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 Sur un Malentendu (Elizabeth)

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Heraklion Applewood
▲ I'm Heraklion Applewood

wildfeline
LETTRES D'AMOUR : 68
DATE D'ARRIVEE : 06/06/2014
AVATAR : Sebastian Stan
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
JOB, ETUDES : Architecte exploité trouvant le temps d'écrire des articles de Psycho quand il ne donne pas des cours de soutien à la Rosehaie
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MessageSujet: Sur un Malentendu (Elizabeth) Sur un Malentendu (Elizabeth) EmptyDim 20 Juil - 21:06



Sur un Malentendu
Il faisait particulièrement chaud ce matin là à Rose Hip, et Heraklion était sérieusement en train de considérer l'idée de rester au frais dans la demeure Applewood. Il pourrait appeler son bureau, se faire porter pâle : après tout, il n'avait même pas pris de vacances depuis qu'il avait commencé à y travailler, et qu'il avait obtenu sa première promotion (et même depuis qu'il avait commencé à y travailler tout court… Sa promotion venait sans doute de là, pour tout vous dire). Oui… Il pourrait… il pourrait dire qu'il avait attrapé la grippe - non, il n'y avait pas d'épidémie en ce moment - ou alors, qu'il avait mangé quelque chose de pas frais la veille, et qu'il fallait qu'il se rende à l'hôpital ? … Oui mais… mais son projet. Il ne pouvait décemment pas laisser son projet en plan - ahah, blague involontaire… oui parce que les architectes dessinent des plans… hum, bref -. Non. Il ne pouvait pas faire ça. Il n'était pas Gaïa, il savait que la culpabilité le rongerait toute la journée et qu'au final, il ne serait même pas capable de profiter d'une journée de repos, loin de ses collègues bruyants et de l'odeur répugnante de café qui envahissait la salle de pause de neuf à seize heures.
Il s'était donc levé, sourcils froncés, résignés. Il avait enfilé l'un des costumes qu'il réservait aux étés chauds - pas qu'il n'y ait de réels étés chauds en Angleterre, faut pas déconner, ce n'était pas Paris et encore moins Madrid - et avait tenté de coiffer ses cheveux, avant d'abandonner et de se contenter de passer sa main dans sa tignasse pour tenter de la domestiquer : ça fera l'affaire.
Il s'était rendu au travail dans sa voiture, la mort dans l'âme. Avec un peu de chance, ils auraient réparé la climatisation, ou l'air conditionné, ou alors acheté des ventilateurs : peu importe, tant qu'au final, il faisait moins de 28° dans la pièce.

Il avait travaillé sans relâche jusqu'à seize heures trente, avant de poser son crayon à papier favori, et de se frotter les yeux. Son projet était loin d'être terminé, mais il était fier de son avancement. Si tout se passait bien, d'ici un mois, il serait fin prêt, et peut-être qu'enfin son employeur se rendrait compte de sa valeur et accepterait de lui filer un vrai bureau, et non pas un minuscule cube où il avait tout juste la place pour étendre ses feuilles sur sa surface de travail.
Ce serait cool un vrai bureau. Vraiment cool.

"Hey Applewood !" H releva la tête, clignant des yeux en voyant l'une de ses collègues (Anita, ou Anna, ou quelque chose comme ça) lui sourire, dents trop blanches et yeux trop maquillés. "Le boss n'est pas là aujourd'hui, du coup, avec quelques collègues on va partir plus tôt, et aller boire un thé dans cette nouvelle pâtisserie que Becka a découvert l'autre jour ! Tu te joins à nous ?" Heraklion ouvrit la bouche pour répondre "non, merci, mais amusez vous bien !", comme il le faisait à chaque fois, mais les mots de Gaïa lui revinrent en mémoire, lorsqu'il y a à peine une semaine elle l'avait accusé de se comporter en ermite et de n'avoir absolument "aucune vie sociale c'est désolant H, dé-so-lant !".
Se surprenant lui-même, H laissa échapper un sourire, avant de hocher vigoureusement la tête. "Avec plaisir. Laisse moi juste attraper mes affaires, et je vous suis !" Anita/Anna/Peu importe, visiblement surprise de sa réponse - pouvait-on la blâmer, lorsqu'il n'avait jamais offert que des sourires discrets et des refus ? -, lui sourit comme s'il venait de décrocher la lune, et battit des cils, minaudant en se penchant vers lui, lui présentant son décolleté dans un même mouvement. "Génial !" H se sentit mal à l'aise face au sourire prédateur de la jeune femme, mais attrapa néanmoins ses affaires, et la rejoignit dans le hall d'entrée de la boîte. Il y avait quatre autres femmes, qui gloussèrent en le voyant arriver, et l'un de ses collègues, un type d'une trentaine d'année, le visage ravagé par des plaques rouges, des lunettes plutôt hideuses sur le nez, et un costume mal taillé. Hum. Ça ne sentait pas bon, tout ça. Mais H se contenta d'hausser les épaules, chaussant ses lunettes de soleil et un sourire poli, et ouvrit la porte pour laisser sortir ses collègues, se voyant décerner de nouveaux gloussements, et un regard meurtrier de la part de costume-mal-taillé. … Super.

La pâtisserie n'était pas située très loin de la boîte où travaillaient les architectes, et sa devanture était avenante, tout en restant simple. C'était agréable, et ça changeait des endroits extravagants où Gaïa aimaient le traîner, sous prétexte que Madame n'aimait pas déjeuner seule. La vérité, c'était que, oui, Gaïa n'aimait pas manger seule, mais elle s'en fichait comme de l'an quarante, alors qu'elle adorait torturer son frère jumeau.
Heraklion n'eut pas le temps d'atteindre la porte cette fois que costume-mal-taillé y était déjà, tirant sur la porte d'un geste sec pour l'ouvrir, et laisser entrer les jeunes femmes. Heraklion le remercia poliment, se voyant décerner un autre regard noir, mais teinté de fierté et de défi. H laissa glisser. S'il voulait le détester pour une raison aussi futile, grand bien lui fasse.

C'est en pénétrant dans la boutique qu'H se dit qu'il aurait vraiment mieux fait d'appeler le bureau ce matin pour dire qu'il était malade, au lieu de venir pour avoir bonne conscience. Parce que l'homme, au fond de la boutique, en train de regarder une cliente de travers, n'était autre que le psychopathe tueur en série devant lequel il s'était évanoui deux semaines plus tôt.
Oh merde. Oh merde. Oh merde, merde, merde. Heraklion n'avait pas pour habitude de jurer, loin de là, il trouvait ça particulièrement vulgaire, et n'aimait pas les gens vulgaires. Il avait été bien éduqué, et qui plus est, dans les écoles privées d'Oxford, les gros mots étaient toujours sévèrement punis. Il disait encore 'saperlipopette'. Personne ne disait saperlipopette. Personne.
Il allait mourir. Il allait mourir, là, maintenant, parce qu'il connaissait le secret de l'homme. Il savait ce qu'il avait fait deux semaines auparavant.
Il considéra faire demi-tour et s'enfuir en courant, mais Anita/Anna attrapa son bras, le tirant en avant. "Il faut absolument que tu goûtes à la tarte aux fraises. Elle est orgasmique !" Il ne fit même pas attention au clin d'oeil qu'elle lui lança, trop occupé à se dire qu'il allait mourir.
Et il n'avait même pas eu le temps de finir son projet. Fichue Gaïa et ses grands discours sur la socialisation !
scarlet.letter

Z. Elizabeth Ware
▲ I'm Z. Elizabeth Ware

pinkhind
LETTRES D'AMOUR : 64
DATE D'ARRIVEE : 29/06/2014
AVATAR : bastiaan van gaalen
ÂGE DU PERSONNAGE : 28 ans
JOB, ETUDES : nettoyeur de scènes de crimes à mi-temps et pâtissier
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MessageSujet: Re: Sur un Malentendu (Elizabeth) Sur un Malentendu (Elizabeth) EmptyLun 28 Juil - 13:21



sur un malentendu
heraklion & zaza
C’était le genre de journée qui faisait se dire que le réchauffement climatique était quelque chose de réel et de véritablement menaçant. Elizabeth, avait eu l’impression de cuire dans sa combinaison protectrice. Un propriétaire avait découvert que dans une des maisons qu’il possédait, un laboratoire d’amphétamines s’était installé. La police s’était chargée des chimistes hors-la-loi, mais pas de l’installation et des produits laissés sur place. Le tout était installé dans une cave… sans aération. L’air était saturé d’émanations toxiques et il y faisait plus chaud que dans le vivarium d’un serpent des zones tropicales. Après cette horrible matinée, Elizabeth avait bien le droit de se détendre…

Il était passé prendre une douche froide et enfiler des vêtements propres chez lui. Pour parer à la chaleur qu’il faisait, il opta pour des vêtements clairs : un simple t-shirt beige avec un short vert pâle. Puis, il compléta le tout avec une paire d’espadrilles noires que le temps avait usées et tachées : de la javel en avait décoloré certains endroits et la gauche avait été rapiécée avec du fil rouge sur son côté intérieur. C’était de véritables épaves, mais le châtain n’arrivait pas à s’en débarrasser… elles étaient confortables et étaient un présent de son ex petite amie. Les porter lui donnait l’impression de marcher, encore, avec elle.

Plein de mélancolie et de romantisme, Elizabeth décida de quitter sa tanière pour se changer les idées, après avoir passé un long moment sur le pas de sa porte, un verre de Malibu à la main, à se demander s’il devait recontacter son ex ou non. Il n’avait toujours pas compris ce qui l’avait faite partir. Cela faisait un peu plus d’un an à présent que leur relation s’était terminée… mais cela le tracassait toujours. Qu’est-ce qu’Elizabeth haïssait ce qui n’était pas explicite ! Le voilà parti se balader au travers des allées de son quartier et, quand la devanture d’une pâtisserie apparut, le jeune homme se souvint qu’il n’avait pas mangé. Juste bu. Il se dit alors qu’une petite douceur ne lui ferait pas de mal, vu son amertume et sans hésitation, il poussa la porte de la boutique dont il connaissait tout. Depuis que l’amateur de pâtisserie habitait là, il avait fait le tour de cette boutique et connaissait même le prénom des vendeurs. Il les salua que d’un mouvement de la tête, avant d’aller s’installer au fond de la boutique. Il trouva amusant de commander une tasse de thé et un divorcé, une pâtisserie à la crème au chocolat et au café. Le nom de cette gourmandise restait dan le thème de ses pensées…  oh, vraiment, il avait bien fait de sortir pour se changer les idées – cela ne fonctionnait pas du tout !

Peu de temps après qu’on lui ait apporté sa commande, un groupe fit irruption dans la pâtisserie. Quatre jeunes femmes, deux hommes. Inconsciemment, Elizabeth s’affala un peu plus sur sa chaise et décroisa sa jambe : une façon d’occuper l’espace comme si c’était son territoire tout en adoptant une attitude fermée. Il but une gorgée de son thé, son regard méfiant épiant les nouveaux venus. Les quatre demoiselles semblaient être amies : coiffées et habillées toutes dans le même style, certainement fréquentaient-elles les mêmes endroits et provenaient du même milieu social. Elles étaient du genre à manger des tartelettes aux fruits ou des macarons avec un thé aux agrumes. Rien de très original. L’un des deux hommes, au visage à la peau en mauvais état (Elizabeth eut un peu de peine pour lui) et semblant avoir bien mauvais goût en matière de mode, était lui aussi du genre à demander quelque chose de classique, mais de riche en crème. Un éclair au café, des choux à la crème… avec un café noir. Quant au dernier, jeune, bien habillé et visiblement perdu… tiens, d’ailleurs, Elizabeth avait l’impression de l’avoir déjà croisé. Un habitant du quartier, peut-être ? En tout cas, ce n’était pas un habitué de la pâtisserie où ils se trouvaient. Et ce n’était pas non plus le genre d’homme à manger de la tarte aux fraises. Elizabeth eut envie d’envoyer sa cuillère dans l’œil de celle qui venait de proposer à l’inconnu une part de tarte aux fraises… qui, en fait, était un fraisier. Un fraisier aucunement orgasmique, même. Juste bon, comme on peut se l’attendre d’une pâtisserie dans un tel quartier. Un quartier chic, huppé. Mais il avait l’originalité d’être nappé au chocolat blanc ! « Je vous conseille plutôt une amandine.» finit-il par lâcher d'une voix traînante, au grand dam des vendeurs qui auraient aimé que le châtain laisse les autres clients tranquilles. « Riche en goût mais aussi, en sucre – cela vous fera du bien, vous êtes blanc comme un linge. » A croire que l’inconnu n’avait pas mangé le midi et venait de courir dix kilomètres. Ou qu’il avait vu un fantôme. Si cet établissement proposait des boissons alcoolisées, certainement qu’Elizabeth en aurait payé une au malheureux ! Il leva un sourcil, d'un air intrigué.
electric bird.
 

Sur un Malentendu (Elizabeth)

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