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 « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. »

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Natanael Blondel
▲ I'm Natanael Blondel

killingwolf
LETTRES D'AMOUR : 44
DATE D'ARRIVEE : 18/07/2014
AVATAR : Jared Leto
ÂGE DU PERSONNAGE : 38 ans
JOB, ETUDES : Technicien de réseau d'eau potable
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MessageSujet: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptySam 19 Juil - 13:20


« On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » Tumblr_n666luyP8R1taafy5o2_250 « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » Tumblr_n4lgamKFpl1rwur17o1_250

Qui a eu idée de commencer un nouveau travail au mois de Juillet ? Non parce que clairement, le beau temps venant juste de s’installer, et la canicule avec, j’avoue que j’aurais préféré commencer un peu plus tard… Pour profiter de la piscine de mon nouvel appartement par exemple –que je n’ai pas, il faut bien rêver un peu.

Pour une fois, je suis plutôt bien tombé, je dois cependant l’avouer. Grâce à un ami français, j’ai obtenu une bonne place dans la société française La Lyonnaise des Eaux, qui gère le réseau d’eau potable de la ville. Ainsi, même si mon niveau d’étude ne me permet pas réellement d’exercer, ils m’ont donné le boulot ingrat qui est de relever les compteurs d’eau chez les habitants. Rien de très compliqué, et plutôt pas trop mal payé…

Une petite camionnette de fonction a été mise à ma disposition pour pouvoir me déplacer à Rose Hip facilement. Le dessinateur m’a fourni les plans, et je n’ai plus qu’à aller faire du porte à porte toute la journée, en espérant que les gens soient plus ou moins là. Ce qui, vous vous en doutez, n’est pas de la plus grande évidence.

Pour ma première journée, on m’a déconseillé d’aller me promener à la Rosehaie, trop malfamé pour un nouveau. Ce travail me sera confié beaucoup plus tard, quand je connaîtrais bien la ville et comment répondre aux petits voyous. Je n’ai pas vraiment osé leur dire que la Rosehaie pourrait être le quartier chic de pas mal de villes où j’ai résidé… J’ai préféré être sage, pour une fois, et ne pas me faire remarquer.

« Commences donc par le quartier Petal. Les gens sont hautains, un peu cons, mais tu verras, c’est toujours mieux que les mecs armés de la Rosehaie. »

Note à moi-même : Penser à acquérir une arme, on ne sait jamais.

Me voilà donc parti dans le véhicule utilitaire de la société, qui me permet de reprendre un peu la conduite parce que cela fait quelques années que je n’ai pas touché à un volant. Pas les moyens d’acheter une voiture dans chaque pays dans lequel je me suis trouvé. Oh ça non ! Finalement, c’est pas si mal… J’ai la climatisation, et ils ne m’ont même pas retiré l’allume-cigare… Tiens d’ailleurs, où ai-je mis mes clopes ?

J’ai rentré l’adresse de la résidence dans le GPS, et je me laisse guider, faisant bien attention à garder la voie de gauche… J’ai toujours trouvé les britanniques idiots à faire tout à l’inverse des autres. Conduire à gauche demande beaucoup plus de concentration, surtout quand il faut apprivoiser une nouvelle voiture. Enfin, si cette énorme chose peut-être appelée une voiture…

Je pénètre bientôt dans l’immense quartier résidentiel, et je suis immédiatement frappé par la verdure qui le compose. Des parcs, des fleurs à peu près partout… Et les maisons… Sont plutôt des villas que des maisons. Où ai-je atterri ? Est-ce que mes supérieurs hiérarchiques avaient conscience de la population qui compose le lieu en m’y envoyant ? Si j’avais su, j’aurais sorti le costume complet et la cravate. Qui sait, peut-être rencontrerai-je une jeune demoiselle bien riche en nuisette devant son compteur d’eau ?

D’ailleurs, à quoi ça ressemble, un compteur d’eau ? J’aurais peut-être du écouter un peu mieux quand l’autre gars me l’a présenté… Bref, je ferai avec !

. . .

La journée ayant bien commencé, je me rends rapidement compte que ma première impression était la bonne. Les gens d’ici sont un peu spéciaux : ils ont cru qu’un technicien allait aussi leur servir de plombier gratuitement. J’ignore combien j’en ai gentiment –fais pas genre, gamin, on sait tous que tu les as bien insultés en partant !- envoyer paitre, mais en tout cas, ils ont réussi à me mettre de mauvais poil pour ma dernière visite de la journée.

Il est dans les environs de seize heures quand j’arrive devant une charmante petite maison, qui a probablement un prix aussi charmant que la maison est jolie. Très burlesque, le jardin est bien entretenu. Je soupire… Je sais que ma mère aurait adoré vivre ici, je n’en ai même aucun doute.

Dans la rue, des enfants jouent sur la route paisiblement, sous le regard de deux mères qui se racontent les derniers ragots. Je sonne, repassant à tout hasard la main dans mes cheveux pour les ébouriffer. J’ai vraiment l’air d’un plombier avec mon pantalon de travail plein d’outils et mon t-shirt tâché.

« Bonjour, je viens relever votre compteur d’eau. » Dis-je lorsque la porte s’ouvre.

Ambre Rousseau
▲ I'm Ambre Rousseau

pinkhind
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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptyMer 23 Juil - 13:10


Les cheveux en pagaille, les yeux encore collés, la panique dans le cœur, mon réveil vient de sonner. 06.30 Aujourd’hui, c’est mon jour de repos et pourtant, je dois me lever, pas de place pour le plaisir, puisque mon plaisir à moi, c’est mon travail.  Je ne suis pas du genre à faire la grasse mâtiné ou à flemmarder devant la télévision. Il y a tellement à faire ici, j’ai des projets plein la tête. Je me sens utile, je suis ravie d’être venue en cette ville et ça, même si le départ fut très difficile. Je me sens vivante, mes journées sont agréablement bien remplies, je n’ai guère le temps de m’ennuyer, s’il n’y avait pas ses menaces de morts, ma vie serait absolument parfaite.

Petit déjeuné, autrement dit, café – clopes, impossible de démarrer la journée sans, sans ça et une bonne douche chaude bien-sûr. Un brin de féminité en soulignant le contour de mes yeux  … short en jeans, débardeur noir et hop, le travail m’accapare déjà.

La Rosehaie, un cauchemar pour les enfants, cela reste bien évidemment mon point de vue, mais je ne suis pas la seule à penser dans ce sens, par ailleurs, mes premiers sondages l’ont démontré. J’ai dans l’idée de monter un dossier pour la construction d’un terrain de jeux pour les enfants de bas âge, mais pas que, les adolescents ont également besoin d’un endroit bien à eux, rien que ce petit changement pourrait leurs permettre de ne pas s’engager sur la mauvaise route et de garder leurs âmes d'enfants. Ce quartier est vraiment triste, une fontaine en son centre ne serait pas du luxe … J’ai déjà fait quelques allers – retours à la Mairie, mais je ne compte pas m’arrêter là.

Première étape, trier les sondages et faire un tableau qui me permettra de paraître plus crédible lors de mon entretien. Deuxième étape, rassembler les points forts et les avis favorables des résidents qui souhaiteraient un terrain de jeux pour leurs enfants. Alors que je monte mon dossier tranquillement, un stylo dans les cheveux et une tasse de café à la main, quelqu’un derrière la porte attire mon attention à l'aide de la sonnette …  Je n’attends personne, aujourd’hui … cela m’inquiète et pourtant la curiosité prend le dessus. Depuis la réception des lettres de menaces, je suis légèrement nerveuse à l’annonce d’une visite. Je me dirige vers la porte, une boule s’installe dans mon ventre comme pour me prévenir d’un danger potentiel.
Je veux savoir et puis ma fierté m’empêche de me cacher derrière des volets fermés. J’ouvre la porte.  « Bonjour, je viens relever votre compteur d’eau. » Et zut, j’ai oublié que l’agence devait passer aujourd’hui, j’hésite à refermer la porte que j’ai légèrement entrouverte jusqu’à présent, ne trouvant pas ma maison présentable avec tous ces documents qui traînent sur la table, mais il est trop tard, j’ai clenché la poignée, montrant ma présence.

La lumière entre dans ma maison avec insistance, à ce moment, je suis comparable à rat de laboratoire, absorbée par mon travail, je n’ai même pas eu le temps de m’occuper de ma maison. Mais tous mes petits soucis disparus rapidement à la vue de ce plombier, plombier qui n’est d’autre que Natanael Blondel. Incroyable, j’ai devant moi un ami d’enfance et la première chose que je trouve à dire c’est … « Oh bah mince alors ! » Même dans un moment comme ça, où la surprise me frappe, aucune grossièreté ne sort de ma bouche, ce qui est un réflexe chez certains. «  Natanael Blondel. »  Nate est le prince de mon enfance, même s’il est aussi le méchant de l'histoire. Son comportement m’a toujours fortement agacé, mais peu m'importe, Nate, c’est Nate et je l’apprécie comme il est. Ça fait si longtemps que je ne l’ai pas vu, que je ne sais pas s’il va me reconnaître, par peur de me heurter à la déception, je préfère prendre les devants. « Nate, c’est moi, Ambre Rousseau. »  Ravie de voir un visage connu, je lui offre l’entrée de ma maison. Ça fait si longtemps que je n’ai pas vu quelqu’un que je connaissais bien avant mon déménagement que je suis comme une pile électrique. Je prends son apparition comme un vrai miracle. Je me suis fait quelques amis ici, enfin des personnes avec qui je peux boire un verre de temps en temps, mais avec Nate ce n’est pas pareil, il appartient à mon passé et désormais à mon présent.



Natanael Blondel
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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptyJeu 24 Juil - 15:21


    Depuis le début de l’après midi, j’ai pris l’habitude de m’annoncer avant même d’avoir vu la tête de mon interlocuteur pour être sûr de ne pas me prendre un vent monumental. Les gens du quartier sont tellement peu aimables… Il faudra pourtant s’y faire. Lorsqu’on fait un métier au contact avec la population, il faut utiliser la ruse. C’est d’autant plus facile d’anticiper que j’imagine ce que j’aurais fait à leur place. Et en fait, les gens sont cons, mais je serais probablement encore plus con si l’un de mes collègues venait à me contrôler.

    Note à moi-même numéro deux : prévoir d’être à l’appartement quand on viendra me contrôler. C’est beaucoup plus drôle ainsi.

    Voilà donc qu’un rai de lumière vient illuminer la personne et dessiner ses contours dans la clarté du jour. Il s’agit d’une jeune femme, la trentaine probablement, avec une longue crinière brune ornée de reflets dorés. D’immenses yeux verts, cerclés de noir, se posent et viennent m’effleurer les yeux, plus froids en teinte. Les traits de son visage, fins, me sont pourtant familiers. C’est la première fois de la journée que je tombe sur une jolie femme. Mon rêve de princesse en nuisette s’est déjà envolé bien loin, quand je m’aperçois qu’elle porte un short et un débardeur.

    Quelle n’est pas ma surprise… Ambre. Ambre Rousseau, ici, à RoseHip. Est-ce possible ? Cela fait des années que je fais le tour du monde, et quand je reviens à Paris, elle est toujours là-bas. Quel hasard de croiser cette petite qui a longtemps fait partie des meubles d’une famille aisée parisienne.

    « Oh bah mince alors ! »


    Je laisse un sourire amusé s’installer sur mes lèvres alors qu’elle me reconnaît. Car oui, comment expliquer ce semblant de juron autrement que par le fait qu’elle ait reconnu mon visage ? Je ne peux m’empêcher de penser qu’elle a énormément changé en quelques années. Elle n’a plus rien de la petite fille torturée que je connaissais à l’époque.

    « Natanael Blondel. » Dit-elle, comme une évidence. Ce qui en est une, évidemment.

    Je ramasse la boîte à outils que j’ai laissée sur le perron –chose dont je viens tout juste de me rendre compte, hum- puis lui adresse un large sourire teinté d’une once d’ironie. Oui, Natanael, c’est bien moi, pas la peine de me le rappeler ! Pourtant, et de façon tout à fait incontrôlée, mon nom prononcé par sa bouche, résonne encore dans ma tête.

    « Nate, c’est moi, Ambre Rousseau. »


    Cette fois, je dois user de toutes mes forces pour m’empêcher de rire. Cela ne fait pas si longtemps que nos chemins se sont croisés. Je retiens l’envie qui me prend de commencer à parler en grec pour qu’elle pense que je suis le sosie officiel de moi-même… Sauf que je m’en trouve incapable lorsqu’elle m’ouvre la porte.

    Je fais un pas vers elle, m’approchant le plus proche possible, pour que mon souffle se confronte au sien. C’est une l’une des technique les plus efficaces pour faire perdre les moyens des gens.

    « Ambre ? Je ne connais aucune Ambre… » Fais-je, l’air certain. Puis, toujours aussi proche de la jeune femme, je soutiens son regard avec force, avant d’annoncer dans un français plus que parfait : « En revanche, vous me faites énormément penser à une certaine personne… On l’appelle Poupette. »

    Manque de chance pour elle, j’ai eu le bonheur d’entendre ce surnom prononcé par la bouche de son père, une fois. Je ne le lui avais jamais fait remarquer, le gardant pour un moment bien opportun. Et je trouve que le moment est justement divinement bien choisi –sans prétention, bien sûr !

    Je me recule, éclatant d’un rire cristallin. Je lui tends la main pour la saluer, mais la retire aussitôt qu’elle me la donne, histoire de rester dans la plaisanterie assez longtemps. La taquiner m’avait beaucoup manqué, je l’avoue. Mais avant qu’elle ne s’énerve, je préfère reprendre mon sérieux. Si je commence à la chercher, je n’ai pas fini ma journée… D’ailleurs, je pense que mon patron n’acceptera pas les heures supplémentaires s’il apprend que mon retard est dû à la rencontre d’une gente dame. J’en serais vite décrédibilisé…

    Je pose mes grands yeux curieux sur la tasse de café posée dans le salon, dessinant un sourire cynique dans le coin de mes lèvres. Je m’en approche, sans rien dire, puis m’en empare. Il en reste un fond, juste assez pour pouvoir me rincer la bouche. Et j’ai de la chance, c’est un excellent café !

    « C’est vraiment gentil d’avoir préparé ma visite, merci Ambre ! »

    Je repose la porcelaine sur son plan de travail recouvert de paperasse, puis reporte mon attention sur la jeune femme. J’ai du mal à me le dire, mais elle a plutôt bonne mine –elle est plutôt jolie, tu veux dire ! Silence la voix, silence. Elle est en forme, c’est suffisant.

    « Toujours en train de bosser à ce que je vois… Qu’est-ce que tu fiches dans le coin ? »


Ambre Rousseau
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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptyVen 25 Juil - 19:38


Un face à face inattendu, jamais je n’aurais pensé revoir Nate ici et surtout dans cette tenue. La surprise est de taille, j’en oublie presque mes bonnes manières. Je l’invite à entrer avec un grand sourire, certaine qu’il accepterait mon invitation. Il s’approche de moi, j’en avais presque oublié à quel point il est séduisant. Natanael m’a toujours plus physiquement, aussi loin que je me souvienne, par ailleurs je suis sortie avec un homme dans son genre, mais il manquait ce je ne sais quoi qu’il fallait pour poursuivre avec lui.
Il m’annonce qu’il ne connaît aucune Ambre et je me sens affreusement bête, pourtant je suis certaine que c’est lui, il n’y en a pas deux comme lui et je ne crois absolument pas aux sosies identiques. J’arque un sourcil, signe que je suis sûre de moi, puis la sentence tombe, au moment où son français parfait se glisse dans le creux de mon oreille, il n’y a plus aucuns doutes. Poupette est le surnom que me donne mon paternel, une abomination, je le déteste, malgré tout, je l’accepte car c’est papa qui le prononce, en revanche, l’entendre sortir de la bouche de Nate, ça me fait pas du tout le même effet, il a toujours eut le don de m’agacer, mais m’appeler ainsi est impardonnable. «  On ? Non, mon père, lui et personnes d’autres. Ne m’appelle pas ainsi ou je te trouverais un surnom pire que celui-ci. » Les bras croisés, je me montre particulièrement ferme à ce sujet, c’est une corde sensible sur laquelle il ne vaut mieux pas tirer.

Il me tend la main, j’avance la mienne pour lui prendre avant qu’il ne la retire, Nate & ses blagues d'un mauvais goût, je vois qu’il n’a toujours pas grandi, mais il a son charme. Mauvaise d’être la victime de sa blague, je lui tape l’épaule avec mon poing comme une vraie dure, ce que je ne suis pas. Le coup ne la même pas fait reculer, ce qui prouve à quel point j’ai des progrès à faire de ce côté-ci.

Le voyant regarder ma tasse de café, je me demande s’il sait à quel point la caféine est importante à mes yeux, dépendante de ce liquide noir, je frémis quand je le vois avaler la dernière goûte de ma tasse. « C’est vraiment gentil d’avoir préparé ma visite, merci Ambre ! » Croit-il qu’il a affaire la petite fille que j’étais autrefois pour user de mes nerfs comme il le fait ? J’ai bien changé, il va très vite le comprendre s’il continu sur cette voie. Je lui aurais bien arraché la porcelaine des mains, mais il agit avant moi. « Ce n’était pas pour toi, étant donné que je te pensais ailleurs que sur le seuil de ma porte. » Un sourire narquois sur le visage, il me rend folle, il a le don de mettre mes nerfs à rudes épreuves et à faire de moi une jeune femme arrogante.

« Toujours en train de bosser à ce que je vois… Qu’est-ce que tu fiches dans le coin ? » Je n'ai pas changé sur ce point de vue, je suis restée la même, fidèle au poste. Mon emploi n’est pas seulement un travail, c’est ma passion, ma vocation, je ne vis que dans ce but, il est ma fierté. «  Toujours, je ne vais pas me refaire. »  Je m’avance vers la table désordonnée à cause de tous les documents. «  Ça t’intéresse ? » dis-je pour répondre à sa question. Nate est homme comme il y a peu et pourtant, ce n’est pas le genre à se créer un avenir professionnel, tout le contraire de moi en fait. Tout en faisant des petits tas avec mes papiers, je me dis qu’il a bien le droit de savoir. « Mon gouvernement m’a envoyé aider les scientifiques de ce secteur afin de trouver un vaccin. Je suis venue aider mon prochain, mais je suis désolée, on n’a pas encore trouvé de quelle maladie tu es atteins.  » Bim ! Il l’a bien mérité, à cause de lui je dois refaire chauffer de l’eau, ne pas que ça m’embête, mais ça me rappelle à quel point je suis dépendante de certaines choses, j'aimerai vivre de rien, mais j'ai de vilaines habitudes. Un sourire taquin est dessiné sur mon visage tandis que je prends ma tasse qui se trouve en face de lui pour aller la poser dans l’évier. « Je savais que quelqu’un de La Lyonnaise des Eaux allait passer, mais je m’attendais pas à toi, ça fait longtemps que tu travailles pour eux ? » Une question en amenant une autre. «  Tu as cinq minutes ? Tu veux boire quelque chose dans un récipient autre que ma tasse à café ? »  Dis-je alors je pose mes deux mains sur le bar qui sépare ma salle à manger de ma cuisine.




Natanael Blondel
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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptySam 26 Juil - 12:44


    Si quelque chose me rend toujour joyeux quand mon chemin croise celui de la jeune femme… C’est bien de voir qu’elle répond aisément à ma provocation, et que souvent je l’énerve. C’est la plus belle consécration de toutes ces années d’embrouilles et de recherches. Je prends une longue bouffée d’air… Et m’aperçois que la maison sent bon. Je ne saurais trop dire quoi, mais les parfums fruités qui flottent dans l’air me rappellent de doux après-midi passés chez les Rousseau quand mes parents ne pouvaient nous garder, Eloïse et moi.

    « On ? Non, mon père, lui et personnes d’autres. Ne m’appelle pas ainsi ou je te trouverai un surnom pire que celui-ci. »



    Ouuuh, j’ai peur. Un surnom, mon Dieu, quelle horreur ! D’ailleurs, à part Nate, je ne connais personne qui ait cherché à me trouver un surnom digne de ce nom –sans mauvais jeux de mots ahah. Qu’elle essaie, je serai ravi de pouvoir ajouter cela sur mon curriculum vitae.

    « Hum… La tentation est grande, pourtant, tes menaces me terrorisent. Peut-être devrai-je faire attention… Ou peut-être pas ! » Dis-je avec une pointe de moquerie, laissant toujours ce sourire se propager sur mes lèvres.


    J’ai laissé la tasse de café vide sur le bureau rempli de paperasse, ce qui m’a donné l’occasion d’ouvrir un peu la conversation. J’en profite pour poser mes fesses sur le siège encore tiède qui lui permet de travailler. D’ailleurs, d’après la chaleur de l’endroit, j’imagine qu’elle n’a pas du le quitter beaucoup depuis le début de la journée. Un vague regard dans la direction de ma boîte à outils me rappelle que je devrais faire ce pour quoi je suis venu, mais quelque chose de plus fort m’en empêche… Et ce quelque chose, c’est la voix de la belle, qui ne m’a pas quitté des yeux depuis que j’ai pénétré dans son humble demeure.

    « Ce n’était pas pour toi, étant donné que je te pensais ailleurs que sur le seuil de ma porte. » Je décroche un sourire. Impossible de ne pas répondre à son argumentation, et quelle perche vient-elle de tendre à trois millimètres de la paume de ma main… Je serais bien idiot de ne pas la saisir, et remuer le couteau dans la plaie. « Ce qui signifie que tu me pensais quelque part. Tu pensais à moi, petite fleur ? C’était pourtant improbable que nous nous retrouvions à RoseHip en même temps… »

    Je n’ai plus quitté le français depuis que je me suis rapproché d’elle à outrance. Je me sens plus à l’aise pour m’exprimer, en sachant que le français m’offre de nombreuses possibilités dans les surnoms, jeux de mots et sous-entendus. J’ai beau parler divinement bien les deux langues –prétentieux ! Oh ça va hein…- j’ai toujours eu une légère préférence pour la langue de Molière.

    Un regard sur ma montre, et je décide d’aller à la recherche du compteur d’eau tandis qu’elle répond à ma question. Que devient-elle ? D’après la configuration des maisons de ses voisins que je viens juste de faire, et en imaginant que l’architecte soit le même que pour toutes les habitations de la résidence… Il doit se situer… Dans l’entrée. Je me lève donc, sans demander mon dû, et me dirige vers une petite porte à côté de la principale. Et bingo ! Reste à faire sauter la vis…

    «  Ça t’intéresse ? » Demande-t-elle. Je me procure un tournevis cruciforme, par pure flemme de cherche le plus adapté au cul de la vis, et me met à l’œuvre pour les retirer de la là. « Boaf, pas vraiment, mais dis toujours, ça fait un bruit de fond. »

    Aaaah, quel bonheur de pouvoir dire tout ce qu’on a envie de dire, quand on a envie de le dire. Depuis ce matin, il m’a juste fallu prendre sur moi pour éviter de mettre des baffes aux clients. Mais là… C’est différent. La donne a changé. Si quelqu’un doit donner des baffes à quelqu’un d’autre, ce n’est sûrement pas moi.

    « Mon gouvernement m’a envoyé aider les scientifiques de ce secteur afin de trouver un vaccin. » Je m’arrête un instant, presque impressionné –je dis presque, parce qu’une petite bourgeoise studieuse ne pouvait pas devenir autre chose qu’une femme intelligente. C’est presque un compliment ça… Mince. Je m’assagis. « Je suis venue aider mon prochain, mais je suis désolée, on n’a pas encore trouvé de quelle maladie tu es atteint. »

    Là. Là ! Làààà, ça devient intéressant. Je m’arrête de dévisser, me retournant vers mon interlocutrice. Je lui adresse un sourire, beaucoup plus doux et incontrôlé que les dernières fois. Plus que d’habitude, d’ailleurs. Je m’aperçois qu’elle a relativement changé depuis que nous nous connaissons. Elle s’est affirmée. Sa rétorque en est la preuve ultime, puisqu’elle ne se serait jamais permis une telle chose, avant.

    « Justement, on vient de me la diagnostiquer. On appelle ça la perfection. Je te rassure, ce n’est pas contagieux, tu ne risques pas de l’attraper… »

    Je me retourne, hilare, et me remet à l’œuvre. Je parviens enfin à mettre à la lumière du jour le vieux compteur. J’attrape la feuille des noms, note le nombre de litres consommés, le convertit rapidement, puis tend la feuille et le stylo à la dame pour la lui faire signer.

    « Je savais que quelqu’un de La Lyonnaise des Eaux allait passer, mais je m’attendais pas à toi, ça fait longtemps que tu travailles pour eux ? » Jetant un coup d’œil à ma montre, je ne tarde pas à lui répondre… « Oh, une éternité ! Je dirais… Huit heures ? Bientôt neuf… »

    De nouveau amusé par ma plaisanterie (qui ne doit probablement amuser que moi), je remets en place la petite porte avec mon tournevis. Je me permets de l’observer discrètement du coin de l’œil. Elle est quand même plutôt jolie, je ne l’avais jamais vraiment remarqué. Oh, ça, Nate, c’est le caractère ! Ca fait tout !

    «  Tu as cinq minutes ? Tu veux boire quelque chose dans un récipient autre que ma tasse à café ? »



    Bon allez, je lui dois bien ça, pour toutes les horreurs que j’ai pu lui raconter depuis... Dix minutes ? Je passe ma main sur mon front, épuisé par ma journée. La chaleur… Voir tous ces gens, qui eux ont une piscine, ou de quoi se rafraîchir ! Alors que ma seule récompense est de revenir à la climatisation de la voiture. Un petit verre frais me ferait le plus grand bien.

    « C’est gentil… Je veux bien un jus d’orange alors ! » Comme les enfants, oui. Je hoche la tête. « Mais c’est toujours meilleur dans ton verre, quoi que tu en dises ! »

    Je la remercie quand elle revient, lui proposant de prendre un siège. Son siège. Dans sa maison. Quoi de plus classique ?

    « Je savais que tu réussirais aussi bien ta vie. Tes parents doivent être fiers, petite fleur. »

Ambre Rousseau
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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptyLun 28 Juil - 18:16


Il n’a pas peur de ma pseudo menace et pourtant il devrait, je lui cherche déjà de quoi le surnommer. Un surnom ridicule et facile à retenir qui lui voudrait son impertinence à se moquer de moi. « Ce qui signifie que tu me pensais quelque part. Tu pensais à moi, petite fleur ? C’était pourtant improbable que nous nous retrouvions à RoseHip en même temps… » Oui, je pense souvent à lui, me demandant où il peut se trouver, ce qu’il fait et avec qui. S’il était revenu en France pendant mon absence ? Par ailleurs, avec lui, l’anglais n’est plus, je reprends rapidement ma langue natale. Je ne réponds pas, par peur de paraître stupide et puis, ça lui donnerait un avantage sur moi, un autre moyen de me taquiner. Mieux vaut me taire à ce sujet, même si l’envie de répliquer est forte, surtout à l’entente de ses surnoms. Petite fleur ? Ais-je l’air d’un végétal ?  

Il fait signe que ma vie ne l’intéresse pas, mais il a posé la question. Une petite vengeance dans ma réponse pour lui montrer qu’il n’aura pas le dessus cette fois. « Justement, on vient de me la diagnostiquer. On appelle ça la perfection. Je te rassure, ce n’est pas contagieux, tu ne risques pas de l’attraper… » Il a toujours réponse à tout, il se croit sûrement très drôle, parfois il l’est, parfois pas. «  La perfection n’existe pas. » Même le plus efficace des vaccins n’est pas parfait. C’est pour cela que je me voue corps et âme dans mon travail pour atteindre ce but, sachant que ce n’est pas possible, mais atteindre l’impossible est si motivant. Je sais c’est bizarre et pourtant, c’est ce qui me fait avancer.

Çà fait huit heures qu’il travaille dans ce domaine, huit heures où il n’avait pas pu être lui-même, pas étonnant qu’il me charrie autant. « J’imagine ô combien ça a dût être dure pour toi.  » Un sourire taquin sur mon visage, c’est une plaisanterie, je sais que Nate est courageux. Néanmoins, il est du genre à ne pas aller au bout des choses, à changer de vie comme ça l’enchante, j’aimerais bien être un peu plus comme lui, mais je suis une incorrigible traditionaliste. Métro, boulot, dodo, je ne conçois pas ma vie autrement.

Il a bien mérité quelque chose à boire, servit dans les règles de l’art. Un jus d’orange ? Vraiment ? Si tel est son désir. Je regarde dans mon frigo, j’ai ce qu’il lui faut, il me reste même une orange à presser pour augmenter son goût. Je m’active pour lui faire plaisir, peut-être qu’il reviendra si Monsieur est satisfait. Si c’est meilleur dans mon verre, prochaine fois je m’arrangerais pour que la tasse soit brûlante. Mon eau chauffe, je n’ai pas encore acheté de cafetière, sacrilège, mais je n’ai guère trouvé le temps. Je me rince les mains, avant de faire couler le soleil dans son verre, puis à mon tour. Le café dans ma main droite, son jus de fruit dans ma gauche, j’avance vers lui en restant sérieuse et vigilante, je n’ai pas envie de faire des bêtises et j’anticipe si jamais il s’amuse à me faire peur. Mieux vaut prévenir que guérir. «  Voilà, Monsieur est servi ! » J’ouvre une boite qui était déjà déposée sur ma table, celle-ci contient des madeleines. «  Sers-toi. » Dis-je en lui tendant la boite à motifs typiquement anglais.

« Je savais que tu réussirais aussi bien ta vie. Tes parents doivent être fiers, petite fleur. » Le voilà qui recommence avec ces «  petit fleur ». « J’espère qu’ils le sont … » Mes parents me manquent, je leurs écris, souvent, mais ça ne remplace pas le contact physique, ni visuel, mes parents ne sont pas très technologies. « La France me manque. » La France et tout ce qu'elle contient. Une confidence, pourquoi pas, avant d’être une plaie, il est mon ami, non ? Je m’attarde pas sur ma fortune, je ne suis pas prétentieuse et n’aime pas étaler ma vie privée devant les autres, même pas devant Nate. «  Et toi qu’est-ce qui t’as amené dans le coin ? Tu comptes te poser ici ou bien continuer ta route ? C’est peut-être l’amour qui t’as amené à RoseHip ?  » Ainsi je cherche à savoir s’il a quelqu’un dans sa vie, a-t-il réussi là où j’ai échoué ?

Je m’allume une clope, un autre de mes péchés, un péché essentiel à ma vie. Je sais que c’est mauvais pour ma santé, mais je ne m’arrête pas pour autant. Je ne sais plus s'il fume, mais je lui tends quand même le paquet.



Natanael Blondel
▲ I'm Natanael Blondel

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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptyMer 30 Juil - 12:52


« La perfection n’existe pas. »


    Je la trouve bien défaitiste, pour une jeune femme qui veut sauver le monde, les enfants, et arrêter les maladies graves telles que le SIDA, le paludisme… Depuis qu’elle est enfant, elle a toujours eu un grand cœur, de la compassion. Il est étrange de voir que la femme qui recherche un monde de perfection ne croit pas en la chose pour laquelle elle aspire le plus.

    Au fond, elle a raison… Si la perfection existait, il n’y aurait plus rien à sauver et elle n’aurait plus de travail. Le travail, toute sa vie… Entre autre, si la perfection existait, elle ne vivrait plus.

    Je me tais, cependant, attendant le meilleur moment pour placer mes phrases cinglantes, ou cyniques.

    Nous revenons au sujet de mon nouveau travail, si difficile, si loooong depuis que j’ai pris mon service ce matin.

    « J’imagine ô combien ça a dût être dur pour toi. »


    Son air moqueur me fait plaisir à voir, bien qu’au fond, je sois vraiment fatigué de cette journée, de ces gens odieux. Elle ne se rend probablement pas compte que je n’ai pas le droit de répondre à tous mes clients de la même façon que je lui parle à elle. C’est comme si je me mettais à parler français à son voisin, il me prendrait pour un fou, me signalerait… Imaginez qu’on vienne me chercher dans une ambulance, le soir à l’appartement : « cet homme est fou, embarquez le ! ». Ce serait légèrement embarrassant.

    « Tu n’imagines même pas comme tes voisins sont des bourriques, petite fleur. »

    Bientôt, elle revient à moi avec un grand verre de jus d’orange bien frais, et une boîte de madeleines qu’elle m’invite à déguster. Je la remercie d’un clin d’œil discret, puis bois d’une traite le nectar d’orange pulpé. Une chose est certaine, c’est que la chaleur a eu raison de mes bonnes manières. Je fais honneur aux petits gâteaux, probablement faits maison. Elle a toujours bien cuisiné, du peu de fois que je l’ai vue à l’œuvre… Elle n’est pas française pour rien. C’est, en parlant de cela, l’une des choses qui m’a mis très à l’aise une fois que je me suis installé en France. La gastronomie, le bon goût des français pour la nourriture.

    « La France me manque. »


    Petit pincement au cœur… Si la France me manque, à moi, c’est parce que je n’ai pas vu ma mère depuis longtemps. Elle doit probablement m’en vouloir énormément…

    « Et toi qu’est-ce qui t’as amené dans le coin ? Tu comptes te poser ici ou bien continuer ta route ? »


    La question est très intéressante. En fait je ne sais pas tellement ce que je fais ici. Comme toujours, c’est un coup de tête qui m’a poussé à tout plaquer pour recommencer encore une nouvelle vie, dans un nouvel endroit. J’ai vécu une vie de nomade pendant une dizaine d’années avant de me poser pendant presque huit ans en Nouvelle Zélande. J’ai beaucoup aimé ce pays, la mentalité, les paysages… Mais j’ai toujours senti que je n’étais pas chez moi. C’était comme si j’étais un touriste de long séjour, je n’ai pas réussi à me faire un foyer agréable… A tout le temps traîner dehors, je ne pouvais pas me faire une vie équilibrée. Ile me fallait me rapprocher de ce vers quoi j’aspirais. L’anonymat… Et la proximité avec mes origines. Pourquoi pas Londres ? Mais j’avais trouvé encore plus neuf, pour ne pas me rappeler de mauvais souvenirs si à tout hasard je devais prendre le métro Londonien : Rose Hip.

    Mais c’est en fait la seconde partie de la question de la femme qui me fait revenir à la réalité et qui m’empêche de répondre ce que j’avais façonné dans mon esprit.

    « C’est peut-être l’amour qui t’as amené à RoseHip ? »


    J’éclate d’un grand rire cristallin, plein de sincérité. La curiosité de la petite est démasquée, directement. C’est également une belle façon de me demander si j’ai quelqu’un. Je suis sûr qu’elle connait mieux la réponse que quiconque. M’a-t-elle déjà vu me poser ? A-t’elle déjà imaginé que quelqu’un comme moi pourrait prendre soin d’une femme, la sortir, l’aimer, la chérir… J’ai la gerbe rien que d’y penser. Et pourtant, c’est un peu ce que je dois rechercher en reprenant ma vie à zéro une énième fois.

    « L’amour, ça n’existe pas. » Dis-je pour faire écho à son affirmation sur la perfection. Mais mon ton est sec, radical, comme si je voulais m’en convaincre.

    Je refuse d’un signe de tête de paquet de cigarette, ne fumant pas. Ce n’est pas vraiment dans mes habitudes. Elle en allume une, la portant à ses lèvres une première fois pour faire rentrer une volute de fumée dans ses poumons et l’expulser doucement.

    « En fait, je ressens le besoin de commencer quelque chose de solide. J’ai assez voyagé, j’ai l’impression d’avoir vu tout ce que j’avais à voir. J’ai des projets, et j’ai choisi une terre connue, au centre de tout… pour les réaliser. J’espère que cette fois sera la bonne ! »

    Tout en disant cela, mes yeux brillent de détermination. Je n’ai pourtant jamais eu de projets, ni l’envie de réussir ma vie. A 38 ans, il était temps de me mettre un peu à l’œuvre pour me dire que je n’aurais pas passé ma vie à errer dans le monde sans aucun but, quand je mourrai.

    Je m’approche de Ambre, saisissant délicatement la cigarette qu’elle allait porter à sa bouche. Restant proche de la belle, je prends une bouffée d’air impur, mauvais pour moi, mais tellement apaisant.

    « Oh oui… » Je commence à dire en reprenant une bouffée de nicotine. « … C’est bien meilleur quand ce n’est pas à soi ! »

    Un coup d’œil à la grande pendule accrochée dans le salon de la jeune femme me rappelle que je suis toujours en service et qu’il est bientôt l’heure de rendre la voiture de fonction et de quitter le poste pour la journée.


« Je vais devoir te laisser. On ne ratte pas l’heure de la fin du boulot chez nous ! » Dis-je en pensant très fort que la fin du service n’existe pas chez une personne passionnée.

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MessageSujet: Re: « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter. » « On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu’on prend pour l’éviter.  » EmptySam 9 Aoû - 11:29


Avec lui, je suis moi-même. Bizarrement, malgré son sale caractère, je me sens bien à ses côté, confiante. Il est mon opposé et donc en quelques sortes, ma moitié, un morceau du puzzle manquant. Je n’oserais jamais lui dire une telle chose, j’ai bien trop peur qu’il se moque de ma façon de penser.  De questions en questions, j’en viens à lui demander s’il n’a pas quelqu’un dans sa vie. Sa réponse est catégorique, personne. Il m’avoue même que l’amour n’existe pas. Pour une fois, je suis bien d’accord, moi-même je n’arrive à rien de ce côté-ci. L’amour, ça doit pas être un truc pour moi, il finit toujours par s’envoler aux quatre coins de la planète. J’ai pourtant essayé, à plusieurs reprises, la petite fille qui croit au prince charmant est morte et enterrée. Je ne crois plus aux contes de fées.
A en croire ce qu’il dit, Natanael Blondel a enfin décidé de poser ses valises. Voilà une nouvelle qui me ravie, je suis bien contente qu’il s’installe ici, j’avais besoin de voir un visage amical, connu et Nate m’apparaît comme un miracle, un rayon de soleil. Un fin sourire se dessine sur mon visage. «  Enfin, je suis contente que tu ais choisi RoseHip pour cela. » Bon, le mélo, ça suffit. «  Je vais enfin pouvoir me venger de toutes ces années où tu m’as charrié et persécuté. » Voilà qui est mieux. Le jeu n’allait que dans un sens pendant notre enfance, maintenant que je suis apte à lui répondre, je ne vais pas me gêner pour le faire.

Alors que j’entame la première bouffé de ma clope, voilà qu’il refait des siennes en empruntant mon bien. Décidément, il est incorrigible. «  Ta mère ne t’as donc pas appris à ne pas jouer avec les affaires des autres enfants. » Un gamin, voilà qui il est, Nate n’a pas grandi depuis l’âge de ces dix ans. Parfois, j’aime ce comportement, parfois non. Il a le don de m’exaspérer par moment. «  Nate … rend-moi ça. » Dis-je en tendant ma main vers lui. «  S’il te plait … Bon ! » C’est trop long, je la reprends de force. Nicotine, tu fais mon malheur. Un sourire malicieux aux lèvres, j’inspire une bouffée avant de la rejeter en sa direction.

Il est l’heure pour lui de reprendre le travail, pour moi aussi d’ailleurs, mon dossier ne va pas de se monter tout seul. «  C’est dommage que tu ne puisses pas rester plus longtemps. » J’aime bien ma vie ici, rares sont les fois où je m’ennuie, mais Nate apporte quelque chose d’unique à mon existence. «  Ça te dirais de repasser ce soir, film et plateau télé ? » Ouais, comme des vieux. Je suis certaine qu’il préférait passer sa nuit dans les bras d’une charmante inconnue à la poitrine imposante, mais tant pis, je lui propose quand même. Je n’ai pas envie de passer ma soirée toute seule et je n’ai pas la motivation de bouger de ma maison.

Je le raccompagne jusqu’à la porte et l’encourage pour la suite de sa journée, je sais combien il aime travailler …


X



Vingt Heures. Toujours le bordel sur la table, je n’ai pas arrêté une minute, le dossier est presque bouclé. Le Maire ne va sûrement pas apprécier, mais ça m’est également, je veux du changement, de la joie de vivre dans tous les quartiers. L’argent ne devrait faire aucune différence à notre bonheur. Nate a accepté ma proposition, l’heure de son arrivée est prévue dans trente minutes et comme à mon habitude, je ne suis pas prête. Je monte en haut pour prendre une douche, j’en ai bien besoin. J’essaye de me faire un minimum présentable, ce qui n’est pas toujours facilement quand on a travaillé plusieurs heures d’affilées sur le même document. Ma présentation est prête, mon rendez fixé, ce week-end mes ennemis seront plus nombreux. Quant à demain, c’est retour au labo’, je m’arrête jamais, jamais.

Le traiteur arrive. Je l’ai commandé dix minutes avant l’arrivée de Nate. Je ne suis pas la meilleure des cuisinières, même pour les trucs les plus basiques. Mélanger deux composants chimiques, oui, c'est faisable pour moi, mais les aliments c’est une toute autre plaire de manches. Je laisse ma paperasse comme ça, les porte-documents sont à peu près bien rangés.

Il frappe à la porte. Le repas est prêt, merci Internet. Un assortiment de petites salades, d’ailes de poulets et de toasts se trouvent sur la table basse en face de la télé. Je vais lui ouvrir, le sourire aux lèvres. Je suis contente qu’il vienne, il casse ma routine. Inutile de recommencer les salutations, j’ai eu ma dose pour aujourd’hui. Je l’invite à s’installer pendant que je vais chercher des bières au frais. Je lui en tends une et m’assoit à ses côtés. « Alors pas trop dure cette fin de journée ? Qu’est-ce que tu veux regarder ? » Les films que j’ai, parlent de sciences ou d’écologie, je ne suis certaine que ça ne l’intéresse pas le moins du monde. Encore fois, merci Internet.



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