connaissait presque rien de la Russie et qu’à ses yeux elle n’était qu’une joueuse de tennis parmi tant d’autres qui n’avait probablement rien d’exceptionnel. Quoi qu’il en soit, elle  n’avait maintenant plus le choix, il était trop tard pour faire marche arrière.

« Je vous préviens directement, je ne jouerai pas les bureaux des pleurs. Si vous êtes ici, c’est que vous l’avez voulu vous et vos parents alors n’allez pas vous en plaindre directement. Quiconque n’est pas satisfait avec cette politique fondamentale de l’établissement peu directement repartir dans sa campagne. Travaillez dur, progressez. Si vous êtes dans notre école c’est que vous avez le potentiel pour devenir numéro mondial dans quelques années. Pas de questions ? Je vous souhaite maintenant la bienvenue chez vous, ne nous décevez pas. »
Un frisson parcourut tout le corps de la blondinette, du bas du dos jusqu’à la nuque, avec en prime une moue des plus déconcertées sur le visage. Le discours du directeur de l’école avait eu le don d’avoir un effet exploisif sur l’ensemble de l’assemblée d’élèves qui n’osaient plus respirer. Et ils étaient censés apprendre et s’améliorer dans un contexte de peur ? C’était quoi, le goulag ? Voilà qui promettait au moins d’enseigner à la demoiselle un semblant de discipline qu’elle était loin d’avoir. Si sa première réaction fut de se demander dans quoi elle était tombée, la blonde dut reconnaitre des années plus tard que cette méthode s’était avérée efficace lorsqu’elle remporta ses premiers grands titres en junior jusqu’à la consécration ultime avec son titre en junior à Wimbledon et l’US Open en 2012.

The exclusive interview of Ariadna Sedzierska, by the BBC Sport
« Je me suis sérieusement demandée dans quoi je m’étais embarquée la première fois que j’ai mis les pieds dans cette école. [rires]. Je n’avais jamais connu de règles, toutes celles que j’avais pu entr’apercevoir n’étaient que celles que je m’imposais moi-même ou celles que je pouvais remarquer chez les autres. Mais que ce soit avec mes parents ou dans ma rue, je n’avais jamais véritablement connu de contraintes qui m’empêchaient de faire ce que je voulais. Alors autant dire que rentrer dans une école qui ne demandait que discipline et rigueur m’a pas mal perturbée dans mes habitudes à tel point que j’ai failli faire marche arrière à la fin du discours du directeur ! Heureusement que mon bon sens m’a dit de ne pas le faire et de m’accrocher. Je ne voulais pas décevoir mes parents alors qu’ils avaient fait d’énorme sacrifice pour me faire plaisir et pour me soutenir dans une carrière sportive qui n’arrangeait pas tellement leurs affaires. Mon père a eu beaucoup de mal à me laisser partir à Moscou qui plus est. Outre son aversion pour le comportement politique des russes, il supportait mal l’idée de ne pas pouvoir me voir évoluer sous ses yeux alors que c’était grâce à eux que je pouvais vivre mon rêve. Je ne pourrais jamais leur être suffisamment reconnaissante pour cette raison, ils ont tout fait pour moi. Inutile de préciser que je leur ai dédié mes victoires à Wimbledon et à l’US Open, un trophée pour chacun ! [rires]. »


On the road, Poland, Germany, France + 2013  + “tennis just a game, family is forever”, Serena Williams
« 21 novembre 2013, Viktor Ianoukovytch refuse le partenariat oriental proposé par Bruxelles et se tourne vers Poutine pour son union douanière. A Kiev, la place de l’indépendance a été prise d’assaut par les Ukrainiens pro-européens qui voient en l’acte de Ianoukovytch une véritable trahison. La violence des réponses des forces de police pour tenter de calmer le mouvement est sans appel, de nombreux morts sont à déplorer. »

La nouvelle avait eu l’effet d’une véritable bombe pour Anastassia. Bien sûr, la demoiselle était vaguement au courant de la situation politique dans ses deux pays, mais elle ne pensait pas que ça irait jusqu’à provoquer de violentes insurrections de la sorte. Tout ce que son père avait bien pu lui dire depuis toute petite commençait à prendre du sens. La domination russe, l’influence européenne, le tiraillement de la population entre ces deux courants radicalement opposés… Les paroles de son père venaient tout simplement illustrer une nouvelle réalité et en cet instant la blonde n’était pas sûre si c’était une bonne nouvelle ou un véritable cauchemar. D’un côté, elle était contente de voir que le pays se battait pour ses droits et contre la corruption de ce pseudo président qui avait été élu de manière frauduleuse ; mais d’un autre côté, elle ne pouvait s’empêcher d’être envahie par une peur bleue. Ses parents étaient à Kiev… Son père était clairement un opposant du régime ! Et si jusque-là il avait eu l’intelligence de se taire et de restreindre ses pensées qu’à un cercle privé d’amis, il était clair que cette fois-ci il saisirait l’opportunité de faire entendre sa voix pour mener l’opposition de plein front. Et bien évidemment, en dehors de ses parents, elle ne pouvait s’empêcher de penser à elle. Elle qui était alors protégée dans son école de tennis, loin de tous ces conflits qui la dépassait, se retrouvait en première ligne. La fille d’un ukrainien, contestataire du régime, pouvait clairement foutre en l’air tous les plans de Poutine, il y avait largement mieux comme situation. Elle n’avait plus qu’à espérer que ça passe…ou alors elle devrait fuir et continuer son enseignement ailleurs quitte à changer d’école et de commencer sa carrière professionnelle dans un pays neutre où elle serait en sécurité.

« Décembre 2013, les manifestations jusque-là restreintes à la capitale ukrainienne envahissent la province. Ianoukovytch peut-il continuer à ignorer son propre peuple ? Les morts ne cessent d’orner les rues ukrainiennes… En parallèle, l’opposition parle d’une libération immédiate de Ioulia Tymochenko, emprisonnée depuis 2011 pour « abus de pouvoir » - y lire pour opposition du régime de l’actuel président. Quid des manifestations ? Une révolution ? Une séparation entre pro-russes et pro-européens ? »

« Ils sont morts. » La phrase retentit comme une sentence qui ne cessait de tourner en boucle dans sa tête. Non, ils ne pouvaient pas, ils n’auraient pas pu la laisser seule alors qu’elle était si facilement à la merci des autres. Elle n’avait même pas encore dix-sept ans, elle ne pouvait pas être orpheline, il devait y avoir une erreur quelque part. En voyant la panique qui envahissait Anastassia, le directeur de l’école reprit son discours de plus belle en lui tapotant amicalement la main en signe de réconfort. « La nouvelle vient de tomber aujourd’hui, je suis désolé. Une contestation a mal tourné, la police ukrainienne a tiré sur une dizaine de personnes au hasard dans la foule. Vos parents et votre tante se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. » La blonde avait beau entendre ce que lui disait son interlocuteur, elle était toujours aussi choquée et des dizaines de pensées différentes envahirent son cerveau. Qu’allait-elle faire sans aucune famille ? Pouvait-elle au moins retourner à Kiev pour les funérailles ? Etait-elle obligée de fuir ? Devait-elle le faire ou devait-elle simplement l’ignorer et faire semblant de soutenir le gouvernement russe pour être à l’abri de possibles représailles ? Tant de questions et aucune réponse. Elle n’avait que seize ans, elle était trop jeune pour devoir décider de son futur en quelques jours… « Le notaire nous a fait parvenir votre part d’héritage par lettre d’huissier. » Super, elle touchait un merveilleux héritage qui ne devait pas monter à plus 200,000 roubles, ça ne l’aiderait pas vraiment sur le long terme, elle avait gagné plus avec la prime de Wimbledon et de l’US Open. « Et je n’aime pas vraiment devoir vous dire ça maintenant Anastassia, mais votre nom n’est pas très bien vu ces-derniers temps. Il s’est avéré au cours de l’enquête judiciaire qui a suivi la mort de vos parents que votre père était un opposant virulent du régime et qu’il aurait pas mal compromis de nombreuses actions du gouvernement russe à Kiev… » C’était du n’importe quoi, on nageait en plein délire. « Non. », répliqua simplement l’adolescente en guise de protestation, tout ce qu’elle avait réussi à sortir de sa bouche. C’était la corruption du régime qui agissait encore et toujours, c’était injuste. « Je m’en vais. », conclut-elle ensuite avant de se lever abruptement en prenant soin de prendre l’enveloppe qui scellait son héritage. Le soir-même, elle se retrouvait dans la neige et le froid hivernal de Moscou, à la recherche de la seule personne qui pouvait l’aider, la seule en qui elle avait confiance, la seule qui lui restait.

***
« Faisons-le. Ils sont morts, je n’ai plus rien qui me retient. Le tennis n’est qu’un jeu, la famille c’est pour toujours. Ils m’ont pris ma famille, le tennis je n’ai pas besoin d’eux pour le pratiquer. Aide-moi Nina, je n’ai plus que toi. » Et sans qu’elle ne s’y attende, des larmes étaient venues s’écraser sur ses joues. Elle ne pleurait jamais, absolument jamais, et voilà qu’elle avait l’impression désagréable d’avoir un fardeau qui lui écrasait les épaules. Son monde s’était écroulé et elle battait tellement fort pour ne pas tomber à son tour qu’elle commençait tout simplement à craquer. Pauvre Ana. Tout ce qu’elle avait trouvé de mieux à faire avait été de se tourner auprès de la seule amie qu’elle n’avait véritablement eut à Moscou. Antonina, Nina pour les intimes, une anglo-ukrainienne qui avait fui sa misérable vie pour tenter de se reconstruire chez les Russes mais qui avait fini par tomber sur encore pire. Résultat, Nina lui avait proposé il y avait quelques mois de ça de partir avec elle en Angleterre, à côté de Londres où vivait sa grande sœur. A l’époque, Anastassia avait été obligée de refuser à cause des tournois qu’elle avait en préparation et de ses parents mais maintenant… Qu’est-ce qui pouvait la retenir ? Rien. « Laisse-moi le temps de demander des faux papiers et on part directement. », répondit la dite Nina. « Reste ici en attendant. Ne t’en fais pas Ana, je me porte garante pour ta carrière. » Sa carrière… Pour l’instant c’était bien le cadet de ses soucis, le sang de ses parents était encore beaucoup trop frais sur les pavés la place de l’indépendance de Kiev pour qu’elle puisse réussir à penser à ses raquettes de tennis. « Non, pas Ana, cette fille n’est plus. C’est Ariadna maintenant. Ariadna Sedzierska. Et j’aurai ma revanche pas besoin de se porter garant. » Nina acquiesça sans poser de questions. Cinq jours plus tard, elles étaient toutes les deux en route pour l’Angleterre.


Poland, Germany, France, London + you can carry it with you if you want to survive
The Ariadna’s travelogues

"Day 1, 19 décembre 2013. Nina a réussi à nous obtenir des semblants de papiers qui apparemment devraient nous aider à arriver en Angleterre. Je n’ai pas tout compris ce qu’elle m’a expliqué mais je suis lui fais confiance et je n’ai toujours pas l’esprit assez clair pour vraiment comprendre ce qu’elle m’a dit sur le trafic clandestin. Elle aura de toute façon moins de problème que moi à obtenir la nationalité anglaise étant donné ses propres origines. Je dois bien reconnaitre que je ne sais pas trop dans quoi je m’embarque et si ça aura une quelconque conséquence sur ma future carrière pour l’instant je m’en fiche. J’ai décidé de quitter la Russie une fois pour toute, j’ai décidé de quitter un pays qui de toute façon ne voulait plus de mon nom et qui aurait été prêt à me sacrifier dans une quelconque de leur stratégie pour reprendre le contrôle sur l’Ukraine et la Crimée. Je veux juste réussir à passer à autre chose et continuer à m’entrainer pour mes parents. C’est ce qu’ils auraient voulu et je ne compte toujours pas les décevoir.

Aujourd’hui était le premier jour de notre départ. Nous avons quitté Moscou à l’aube pour prendre le premier train qui nous emmenait le plus proche de la frontière. D’après ce que m’en dit Nina, c’est l’étape de notre trajet la plus simple car nous serons encore en règle. La Biélorussie ne devrait pas poser trop de problème non plus. C’est la traversée de la Pologne, l’Allemagne et de la France qui l’effraie de plus. Je suis plutôt confiante, si nous arrivons à faire bonne figure les autorités ne se douteront de rien. Je veux dire, pendant les vacances de Noël nous pouvons facilement nous fondre dans la masse de touristes ou de filles de passage venant rendre visite à des proches parents... J’ai l’espoir que nous ne nous ferons pas contrôler. Au pire, nous avons prévu des plans de secours. J’ai bon espoir. Et nous n’avons plus le choix, aucune de nous deux ne pouvons retourner en Russie ni même en Ukraine tant que le conflit sera passé aux oubliettes. »

« Day 5, 23 décembre 2013. Comme prévu, la Biélorussie n’a pas posé beaucoup de problème. Nous sommes arrivées à Varsovie aujourd’hui où un bus devra nous emmener à Berlin avant d’en prendre un autre qui devrait nous permettre de franchir les frontières françaises sans trop de problème. Nina a pris le soin de réserver des bus qui ne permettent pas de clairement nous identifier et avec nos faux papiers nous n’avons pas grand-chose à craindre tant que nous ne posons pas de problème. C’est plus la traversée de la Manche qui risque d’être problématique mais une bande de clandestins déjà en France sont censés nous accueillir et nous donner des conseils pour réussir notre « voyage » en toute sécurité. Je lui fais confiance. »

« Day 8, 26 décembre 2013. Il y a encore un peu plus d’un mois, je n’aurais jamais cru que je fêterais Noël ainsi que mon dix-septième anniversaire sur une plage de Normandie en compagnie de clandestins prêts à partager leur expérience avec moi. Certains ont été impressionnés de voir qu’une fille comme moi pouvait se retrouver dans le même état qu’eux. Avec mes victoires à Wimbledon et à l’US Open en junior, j’avais un futur tout tracé et déjà une reconnaissance que certains prenaient toute une vie à avoir. Je n’ai jamais vu autant de sympathie et de solidarité dans un même groupe, à peine étions-nous arrivées et avais-je raconté abstraitement mon histoire que ces gens m’ont soutenue et m’ont dit de ne surtout pas abandonner mon rêve de carrière. J’aimerais les croire, vraiment, mais je ne vois pas tellement comment une future clandestine pourrait faire réussir professionnellement en Angleterre. Ils ont au moins eu le mérite de m’offrir du courage et de l’espoir pour mon anniversaire, ce qui est déjà pas mal. »

« Janvier 2014, l’Europe et les Etats-Unis soutiennent les opposants ukrainiens et remettent en question la légitimité du pouvoir de Ianoukovytch. A Kiev, les manifestations continuent d’envahir les rues de la capitale. Les opposants appellent clairement à la destitution du président ukrainien et ne comptent pas abandonner la lutte.»

« Day 16, 3 janvier 2014. Nous sommes restées une longue semaine en Normandie, le temps de trouver un moyen de traverser la Manche sans finir noyées. Il semblerait que Nina ait réussi à soudoyer un petit bateau de marins, je ne sais trop comment. Le temps qu’elle trouve un moyen de nous assurer un futur, j’ai eu l’occasion de déchiffrer la presse française pour en apprendre davantage sur la situation en Ukraine. Voir que les pays occidentaux nous soutiennent m’a pas mal réconfortée, je ne saurais vraiment l’expliquer. ça prouve au moins que certaines personnes s’intéressent à nous et croient en notre cause, que nous sommes pas seuls à nous battre. J’ai du mal à m’inclure dans la bataille des autres mais je n’ai pas tellement le choix, une gamine de dix-sept ans dans une telle crise ne servirait pas à grand-chose et je pense clairement être plus utile ailleurs qu’à Kiev. Je défends notre cause depuis l’étranger et c’est déjà pas mal. Si tout se passe bien, nous serons en Angleterre demain et nous arriverons à Rose Hip quelques heures plus tard. J’ai hâte que ça se termine. »

London, England + 2014 + it’s a new dawn, it’s a new day, it’s a new life and I'm feeling...good.

Londres. Une nouvelle capitale européenne pour tout recommencer loin des bruits d’insurrection qui prenaient de plus en plus d’ampleur en Europe de l’Est. Au moins Londres lui apporterait du réconfort et un semblant d’espoir qui pouvait lui permettre de reprendre là où elle avait tout laissé. Et lorsqu’on faisait un premier bilan de sa situation après quelques jours passés en Angleterre, ce n’était pas trop mal. Une fois à Londres, Ariadna s’était mise à arpenter les rues comme à sa vieille habitude. Malgré son statut de clandestine, elle avait l’impression d’être plus libre que jamais, il n’y avait qu’en tant que vagabonde qu’elle se sentait vivre – en dehors du tennis bien évidemment. Le tennis, parlons-en. Le fait de ne plus tenir de raquette tous les jours au bout des doigts lui manquait affreusement, c’était comme s’il manquait une partie d’elle-même. M’enfin, ce n’était pas raisonnable de penser à ça dès maintenant, ce qui comptait était sa survie. Et en bonne survivante qu’elle était, Ariadna avait d’abord suivi Nina à Rose Hip et dans la Rosehaie où elle avait pu découvrir les miséreux qui peuplaient les lieux. Elle n’était pas bien différente d’eux, peut-être était-ce pour cette raison qu’elle n’avait pas eu de mal à s’y faire une place. Elle s’était même fait des amis en dehors de la sœur de Nina, tiens. Il y avait eu Evanna, une jeune Russe de son âge qui n’était d’autre que son premier coup de foudre amical. Cette fille lui ressemblait pas mal et l’avait aidé de nombreuses fois à échapper à la police lorsqu’elle était en train de revendre des produits volés qui l’auraient livré à un contrôle d’identité certain. Il y avait ensuite eu Satine qu’elle avait rencontré par l’intermédiaire d’Evanna et son frère et qui l’avait tout de suite prise sous son aile. En définitive, sans Evanna tout aurait été encore plus compliqué. Et c’était même grâce à la jeune femme qu’Ariadna avait réussi à intégrer l’école de tennis la plus huppée d’Angleterre et qui avait formé entre autre le célèbre Andy Murray. « Vous voulez rentrer dans notre école pour votre dernière année en plein milieu du moins de février ? » La question du directeur de l’établissement indiquait clairement qu’elle devait être folle de lui formuler pareille demande mais Ariadna n’avait pas le choix et tentait simplement le tout pour le tout. « Je peux vous affirmer que vous ne le regretterez pas. Essayez de vous souvenir de Wimbledon et l’US Open de 2012… Je n’aime pas trop me vanter mais vous devriez vous souvenir de moi et ça devrait être un honneur pour vous de m’accueillir chez vous alors que j’étais dans une école beaucoup plus prestigieuse que la vôtre qui ELLE m’a permis de remporter de prestigieux tournois en grand chelem sans compter tous les autres autour. Réfléchissez bien. » Il y était allé clairement au culot mais c’était quitte ou double… Et si elle savait bien une chose pour sûr, c’était qu’elle n’était pas en position de force, surtout s’il découvrait le pot-aux-roses sur sa venue plus que discutable sur le sol anglais. Ce fut néanmoins une tentative payante puisque deux jours plus tard elle fut recontactée et acceptée dans l’école.

« 22 février 2014, Ianoukovytch, en fuite après avoir donné sa destitution. Le début d’une nouvelle ère ? »

Une nouvelle ère… Du moins c’en était clairement une pour Ariadna. Sa double vie n’était pas facile à gérer et ça n’avait été qu’une question de temps avant qu’elle ne soit découverte par quelqu’un autre que par ses amis proches. Et cette fameuse personne à l’avoir percée à jour n’était d’autre que Lennon van Houten, une jeune avocate brillante qui n’avait pas mis plus de cinq minutes à comprendre sa situation. Et à son plus grand soulagement, Lennon s’était proposée de la défendre et de l’aider à obtenir de véritables papiers en Angleterre. Sans oublier que Lennon avait également géré toute la paperasse administrative de son école de tennis pour que sa couverture soit bien protégée. La prochaine étape, obtenir le statut de réfugiée politique. C’était une survivante, elle y arriverait.




qui se cache là-dessous ?


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Découverte du forum : DC de Lisbeth parce que je suis super faible dès que j’ai des idées.

Fréquence de connexion : Tout comme avec Lisbeth.

Votre avis sur Rose Hip : A votre avis Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  972553716.


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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 15:30


Re-bienvenue mon cactus  Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2534041277 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2534041277 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2534041277 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2534041277 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2534041277 

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 17:22


JOTEM Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2992325656 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2992325656

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 17:39


Re-bienvenue donc apparemment Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2639794762
Elle est super jolie !

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 17:46


Je me disais que ton histoire était vachement courte pour ce que tu faisais d'habitude, mais en fait elle est pas écrite encore Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  628522720
Rebienvenue pitiponk Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2283371086

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 18:14


Satine > Merci ma pastèque ! Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2639794762

Lennon > Je t'aime aussi Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2992325656. Hâte de jouer notre lien ! Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2283371086

Joe > C'est toi qui parle avec Zoella quoi Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  972553716. Merci en tout cas Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2283371086

Ezeckiel > Oulà non, je ne suis pas encore rendue t'inquiète pas t'auras de la lecture Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  3144677720. Merciii Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2441303176.

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 18:20


Yaay j'aime la lecture Cool

Liam S. Morris
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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 21:36


Ouééé ce scénario est trop cool ! Le lien avec l'actualité je trouve ça super intéressant ! Rebienvenue Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2949623700

A. Ariadna N-Sedzierska
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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 22:51


Ezeckiel > J'espère que je ne te décevrai pas ! Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  4235668849

Liam > Merci beaucoup Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2639794762. J'ai pas mal été fascinée par l'Ukraine effectivement (enfin je pense que ça se voit Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  3144677720).

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 22:55


Tu sais bien que tu ne me déçois jamais Cool

Megara A. Hawpkins
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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyVen 4 Juil - 22:56


Haha le voilà donc ton dc ! xDD Il étant temps *sort* Aaaah la faiblesse des DCs...  Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2949623700  c'est a plus belle des faiblesses xDD

Excellent choix of course, REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUE !!! :string!

Bonne chance pour ta nouvelle fiche !  Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2812346415 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  910336731 

A. Ariadna N-Sedzierska
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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptySam 5 Juil - 1:07


Sven > Tu me flattes toujours trop Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  3144677720.

Meg > Tu connais ma capacité de résistance qui ne dépasse pas le contenu d'une cuillère à café ! Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  3144677720. Merci en tout cas  Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  331303832.

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptySam 5 Juil - 7:15


le chouette choix de scénario ! Franchement, il est cool. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2586240292 Rebienvenue. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2992325656 

A. Ariadna N-Sedzierska
▲ I'm A. Ariadna N-Sedzierska

unicorn
LETTRES D'AMOUR : 158
DATE D'ARRIVEE : 04/07/2014
AVATAR : Elle Fanning
ÂGE DU PERSONNAGE : 17 ans.
JOB, ETUDES : Future tenniswoman professionnelle.
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Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: une pyromane made in Chanel (lisbeth)
DISPONIBILITÉ POUR RP : ask and see.

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyMar 8 Juil - 2:27


Merci beaucoup Elizabeth Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2639794762 Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2283371086

Je pense avoir fini, alléluia ! Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  3144677720

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▲ I'm "Nina" F.N. Slobojanine

LETTRES D'AMOUR : 284
DATE D'ARRIVEE : 29/05/2014
AVATAR : emma stone
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MES AUTRES VISAGES: aucun
DISPONIBILITÉ POUR RP :

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyMar 8 Juil - 6:05


Parfait, comme toujours Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2992325656

Sven V. Ström
▲ I'm Sven V. Ström

killingwolf
LETTRES D'AMOUR : 1299
DATE D'ARRIVEE : 18/05/2014
AVATAR : BOYD HOLBROOK
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
JOB, ETUDES : Gérant d'un service d'escort et dealer
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Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: EZECKIEL & EWILAN
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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyMar 8 Juil - 15:56


C'était pas assez long Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  382923597 Blague à part, je ne sais plus quoi dire tellement tes fiches sont TOUJOURS parfaites. J'ai aimé que tu parles d'Evanna, j'ai aimé voir la recherche hallucinante que tu as dû faire pour écrire cette histoire et que tout concorde avec les problèmes actuels de l'Ukraine ... Non vraiment, c'est une merveilleuse fiche. Et MERCI de rajouter un peu des licornes dans ce monde Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2586240292

N'oublie pas de réserver ton avatar et amuse-toi bien ! Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2283371086

A. Ariadna N-Sedzierska
▲ I'm A. Ariadna N-Sedzierska

unicorn
LETTRES D'AMOUR : 158
DATE D'ARRIVEE : 04/07/2014
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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  EmptyMar 8 Juil - 16:15


Je ferai le double pour toi la prochaine fois alors Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  3144677720.
Merci, t'es adorable et je suis contente de voir que l'histoire est appréciée Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  2992325656. Licorne toujours Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  4235668849. Encore merci  Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  331303832 

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MessageSujet: Re: Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt. Ariadna + we're the nobodies, wanna be somebodies...but now I know I am forever dirt.  Empty


 

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