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 cassandre ✣ move on to the next chapter

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B. Monroe Osborne
▲ I'm B. Monroe Osborne

wildfeline
LETTRES D'AMOUR : 16
DATE D'ARRIVEE : 28/07/2014
AVATAR : rian van gend (by .Reed)
ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-deux ans.
JOB, ETUDES : quelques petits boulots de temps en temps
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t341-i-built-the-bars-out-of-bott..

Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES:
DISPONIBILITÉ POUR RP : libre

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MessageSujet: cassandre ✣ move on to the next chapter cassandre ✣ move on to the next chapter EmptyDim 3 Aoû - 7:24



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Hurlements. Hurlements de colère. Hurlements internes. Tu te recroquevilles, comprime ta poitrine, pour éviter à ton cœur de pousser. Voilà que monsieur veut battre. Voilà que monsieur veut plus de place. Et toi, tu étouffes. Tu crois que le temps s’est arrêté. Tu ne sais plus si Cassandre est parti il y a cinq minutes, trois heures, ou bien il y  a mille ans. Est-ce qu’il est parti ? Tu t’interroges un instant. Perdu. Egaré au fond de tes pensées. Peut-être que tu ne l’as même pas entendu s’en aller. Peut-être qu’il est toujours au fond de votre lit. « Cassaaaaandre ? » que tu as gueulé, pas tellement rassuré. Sans savoir quoi penser. Tu voudrais que ta tête cesse de déconner. Deux secondes. Tu t’es levé pour te servir un verre. Le monde a tourné. Quelques secondes. Tu as voulu le vider cul sec. Le verre. Tu as grimacé. Il est quelle heure ? Tu es là depuis combien de temps ? Qu’est-ce que tu as fait hier ? Il y a cinq minutes ? Sur le canapé, le temps s’est arrêté. Tu regardes l’univers qui t’entoure, désemparé. Les questions se bousculent dans ta tête. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu crois que quelque chose s’est déréglé. Soudainement, ce monde manque d’intérêt. « Cassandre ? T’es là, ou quoi ?! » Tu râles. Tu sais plus. Tu es perdu. Tu veux lui crier dessus. Pour te sentir vivant. Pour ressentir quelque chose. Vraiment. Tu as voulu te rouler une clope. Tu as farfouillé dans le salon à la recherche d’un paquet plein. Avec désespoir. Tu crois qu’il n’y avait plus rien. Tu soupires. Tu grognes. C’est fatiguant. Tu trouves. Papier plastifié. Once d’espoir. Faux espoir. Tes doigts tremblent, et tu frappes du pied, fortement agacé. Tu as fini par balancer un paquet vide sur le sol, rageusement.

Ton corps s’est trainé jusqu’à la chambre à coucher. La chambre des péchés. Tu te tiens aux murs, épuisé. Fatigué de cette journée qui n’en fini jamais. Tu t’es effondré sur le matelas. Un soupir t’a échappé. Puis tu as grogné. « Cassou … T’as pas une cigarette ? » Tu marmonnes. Peut-être que tu aurais mieux fait de lui demander un paquet tout entier. Tu te redresses un peu. Agacé à l’idée de rester dans ce lit. Tu t’es avancé jusqu’à la fenêtre. Pour regarder à l’extérieur. Pour essayer de te repérer. Temps gris. Sans information réelle. Tu t’es avachi, lassé. Contre la vitre. Tu poses tes sales pattes dessus, pour t’appuyer. Pour te rapprocher. Peut-être que tu voudrais passer au travers et te laisser tomber. « Et de toute manière … Tu peux pas bouger ton cul et aller me chercher des clopes ? » Tu demandes. Tu t’es tourné vers lui. Avec espoir, peut-être. Tu crois que tu irais les chercher toi-même seulement s’il était crevé dans les draps défaits. Mort, décomposé. Bouffé par les insectes, et habité par quelques autres monstruosités. Décharné. Viande avalée. Dévoré. Dégageant une odeur nauséabonde dans toute l’entrée. « Puis si tu pouvais ramener de quoi boire, aussi. » que tu ajoutes. Pour qu’il comprenne. Pour qu’il se décide et qu’il cède. « S’il te plait, hum .. ? » que tu murmures, avant de revenir t’affaler sur le lit. Tu gémis un peu, avant de te tortiller contre lui. Pour l’inciter. Pour lui faire miroiter, dans ses espoirs déchus, une once de possibilité. Comme s’il pouvait avoir quelque chose. Comme si tu allais lui offrir ce qu’il attendait. Sourire cassé. Les doigts qui tremblent encore un peu. Tu l’observes à la dérobée. Le voilà faible. Affaibli et ancré dans toute son inutilité.

« Puis pourquoi t’es pas levé, d’ailleurs ? Il est quelle heure ? » que tu demandes. Plus agressif, peut-être. Tes mains viennent le pousser pour qu’il réagisse. Pour qu’il s’agite et qu’il se décide à bouger. A se lever et t’obéir. Encore une fois. Encore pour quelques jours, quelques mois, quelques années. Tu grognes un peu, guère satisfait. Avachi sur le flanc. Fatigué. Tu lui donnes quelques coups de pieds dans les jambes. Pour le pousser du matelas. Pour le repousser loin de toi. Tu tires les draps vers toi. Tu t’y enroules. Pour l’exposer à l’air froid. Ton univers glacé. Dont tu n’arrives pour à te soustraire. Pour tenter de récupérer. Un peu de chaleur. Quelque chose de vrai. Quelque chose de vivant. Un peu d’énergie pour ton cœur gelé. « Allez, là .. Qu’est-ce que tu fous ? Tu vas même pas bosser ? » Parce que c’est pour ça que vous êtes là. Pour que monsieur puisse revenir vers son papa. Faiblard. Tu serres les poings, rien que d’y penser. Connard. Il t’a bouffé ta liberté. Il t’a emprisonné là, sur le canapé, pour attendre qu’il rentre. Tu n’existes plus. Tu n’existes pas. Puisque tu ne peux aller nulle part. Puisqu’il t’a enfermé. Coupé des autres, coupé du monde, coupé de la réalité. Il cherche peut-être lentement à te tuer. A te laisser te noyer. Tu as la tête plongée sous la surface sale et aqueuse. L’eau visqueuse t’empêche de respirer. Tu te laisses faire, pourtant. Tu te laisses étouffer. Sans trop te rebeller. Tes pieds froids et nus viennent encore le titiller. Peut-être trop dépité. Peut-être trop faible. Peut-être trop réconforté dans cette existence d’oublié. Pauvre pédé. « Lève-toi ! » Soubresaut de volonté. Violence dans ta voix éraillée. Et tes poings serrés viennent frapper le corps de l’intéressé.


Cassandre de Montherlant
▲ I'm Cassandre de Montherlant

sneakyfox
LETTRES D'AMOUR : 14
DATE D'ARRIVEE : 28/07/2014
AVATAR : Ash Stymest
ÂGE DU PERSONNAGE : 23 ans
JOB, ETUDES : Sans emploi depuis qu'il à quitter l'entreprise familiale. Il va s'y remettre.
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MessageSujet: Re: cassandre ✣ move on to the next chapter cassandre ✣ move on to the next chapter EmptyJeu 7 Aoû - 16:13




i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

Le soubresaut de mon torse qui retombe sur le matelas. La respiration écourtée, le silence perturbé. Et ça respire en rasoir dans la gorge, le sourire acide, les yeux acides. J’ai de l’acide dans les yeux tu sais, ça se voit en marée quand je respire, quand je pose mes yeux contre toi, toi le morbide, l’infâme créature, quand je te fixe les yeux remplis d’espoir. Moi j’ai l’espoir au fond de l’âme, mais j’ai un rasoir dans la trachée, et ça fait mal, ça irrite les cordes vocales. Alors j’use ma voix, je l’use là contre toi a tenté de crier contre notre liberté, contre une idée de nous deux, l’un avec l’autre. J’ai la voix usée tu sais, et le gout de métal dans la bouche comme un dernier signe avant-coureur de la proche fin. J’suis en hémorragie, et toi tu me regardes toujours avec ces même yeux déterminés, toujours avec ce foutu regard cinglé qui m’incite à ne plus t’aimer. Pourtant je t’aime, regarde combien j’ai les yeux qui percent en toi, je te transperce tu sais, et mes dents de charogne vont te bouffer les os. J’vais faire de tes côtes un calice mon cœur, je pourrais cueillir le remède au travers de ton cœur, j’vais y boire le saint-Graal de to sang, m’abreuver de toi comme la biche de l’eau pour étancher sa soif. « Cassaaaaandre ? » que tu as hurlé. T’es perdu sans moi, faudra bien que tu l’avoues, doux agneau cherchant son repère. T’es un incapable Monroe, un lâche de plus qui tente d’aimer alors qu’il devrait brûler. Brûle, brûle incapable, brûle par tes péchés, dieu ne t’a pas conçu pour aimer ainsi. Mais toi tu aimes en demeuré, tu berce mes rêves d’illusions pour mieux t’accaparera mes biens. Traitre. Moi je soupire, tousse de nouveau, la fièvre au corps. Ce soir j’ai la fièvre de tout tu sais, j’ai la rage contre moi, la lèpre, la malaria. J’suis atteint du sida, puis du cancer, du venin de la vipère qui parcourt mon sang brûlant. J’ai la gangrène de toi, toi tu sèmes tes gênes contre moi, et mes membres à moi se tuméfient de plus en plus. J’ai mal, et toi tu sais pas non, que j’ai mal de toi, mal du monde, et qu’entre autre, je suis malade. Cassandre il est pas là ce soir, dis bonjour à son zombie, j’vais devenir vampire, j’vais devenir l’ombre. D’un geste lasse je frotte mes yeux d’un revers de manche, les membres tremblant sous l’effet de la fièvre. Tu me rends fiévreux, j’vais mourir, éloigne toi, tu pourrais partir avec moi. Partir dans le monde des morts, toi et moi. « Cassandre ? T’es là, ou quoi ?! » Aucune réponse. Peut-être que ma voix ne me le permet pas. Je sens ma gorge se serrée quand je tente de bailler, je sens les picotements recommencer. Je peux plus parler, ou si je parle ce sera en muet, j’vais parler en muet, avec le cœur, avec les yeux, les lippes fermées à jamais. De toute façon, ça change que j’sois là ? J’suis quoi pour toi ? J’suis quoi dis-moi ? J’ai les yeux qui pleurent tout seul, ma position signalée par un éternuement suivit d’un mouchoir me permettant de me moucher. Tu entends ? C’est le diable qui entre en moi, t’as bien joué ton jeu tu sais, il est en moi le diable, le salop.

« Cassou … T’as pas une cigarette ? » Sourire glaciale et fatigué contre mes lèvres quand je te vois apparaître dans l’encadrement de la porte. Je délire, mais t’es divin devant moi mon cœur. Viens, prends-moi pour toujours. Baise mes lèvres, emmène-moi en enfer, si c’est ce que tu veux. D’un geste très lent, suivit d’une quinte de toux je te montre la table de chevet, ou une cigarette devrai sûrement traînée encore. J’suis comme ça, faut pas m’en vouloir, je tiens à toi. Tu le sais d’ailleurs, c’est probablement pour cela que depuis trois ans tu profites de la situation. T’es un assisté, un handicapé mon gars, j’fais que t’aider, sans rien en retour, même pas malade. Quelle bonté d’âme dis. T’es sublime comme personne. « Et de toute manière … Tu peux pas bouger ton cul et aller me chercher des clopes ? » Soupire, je tente d’ouvrir la bouche, mais je tousse de nouveau, m’arrachant la trachée. J’vis cracher du sang tu sais, et ce sera pas beau à voir si tu continues. « Je me sens pas bien Monroe.. » que je sors en français, le temps que tu déchiffres, j’aurais le temps de mourir. Tu vas sûrement crier, mais au moins, tu me permettras de pas entendre ta voix hurlée pendant deux minutes. T’aimes pas le français dis ? Le français il est beau, il chante un peu, je murmure en anglais pour traduire « Vas y tout seul. » Tu peux bien faire ça, au moins une fois en trois ans enfoiré. Tu peux au moins faire ça dis ? Et je te sens contre moi, j’ai le souffle un peu plus court, je sens mon ventre me brûler, peut être ue la fièvre me rend dingue, ou peut-être qu’à force d’abstinence j’ai perdu l’habitude d’être avec toi. Un contact, ça devient si rare. « S’il te plait, hum .. ? » Je souris une seconde, me rapproche de toi, frôlant ton torse, plein d’envie. Je sais pourtant, en naïf, je sais que tu mens, que jamais tu ne m’approcherais si près si il n’y avait pas d’arrière penser. Tu m’aimes pas au fond, tu me donnes jamais d’amour, que des rêves pleins la tête, puis les mêmes dont tu t’occupes gracieusement en les brûlant un à un. Batard. Je soupire, te repousse, épuisé, tremblant. « Non je suis malade…j’dois me reposer…*tousse*, *tousse*…puis j’sais que tu me feras pas des avances sans intérêt. » Faut pas croire que je sois fou, alors je me retourne, le bas-ventre en feu, le front brûlant, dos à toi, pas vraiment d’humeur à bouger, pas la force surtout. « Tu veux bien me ramener un doliprane dis ? Ou bien d’la coke de mon étagère ? J’ai mal… » Renversement de situation au fond, peut être que pour une fois, c’est à ton tour de m’aider, de faire les choses au lieu de toujours tout attendre de moi.


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B. Monroe Osborne
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MessageSujet: Re: cassandre ✣ move on to the next chapter cassandre ✣ move on to the next chapter EmptyVen 8 Aoû - 7:18



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Le voilà bruyant. Garçon agaçant. Tu soupires, mécontent. Tu t’es tout de même déplacé pour aller chercher la cigarette qu’il t’avait montré. Tu l’as glissée entre tes lèvres, et tu as farfouillé un instant dans tes poches à la recherche d’un briquet. Juste avant de retourner à la fenêtre. Pour aller doucement cracher la fumée contre la vitre fermée. Et monsieur ne cesse de tousser à chacune de tes remarques. « Je me sens pas bien Monroe.. » Tu l’as fixé un instant, perplexe. Sans comprendre. Sans capter sa nouvelle langue. « Répète ? » Dans ton anglais natal. Dans ta langue maternelle. Qu’il cesse un peu de jouer avec toi. De s’amuser de tes méconnaissances. De tes stupides ignorances. « Vas-y tout seul. » Tu l’as observé, avant de finir par écraser ta cigarette terminée. Tu t’es relevé, pour venir contre lui. Lui faire tâter tes poings. Tes pieds énervés. Tu sens ton corps tout entier protester. « J’te demande pardon ? » que tu marmonnes. Tu le pousses. Encore. Tu le repousses. Pour lui montrer. Pour lui expliquer. Qu’une fois encore, ce n’était pas à lui de décider. Qu’il se devait d’obéir à tes idées. Il a la peau brûlante. Le corps en feu, rien qu’à ton toucher. Ses flammes contre ton être gelé. Tu soupires. Déjà fatigué. De lui, et de sa pseudo-maladie. De lui et de ses conneries. De ses résistances, de ses tentatives pour retrouver son identité. Il répond à tes supplications par des caresses. Flatteries sur ton torse. Tu hausses un sourcil. Un instant. Epuisé. Tu hésites à le repousser. Tu as attrapé ses doigts. Pour les tenir contre toi. Deux secondes. Pour qu’il retire sa main de ton être. Pour qu’il cesse de tenter de t’attirer ainsi. Pour qu’il cesse de te donner encore un peu plus envie. Vos âmes se sont repoussées. Tels deux aimants mal orientés. Tu voudrais réussir à ne jamais l’embrasser. Ne plus ressentir aucun désir pour lui. Et t’en aller. Les yeux fermés. Sans te retourner. Mais ça semblait relever de ton incapacité. Tu étais trop attaché. Accroché. Casé. Rangé.

« Non je suis malade … j’dois me reposer … » Il s’est mis à tousser. Tel un vieil homme affaibli. « Puis j’sais que tu me feras pas des avances sans intérêt. » Tu as effleuré sa joue. Doucement, pendant un instant. Un léger sourire sur les lèvres. Amusé qu’il te comprenne ainsi. Qu’il se doute de tes agissements, avant même que tu ne les lui aies tous dévoilés. « Tu devines bien. » que tu murmures. Monsieur semble frustré. Voilà qu’il te tourne le dos. Le corps dérangé. « Ben alors, Cassou ? » que tu demandes, faiblement. « J’t’avais demandé quelque chose, non ? » Tu lui as effleuré la nuque. Lentement. Tu as agité les cheveux qui se trouvaient à ta portée. Pour le faire faiblir. Pour le faire craquer. « Tu veux bien me ramener un doliprane dis ? Ou bien d’la coke de mon étagère ? J’ai mal … » Tu l’as violemment poussé. Enervé. Agacé qu’il ne cède pas à tes attentes. Agacé à l’idée qu’il ose protester. Comme si monsieur n’était pas au courant de tes idées. « Non. Non, j’irais pas chercher ta merde. » Tu grognes, avant de taper encore dans son dos. Les poings serrés. Toujours couché sur le côté. Tu as roulé. Vers le bord opposé. Pour te redresser en position assise. Puis te relever. « Tu sais quoi ? Ta merde, là, j’devrais la faire cramer. Que tu comprennes que t’as pas besoin de ça, tu vois ? » que tu marmonnes. Tu as la voix dure. Consonances agacées. Te voilà fatigué d’entendre toujours le même récit d’illuminé. « Puis arrête de tousser partout comme ça, d’ailleurs. T’es dégueulasse. » Tu as quitté la pièce. Un instant. Pour farfouiller dans la salle de bain. A la recherche de ses pilules. Médicaments colorés. Tu as soupiré, avant de finalement d’emparer de la boite de dolipranes qu’il t’avait réclamé. Tu es passé lui prendre un verre dans la cuisine. Lentement. Guère désireux d’y retourner. Guère désireux d’avoir encore à le supplier. Pour qu’il prenne tes désirs pour des réalités.

Alors, tu as continué d’avancer. Lentement. Ton verre d’eau dans la main. Tu t’es emparé d’une bouteille d’alcool dans le meuble. Tu en as pris une gorgée, avant de revenir dans la chambre du riche enrhumé. Tu lui as balancé la boite de médicaments. A la figure. Sans vraiment réfléchir sur l’instant. « Tiens. » que tu marmonnes. Tu t’es approché. Tu as décidé d’abandonner le verre du jeune homme sur la table de chevet. Puis, tu as bu encore. Tu l’as attrapé. Pour le pousser un peu sur le dos. Pour grimper sur ses hanches. Pour t’appuyer sur son torse. Du bout des doigts. Doucement, tu l’as caressé. Pour te donner un peu envie d’exister. « Cassandre … » Murmure à son oreille. Délicat. Tout bas. Tu lui as mordu l’arête du menton. Un instant. Sans réelle délicatesse. « Maintenant que tu as ton médoc, tu te souviens de ce que je t’ai demandé, hum ? » Tu lui effleures le torse. Encore un peu. Pour lui donner envie de croire à quelque chose. Pour lui laisser miroiter quelques possibilités. « Ça t’prend que cinq minutes, tu sais … Après … On pourrait faire ce que tu veux, m’sieur le grand malade … » Tu marmonnes. Avant de doucement lui lécher les lèvres. Tu le détestes. Et puis tu l’aimes. Trop fort. Trop grand. Tu ne veux pas lui montrer. Tu ne voudrais pas qu’il comprenne. Que c’est comme ça. Que t’y arrives pas. A l’oublier. A t’évader. A lui offrir ce qu’il attendait. Tu ne sais pas comment lui dire, toi. Que t’es qu’un nul. Un incapable. Un garçon égaré. Tu ne sais pas. Tu ne comprends pas. Tu soupires encore contre lui. Pour lui faire croire. Plus fort encore. Pour lui rappeler les désirs qui l’animaient. « C’est d’accord, Cassandre … ? » que tu murmures. Avant de l’embrasser doucement. Fatigué. Epuisé à l’idée de jouer. « Puis m’murmure pas des trucs en français, s’il te plait … Tu sais bien que j’aime pas ça. »


Cassandre de Montherlant
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MessageSujet: Re: cassandre ✣ move on to the next chapter cassandre ✣ move on to the next chapter EmptyMar 12 Aoû - 20:05




i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

C’est le jeu du chat et de la souris. Ce sera toujours ainsi dis ? J’vais toujours devoir me battre pour t’aimer, pour toujours obtenir ton attention ? J’veux pas être ce garçon rampant tu le sais. Mais tu me rends dingue, bordel j’en suis dingue de toi, de toi et de tes lippes roses, toi et tes murmures en caresse contre moi. Toi et tes yeux pleins de malices, toi, et tes mines boudeuses quand t’as pas ce que tu veux. J’en ai marre de toi, j’en ai marre de toi crétin, toi et tes crises de paniques, toi et tes névroses, toi et ton alcool. J’en ai marre de tes poings qui se posent contre mon corps, qui marquent au fer bleu ma peau trop pâle. J’en ai marre de tes baisers sauvages, de ces triques le soir quand on se frappe. J’en ai marre de toi, marre d’avoir eu peur l’autre soir, peur que tu meurs de ma main étouffé par ma rage. J’ai peur de toi, peur de ce que tu peux me faire quand tu me regardes, peur de ton regard plein d’amour et de rage contre moi. J’ai peur de tes bras, peur de tes bras qui caresses ou qui frappent, peur de tes lèvres qui mordent et murmurent. J’ai peur de toi tu sais, j’ai peur de toi comme on a peur du diable. J’ai peur parce qu’avec toi j’ai le sentiment de toujours être quelqu’un de pas normal, de toujours être un défis insurmontable. « Répète ? » Je souris, amusé une seconde bien que mon nez qui coule m’empêche de me sentir dans mon meilleur état. Tu comprends pas hein, non tu comprends pas quand je parle français. Peut-être qu’au fond, à force de vivre ensemble tu n’avais même pas retenu mes origines. Peut-être qu’au final, tu sais presque rien de moi. C’est quoi mon âge dit ? J’ai quel âge Monroe ? Et c’est quoi ma date d’anniversaire ? J’suis né ou dis-moi ? Dans quel pays ? T’en sais sûrement rien, et ça me fait doucement sourire au final. On s’baise depuis trois années mais on est pas foutu de connaître ce genre de détails. C’est minable. « J’ai dit que j’me sentais pas bien. » Une seconde de pause, je me mouche, cette action me libérant de mon sentiment de malaise prenant. « J’suis né où dis-moi Monroe ? » Question, question alors que tu te colles à moi déjà. J’veux savoir au fond, si tu me connais autant que t’as l’air de le montrer. Peut-être que tu fais semblant, semblant de pas me connaître, de pas m’aimer.
Mes doigts ont caresser ton torse, c’est lent comme caresse, ça supplie d’un peu d’attention. Aime moi Monroe, montre-moi que tes poings sont pas bons qu’à me frapper. Ma caresse elle se pose contre ta clavicule, mon souffle lent, mon souffle lent contre toi. J’ai le corps pleins de chaleur, j’ai le corps qui brûle de toi. Dis-tu sens toi, tu sens combien mes joues deviennent rouges près de toi. Tu le sais non combien je te désire ? « Dis, ça fait combien de mois qu’on s’est pas toucher ? Que tu m’as pas fait l’amour ? » J’aimerais que tu prennes conscience, j’aimerais que tu vois combien le temps il file loin de nous, combien le temps il s’effrite quand on se dispute. Tu le vois toi aussi le temps qui s’érode, tu le sais mon cœur, tu le sais très bien que le temps nous glisse entre les doigts. Et au final hein ? Et au final il nous restera quoi ? Des je t’aime, dis en traitre quand on ose enfin prononcer les mots. Des caresses subtiles mélées à des crises de nerfs et de larmes. Puis peut être un baiser se posant contre nos lèvres, le souvenirs d’un rire parmi des litre de sang versé. C’est malsain tout ça. Et ta main à toi elle repousse à nouveau la mienne, seulement après l’avoir gardée contre toi une seconde, juste une, voir deux, juste le temps pour que mes yeux accrochent les tiens, que mon souffle se coupe, juste le temps d’y croire, que même mes ongles ressentent le désir de toi. Puis un trou noir, et tes mains qui me repoussent éternellement, mon corps qui crie à l’horreur. La grimace sur les lèvres, je détourne les yeux, blessé d’y avoir cru à nouveau. Jamais je ne devrais y croire. « Ben alors, Cassou ? » Caresse sur ma nuque, faible je te fixe, le corps en réaction. Profite pas, profite pas comme ça. « J’t’avais demandé quelque chose, non ? » Je soupire d’aise, les caresses elles me manquaient, les caresses elles font le plus bien du monde sur mon corps trop fébrile ce soir. Mes lèvres elles ont envies d’hurler contre toi, de te déposséder, t’étaler sur le mur pour oser m’y faire croire encore. Je soupire, renifle un peu, sachant pertinemment que tu ne changeras pas d’avis. Jamais, t’es bien trop borné pour ça. Trop habitué à gagner. Qui sait, peut-être que ce soir tu perdras enfin. « Ouais, et moi j’tai dis que je suis malade. » Supplique de plus, je tousse, et probablement que c’est le signe fatidique pour toi, tu te lèves t’éloigne sen ronchonnant. Tu gagneras pas ce soir beau goss, ce soir tu gagneras pas non, j’vais pas te laisser me crever un peu plus enflure. J’te laisserais pas me crever.

« Tiens. » dans un murmure et moi j’me reçois la boite en plein visage, gémis légèrement sous la douleur, la boite étant un peu pointue sur les bords. Fallait pas que je m’attende à plus de ta part, de toute façon, au mieux j’me récolterais des coups de poings, au pied des claques en plein visage. « Merci Monroe… » un murmure sur mes lèvres, je me relève un peu fébrile, prenant dans la boite blanche un doliprane d’une main, de l’autre le verre plein d’eau, sa fraicheur contrastant avec mon corps brûlant. La fièvre elle est à mon corps ce soir, elle attise un peu mon esprit. Je prends le verre lentement, pose mes lèvres sur le bord, le doliprane entre les lèvres et j’avale le mélange chimique, espérant de tout cœur que les effets m’aideront à dormir. « Tu sais quoi ? Ta merde, là, j’devrais la faire cramer. Que tu comprennes que t’as pas besoin de ça, tu vois ? » Je relève un regard paniqué vers toi, comprenant pas vraiment sur le coup. J’sais bien que t’aimes pas ça, j’sais bien combien t’aimes pas ça, puis quoi alors ? Puis quoi ? J’vais pas supporter les coups comme ça, j’vais plus supporter sans rien prendre pour m’aider. « J’ai besoin de quoi alors ? De ton amour dégueulasse ? De tes poings qui me frappent ? J’ai besoin de quoi selon toi hein Monroe ?! » Un cri fébrile qui sort de la gorge alors que tes mains me frôle de plus belle. Et moi j’ai les yeux qui se ferment, j’ai le corps lent, j’ai le corps en attente. En attente de toi, en attente de tout. « Cassandre … » Un souffle proche du gémissement contre mon oreille, moi j’ai déjà le membre qui gonfle, moi j’ai la trique rien qu’à t’entendre. T’es délicieux comme ça Monroe, t’es délicieux quand tu sais aimer, tu le sais ça dis ? T’es délicieux à m’aimer, mais tu oses jamais m’aimer. T’oses pas, sale lâche. « Maintenant que tu as ton médoc, tu te souviens de ce que je t’ai demandé, hum ? » Tes mains parcourent mon torse, ton souffle contre le mien, ma main se pose contre ta joue, perdu, erratique. Un sourire contre mes lèvres, mes lèvres d’enfant qui s’étire rien qu’à l’idée, un sourire heureux pour une fois. Puis une morsure de ta bouche contre mon menton, moi j’ai les mains qui repoussent un peu, incapable de dire non. Comment dire non quand votre corps le supplie là. Je te lance donc un regard perdu, refusant de me laisser influencer ainsi. « Démerde toi, j’t’ai dit que j’étais malade. » Moi j’ai les mains qui se pose derrière ta nuque, qu’émendant un baiser de plus, l’un des rares que j’obtiendrais peut être. T’es vilain tu le sais ça ? Vilain de m’aimer pour mon argent, de m’aimer pour ma serviabilité comme ce soir. Moi je mêle ma langue à la tienne, t’oblige presque à apprécier ce baiser. « Pourquoi tu me prouverais pas de ta bonne foi avant que j’y aille ? » Un murmure contre ton oreille, peut être une preuve que j’ai bien compris ta feinte. Peut-être une dernière preuve que je sais, que malgré tout tu m’aimes. Et toi en dernier sournois tu lèches mes lèvres, bourré de volonté. Moi pour les casser à tout jamais je me retourne de toi, après simplement avoir glisser ma main contre ton membre, juste après avoir masser tendrement, et dans un dernier murmure fébrile j’argumente. « Peut-être que tu joues pas tant que ça quand tu me soudoie ainsi. Au fond, c’est possible qu’avec la trique que t’as, t’es bel et bien amoureux de moi Monroe. » Et un sourire sur les lèvres je termine la bataille, je te lance les cartes. « Démerde toi pour tes clopes, puis poses plus tes mains sur moi si c’pour ce genre de raison là. » murmure en français, tu devras apprendre la langue pour comprendre. Viens l’apprendre avec moi joli cœur, tu pourrais apprendre bien plus que de simples termes. J’te montrerais comment m’aimer.


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DATE D'ARRIVEE : 28/07/2014
AVATAR : rian van gend (by .Reed)
ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-deux ans.
JOB, ETUDES : quelques petits boulots de temps en temps
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Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES:
DISPONIBILITÉ POUR RP : libre

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MessageSujet: Re: cassandre ✣ move on to the next chapter cassandre ✣ move on to the next chapter EmptyMer 13 Aoû - 16:44



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« J’ai dit que j’me sentais pas bien. » Ça ne te suffit pas, de savoir ça, toi. Ça ne te suffit pas qu’il te dise qu’il soit malade. Qu’il se permette de tirer au flanc comme ça. « J’en ai rien à foutre. » Tu grognes. Un chouia agressif. Agacé qu’il te tienne tête comme ça. Comme si c’était à lui de décider. « J’suis né où dis-moi Monroe ? » Tu l’as fixé un instant. Tu t’es arrêté dans ton mouvement. Perplexe qu’il te demande ça maintenant. « Pourquoi tu demandes ça ? » C’est son anniversaire aujourd’hui ? Tu sais, ou tu sais pas ? Tu le lui as souhaité, au moins une fois ? Puis si tu dis la bonne réponse, ça cultive votre ego à tous les deux ? Et si tu te trompes ? Ça montre quoi ? Que t’es qu’un connard ? Que tu n’en as rien à foutre, de lui ? Tu t’es collé un peu plus à lui. Tu as faiblement soupiré. Fatigué. « J’vois bien un truc comme Paris, pour coller à ton histoire de princesse merdique. Puis c’est ce que tu me rabâches tout le temps, avec ta capitale de l’amour, bla, bla, bla. Puis … Avec une fabuleuse histoire d’amour entre tes parents, et hop, pouf, tu débarques ! Un mois style sympa, chaud, avec de la verdure, des fruits, et des fleurs partout si on joue l’histoire de la princesse parfaite, ou un truc style premier Novembre, pluvieux, gris, avec limite une tempête, si faut te donner un style mélodramatique. » Tu l’as à peine regardé. Lassé. « Ça t’convient, princesse ? Et moi ? Tu sais quand j’suis né ? Tu sais où j’ai vécu quand j’étais gosse ? Tu sais rien d’plus que moi sur toi, nan ? » que tu demandes. A peine intéressé par la vérité. Puis ça prouve quoi ? « Dis, ça fait combien de mois qu’on s’est pas touché ? Que tu m’as pas fait l’amour ? » Tu grognes. Il t’agace, à jouer la princesse offusquée. Tu as réfléchi. Deux secondes. Tu t’es remis à compter. Les jours, les semaines, les mois, les années. Une décennie, un siècle, une éternité. « Quelque chose comme trois mois ? Ça t’dérange tant que ça ? » La vérité, c’est que t’as plus envie. T’as plus envie d’aller t’envoyer en l’air avec lui. T’as plus envie d’aller t’envoyer en l’air, nulle part, avec n’importe qui. Tu en as assez. Assez vu, assez entendu, assez senti, assez goûté. Puis tu as décidé que ça ferait parti du jeu. Que ce serait sa punition. Pour t’avoir délaissé. Pour avoir cessé, une fois, de vouloir suivre tes idées. Pour ce jour où vous êtes rentré dans votre vie d’avant. Dans ce luxe, dans cette maison trop grande. Puis lui qui retourne bosser pour son père. Lui, ton Cassou trop dépendant. Ton Cassou qui, au fond, ne sait rien faire. Pourquoi tu devrais le satisfaire ? Puis tu le repousses, puis ça t’agace. Puis il te dégoûte. Lui. Son être tout entier.

Nouvelle avalanche de caresses. Tu l’agresses. « Ouais, et moi j’tai dis que je suis malade. » Nouveau refus. Tu piafferais presque. Au comble de la frustration. Tu te mords les lèvres, alors que tes doigts t’aident à t’écarter de lui. Toussotements du corps agonisant. Tu t’es effacé de la pièce. Le rideau se ferme. Fin de la première scène, acte premier. Deux minutes de pause. Début du deuxième morceau. Une boite de cachets qui vole. Un gémissement. Etre faible. « Merci Monroe… » Monsieur tente de se soigner. Ta voix résonne, pour l’accabler de reproches. Pour lui montrer tes désaccords. « J’ai besoin de quoi alors ? De ton amour dégueulasse ? De tes poings qui me frappent ? J’ai besoin de quoi selon toi hein Monroe ?! » Tu as souri. Tu ne t’es même pas donné la peine de répondre. Selon toi, s’il détestait tant ce que tu lui donnais, tu ne serais plus là. Selon toi, si ça lui déplaisait tant, il réfléchirait à son comportement encore une fois. Puis peut-être qu’il comprendrait ce qui n’allait pas. Dernière tentative pour lui faire enregistrer. Tu le caresses, en démon. En mauvais garçon. « Démerde toi, j’t’ai dit que j’étais malade. » Tu grognes encore. Tout près de son oreille. « Si tu me faisais plaisir, un peu, j’me sentirais peut-être moins obligé de te priver de moi comme je le fais, t’sais ? » Tu susurres. Tout bas. Sa bouche t’embrasse. Tu le laisses faire. Encore un instant. Tu voudrais lui faire miroiter quelques espoirs. Quelques rêves auxquelles il pourrait s’accrocher. « Pourquoi tu me prouverais pas de ta bonne foi avant que j’y aille ? » Tu as ricané. Presque amusé. Au fond, tu te doutes bien qu’il a capté. Tu te doutes bien qu’il a compris que l’amour qu’il te quémandait, tu risquais très fortement de ne pas le lui donner, en fonction de tes idées. « Après l’effort, le réconfort. Tu connais pas ? Puis … Qu’est-ce qui me prouvera que tu oublieras pas ce que je t’ai demandé avant d’y aller, mmh ? » Tu murmures encore, alors que ta langue vient lécher sa gorge. Sa main a glissé sur le bas de ton ventre. Tu as soupiré. Un instant, avant que le jeune garçon ne se décide à te repousser un peu. Il s’est détourné, te laissant là, toi et ton être frustré.

« Peut-être que tu joues pas tant que ça quand tu me soudoies ainsi. Au fond, c’est possible qu’avec la trique que t’as, t’es bel et bien amoureux de moi Monroe. » Tu grognes. Tu grimaces un peu. Vexé. Frustré qu’il tente, encore une fois, de t’imposer ainsi la vérité. « Démerde toi pour tes clopes, puis poses plus tes mains sur moi si c’pour ce genre de raison là. » Et c’est la claque. Tu te retiens presque de lui cracher dessus, même si ça avait un instant envahit tes idées. « J’t’ai dit d’arrêter d’me causer en français, abruti ! » Sifflement venimeux. Serpent. Tu t’es relevé. Brusquement. Subitement. Vous aviez trop tiré sur la corde, cette fois-ci. Tu as emprunté un de ses tee-shirts dans la commode, et tu es reparti. « T’sais quoi, t’as raison ! J’vais m’démerder tout seul ! Mais tu vas pas m’baiser ce soir, en tout cas ! » Garçon frustré. Enragé. Tu as attrapé son porte-monnaie dans le vide poche, tu t’es glissé dans tes Vans, et t’es parti en claquant la porte. T’es sorti acheter tes clopes. Trou noir. Tu as du revenir presque une demi-heure plus tard. Avec ton paquet de tabac à rouler. Tes feuilles. Tes filtres. La moitié d’une demi-heure, c’était suffisant pour griller presque cinq cigarettes. Pour tenter de calmer ta nervosité. T’as poussé la porte sans trop de cérémonie. Tu as allumé la télé. Et tu as poussé le volume à fond. Capricieux. « J’espère que t’as réussi à calmer ta trique tout seul, comme un grand ! » que t’as braillé à travers la maison. Pas vraiment calmé. Tu as zappé de chaine. Deux secondes. Tes mains ont fait le ménage sur la table du salon, et tu y as déposé la télécommande, avant de venir t’affaler dans le canapé. Les poings serrés. Le corps frustré. L’âme dérangée. Perturbée à la pensée d’avoir dû te soumettre à ses idées. « Connard ... » que tu as marmonné.


Cassandre de Montherlant
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sneakyfox
LETTRES D'AMOUR : 14
DATE D'ARRIVEE : 28/07/2014
AVATAR : Ash Stymest
ÂGE DU PERSONNAGE : 23 ans
JOB, ETUDES : Sans emploi depuis qu'il à quitter l'entreprise familiale. Il va s'y remettre.
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MessageSujet: Re: cassandre ✣ move on to the next chapter cassandre ✣ move on to the next chapter EmptyMar 19 Aoû - 19:20




i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

« J’en ai rien à foutre. » Je te fixe, non sans un sourire amusé. On est des aimants, des amants. Toi tu dis oui, moi je dis non. Tu dis non, et je dirais oui. C’est comme ça, jamais on se mettra d’accord, jamais, parce qu’être d’accord ça voudra dire qu’on a perdu ce petit plus. On aura perdu ce trique torride qui fait brûler mon ventre en te voyant. Tu sais pas en vrai, mais à chaque fois que tu me repousses, j’ai envie de toi. De toi dans mes bras, de toi contre moi, de toi sur moi, poser là, en caresse. Mais chaque fois j’me confronte à un foutu mur, chaque fois mes efforts de guerre s’évanouisse. Et toi t’es le cheval de Troie, celui qui pénètre la ville sans problèmes, qui ouvre chaque parcelle de pierre, qui démolit mon cœur. Toi t’arrive à te glisser quand même, et une fois que les armes sont baissées, ça flanche. Je baisse le rideau de fer, j’te laisse encore une fois attaquer. « Pourquoi tu demandes ça ? » Pourquoi ? Parce que la bataille risque de faire mal. Faut apprendre à connaître son ennemi avant de frapper, faut apprendre à frapper correctement. Tu vois, là où ça fait le plus mal. « Pour savoir, j’suis sûr que tu sais pas. » Sourire mesquin, j’suis désinvolte. M’en veux pas Monroe, surtout pas. M’en veux pas de t’aimer, c’est la pire des choses sur terre, mais je suis pas capable d’intérioriser. J’attends ta réponse, voyant sur ton visage une once d’incertitude. Tu sais pas, ou si tu sais tu fais semblant, juste pour pas perdre la face. C’est presque devenu un jeu pour moi, tenté de comprendre tes réactions, tenté de trouver un moyen de t’analyser. « J’vois bien un truc comme Paris, pour coller à ton histoire de princesse merdique. Puis c’est ce que tu me rabâches tout le temps, avec ta capitale de l’amour, bla, bla, bla. Puis … Avec une fabuleuse histoire d’amour entre tes parents, et hop, pouf, tu débarques ! Un mois style sympa, chaud, avec de la verdure, des fruits, et des fleurs partout si on joue l’histoire de la princesse parfaite, ou un truc style premier Novembre, pluvieux, gris, avec limite une tempête, si faut te donner un style mélodramatique. » Faiblement je te sens soupirer, comme si la question te dérangeait. Bah tiens, on a touché le fond. Le cheval de Troie se brise ce soir, on va perdre les armes, la bataille sera perdu des deux côtés. Tu vas perdre la bataille mon cœur, tu vas perdre tu sais. Et quand tu perdras je t’étalerais sur le sol, sur le marbre du sépulcre. J’vais te mortifier, te râper les tibias avec une râpe, j’vais te laisser fondre au soleil, putride. Tu seras mon offrande à Charon, ce sera plus la pièce d’or. Non non, ce soir j’vais prendre ton corps en victoire, ton âme en joute. « T’es même pas foutu de savoir ça…Je suis né à New-York, Monroe. En Amérique. Mais ma famille vient de Paris. » Que dire d’autres ? Que je t’en veux de pas me connaître, qu’après trois ans ensemble t’es toujours pas capable de savoir que j’viens d’un autre continent. Ou tout simplement que j’aurais aimé que quelqu’un s’intéresse à moi ? « Ça t’convient, princesse ? Et moi ? Tu sais quand j’suis né ? Tu sais où j’ai vécu quand j’étais gosse ? Tu sais rien d’plus que moi sur toi, nan ? » Lentement je m’écarte de toi, surpris par ta question. Mais ta raison, en fait, on est pourrit tous les deux. On va tous les deux finir sur le sépulcre. Quelle honte. « Je…j’sais rien parce que quand je t’ai demandé, tu voulais pas me répondre. J’ai tenté tu sais, de te connaître, mais à chaque fois tu refuses. Je peux pas continuer d’aimer un fantôme. » Je me pince la lèvre, mal à l’aise, j’aurais dû voir que toi aussi tu souffrais. Mais j’dis finalement peut être n’importe quoi. Monroe il souffre pas, il fait que vous frappez les poings en avant, Monroe, c’t’un guerrier dans l’âme, il se laisse jamais céder. Jamais. « Mais tu sais, on peut changer ça, il est pas trop tard. » Ou peut être que si, peut être que le mal est déjà fait, peut-être qu’on a perdu d’avance.

Lentement je te caresse, apprécie pauvre con. C’est pas donner à tout le monde d’apprécier les caresses je sais. Tu devrais m’aimer, tu devrais m’aimer Monroe. Si tu m’aimes pas, tu aimeras qui ? Mais j’sais que tu m’aimes, sinon tu serais pas là. Sinon tu serais pas là avec moi, tu ne serais pas là pour moi. Je sais qu’au fond t’es juste inquiet, t’as juste la trouille de m’aimer. Je sais bien, je sais. Mais crois-moi, si tu le montres pas tu pourras jamais vivre bien. « Quelque chose comme trois mois ? Ça t’dérange tant que ça ? » Oui, ça me dérange de pas être plus qu’un colocataire. « Trois mois, Monroe, ça fait plus que me manquer. Tu te rends pas compte que je t’aime, que j’ai besoin de te sentir aussi m’aimer ? » Parole cacher, j’aimerais que tu comprennes, que tu lises en moi sans que j’ai foutrement besoin de tout te dire. Je soupire, exaspérer de devoir toujours tout te dire. Pourquoi est-ce toujours à moi de tout dire au fond ? La bataille se brise. Mais t’as raison pour une fois, on tourne une page, fin du premier acte, c’est au tour des péripéties d’entrer sur scène. La scène on va la forger de notre sang tu sais. Viens bébé, on va bâtir notre tombe, j’te promet qu’elle sera originale celle-là. Pas une pierre toute pâme, pas une pierre tout fébrile ou trop grosse. Ce sera de l’art, un art splendide, un art sublime. Tu vas vois, ce sera magnifique, à notre manière. « Si tu me faisais plaisir, un peu, j’me sentirais peut-être moins obligé de te priver de moi comme je le fais, t’sais ? » Un sourcil se relève, je te fixe, par certain de comprendre. En fait si, j’ai bien compris, tu parles, j’ai bien compris que ce que tu veux c’est que je fasse tout. Et c’est moi la princesse ? Soupire, j’ai mes lèvres contre les tiennes, mais tu repousses. Cesse de repousser, attrape au vol mon chat, sinon tu finiras pas tomber. « Haha, t’es marrant. Tu me prives pas parce que j’te fais pas plaisir, tu me prives parce que ça te fait bien rire de me repousser. » Toussotement, fébrile je m’adosse au lit, tentant de respirer un peu mieux. « Ou peut être que t’as toujours la trouille d’apprécier nos caresses. T’assumes toujours pas le fait que t’es pédé ? Dommage mon cœur, parce que j’sais que t’en meurs d’envie autant que moi, même si tu te caches de ça tout le temps. » Sourire, sourire acharné. J’vais te démanteler tu sais. Non tu sais pas, mais tu es en train de perdre la partie. Et le fait que tu te lèves en dis bien long. T’es pas patient hein ? Dommage, j’aurais finis par céder. « T’sais quoi, t’as raison ! J’vais m’démerder tout seul ! Mais tu vas pas m’baiser ce soir, en tout cas ! » Sourire amusé, et le rideau s’abaisse. « C’est ça casse toi ! »

Moi j’ai le cœur qui pend tu sais, que tu me repousses, puis surtout que tu jettes ton amour trop fort encore et toujours. Jette plus ton amour à mon visage, ça se donne à dose homéopathique ça, sinon on implose. « J’espère que t’as réussi à calmer ta trique tout seul, comme un grand ! » Le ton est lancé. On va encore finir en larmes de sang ce soir, on va perdre le rythme à force, on saura plus comment faire de pas se faire taper dis. On saura pas comment faire. Je me lève, viens te voir, plutôt patraque, faible je me tiens au mur, pâle. « J’comptais plutôt sur toi pour m’aider chaton. » Ironie, sans ironie en vrai. Lentement j’avance, l’idée de débrancher la télévision m’effleurant l’esprit. Mais au moins le son couvrira tes cris pendant que je t’étouffe. Aller viens joli cœur, j’vais encercler ta nuque de mes doigts. J’avance, viens m’assoir à côté de toi, certain que mes avances seront rejetés, mais pourquoi pas essayer hein ? « Connard ...>> que j’entends, murmurer entre deux dents. Tu m’aimes, ça ne fait aucun doute sur cela. Je me met à genoux sur le sofa, sourire narquois, lentement ma main effleurer ton membre, elle se glisse dans ton pantalon sans que tu n’es le temps de me repousser. Mais le fais pas, j’t’en supplie, j’suis capable de t’aimer, laisse-moi te montrer. « Monroe, j’veux pas qu’on passe notre temps à se repousser mutuellement. On a tous les deux envie, j’suis juste trop malade et pas capable de conduire pour sortir. Tu sais que sinon je l’aurais fait. » Et je cède, comme toujours, j’ferais la terre entière pour toi.


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