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 A pill to make you numb, a pill to make you dumb, a pill to make you anybody else + ft. Sven

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Lisbeth A-H. van Houten
▲ I'm Lisbeth A-H. van Houten

killingwolf
LETTRES D'AMOUR : 555
DATE D'ARRIVEE : 29/05/2014
AVATAR : Keira Knightley
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
JOB, ETUDES : Attachée de presse pour Chanel, dealer.
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t39-lisbeth-frozen-as-snow#74..

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EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: la spécialiste de la raquette (ariadna).
DISPONIBILITÉ POUR RP : ask and see (meg/nudie/lennon/sven).

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MessageSujet: A pill to make you numb, a pill to make you dumb, a pill to make you anybody else + ft. Sven A pill to make you numb, a pill to make you dumb, a pill to make you anybody else + ft. Sven EmptyJeu 3 Juil - 23:39



Lisbeth & Sven




Les ruelles sombres de la Rosehaie étaient de loin la partie de la ville la plus malfamée, la plus déroutante, la plus terrifiante.  Du moins pour quelqu’un n’ayant pas l’habitude d’y mettre les pieds, il était clair que l’obscurité projetée entre chaque ruelle pouvait sacrément foutre les jetons. Il ne fallait pas se mentir, ce n’était pas l’endroit le plus attrayant ni même le plus rassurant qui soit. Et c’était même peu dire.  La Rosehaie, ce n’était rien que le reflet de la misère humaine, un condensé de tout ce qui pouvait aller mal dans ce monde corrompu qui se manifestait en venant déverser tout un flot d’immondices sur les mêmes miséreux qui ne demandaient qu’à être tranquilles. La Rosehaie, c’était un endroit aussi immonde que ses habitants, un endroit qui puait la pauvreté, l’addiction et l’impureté, un endroit qui donnait la nausée mais qui pourtant maintenait prisonnier. Avec une description aussi joyeuse, il était ainsi facile de comprendre que les habitants de ce quartier n’étaient pas bien là par envie mais par dépit. Tous des nobodies, des moins que rien, de la vermine. Il ne fallait pas s’appeler Merlin pour comprendre à quel point la présence d’une personne telle que Lisbeth dans un tel lieu pouvait être paradoxal. Lisbeth van Houten, une héritière néerlandaise qui n’avait rien de la pauvreté de la Rosehaie, une fille qui ne connaissait que l’odeur de l’argent comme seule puanteur, une fille qui sortait d’Oxford et qui avait un poste prestigieux auprès d’une grande maison de haute couture. Le décalage était immédiat et rien qu’en guenille – qu’elle s’obligeait à porter lorsqu’elle allait dans cette partie de Rose Hip – un charisme princier se dégageait de sa chère personne. Et pourtant, à la surprise générale, Lisbeth était arrivée à se fondre dans la masse. Elle intriguait et il était clair qu’elle n’appartenait pas au même monde, mais les gens ne posaient pas de questions et la laissait tranquille dans son petit business. Oui, car si la jeune femme prenait le temps de mettre les pieds dans les ruelles sombres du quartier le plus malfamé d’Angleterre, ce n’était pas par plaisir mais par intérêt. Lisbeth n’était ni plus ni moins que l’une de ses filles qui se servaient du système pour arriver à ses fins. Et en l’occurrence, la demoiselle s’était mis l’idée dans le crâne de se lancer dans le trafic de drogue pour lui permettre en parallèle de continuer à mettre son nez de journaliste dans les affaires pas nettes de la ville. Un mal pour un bien si vous lui demander son avis. Sauf que se servir de l’addiction des autres pour sa carrière, c’était une méthode largement marginale qui dépassait toute éthique morale. Que voulez-vous, pour l’instant la néerlandaise s’en foutait royalement et restait indifférente à la misère et la cruauté humaines qui défilaient sous ses yeux d’héritière.

Ce jour-là n’avait pas été bien différent des autres qu’elle avait connus jusque-là. La brune s’était mêlée aux rues bondées de déchets humains pour continuer son petit trafic malsain loin du regard insistant de l’élite de la ville dont elle faisait partie depuis toujours. En y regardant de plus près, c’était la façon de Lisbeth de s’exprimer, de montrer qu’elle était différente de la bourgeoisie et la noblesse pompeuses auxquelles elle était rattachée par le statut de ses ancêtres. Après tout il ne fallait pas vraiment chercher à comprendre, la néerlandaise était sûrement l’une des femmes les plus complexes et paradoxales de cette planète… Elle était shootée à l’action, à l’adrénaline et possédait définitivement une morale qui lui était propre, le reste importait peu à ses yeux. Elle ne prenait pas la peine de se poser la question sur le pourquoi du comment, elle faisait. Bien évidemment, elle prenait des précautions pour ne pas se faire prendre et avait une protection d’acier qui serait bien compliquée à percer. Ainsi, elle ne prenait la peine de se déplacer elle-même dans la Rosehaie qu’une fois par mois, délaissant le reste du temps ses tâches à son partenaire, Gadreel. Et il fallait avouer que jusque-là, elle n’avait jamais eu de problèmes majeurs si ce n’était la délimitation de sa clientèle avec l’un des autres trafiquants du coin, un grand blond avec des yeux bleus perçants qui répondait au nom de Sven. Les deux avaient eu le malheur de se croiser quelques mots auparavant alors qu’ils concluaient tous les deux des affaires dans le même coin… Ce qui aurait pu se conclure en règlement de compte banal avait finalement pris une tournure plus contractuelle conclut par une promesse commune de ne pas empiéter sur le domaine de l’autre. Ça avait au moins eu le mérite d’éviter pas mal de dégâts…Du moins pour jusqu’à aujourd’hui. Alors que la brune se rendait sur son lieu de vente habituelle, elle aperçut le dit Sven sur SON territoire avec SON client. Avec toute la délicatesse dont la jeune femme était capable, elle s’était précipitée vers lui en le plaquant avec force contre le mur le plus proche, provoquant la suite du client en question. « Je croyais qu’on avait un deal toi et moi. Je n’aime pas tellement les personnes qui ne respectent pas bien leurs engagements ! », lui balança-t-elle en guise de bonjour. « Si t’as besoin que je te rappelle le contenu de notre petit arrangement… », continua-t-elle menaçante en renforçant l’emprise qu’elle avait sur lui avant de finalement le relâcher. Il avait plutôt intérêt à s’en souvenir s’il tenait à sa réputation, elle trouverait les moyens de le faire tomber s’il l’obligeait à la pousser à bout.

Sven V. Ström
▲ I'm Sven V. Ström

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MessageSujet: Re: A pill to make you numb, a pill to make you dumb, a pill to make you anybody else + ft. Sven A pill to make you numb, a pill to make you dumb, a pill to make you anybody else + ft. Sven EmptyVen 4 Juil - 13:05



Lisbeth & Sven




La Rosehaie. Depuis que Sven y était arrivé, il avait décrété que cet amas de ruelles sombres et sans avenir précis que le présent dans lequel il évoluait était sien. Et loin de le démentir, les habitants, du moins les plus perdus, esseulés et dans le besoin ne cessaient de prouver le contraire jour après jour. Il devait sans doute être l'un des seuls "riches" à y vivre discrètement. Il n'avait pas vraiment eu le choix, et quand bien même il l'aurait eu, vivre en compagnie des plus riches n'était pas vraiment son boulot, non, la lèche pour l'argent, c'était le truc de Satine. Lui, il avait besoin de liberté, et quel meilleur endroit que la Rosehaie pour cela ? Un ancien taulard qui s'installe, personne ne trouve ça étonnant. Qu'il héberge une fugueuse de Russie ? Ce n'était le problème de personne. Une strip teaseuse ? Encore moins. Avec l'arrivée de Shawn quelques semaines plus tôt, son appartement ressemblait à un refuge pour âme en peine, mais si la plupart s'en satisfaisait, Maxine ne faisait que de l'ombre au tableau. Il se rappelait encore de la semaine précédente, de l'annonce sanglante. Démentie, bien entendu. Elle ne pouvait que démentir face à ses réactions. Il l'avait haïe. Pour la première fois depuis qu'elle vivait avec lui, que ce mariage ridicule existait, il avait voulu qu'elle parte. Réellement. Sans doute ne le pensait-il pas , auparavant, il s'accommodait plutôt bien au changement. Mais cette fois-ci, c'en était trop. Et l'ironie dans tout cela ? Satine l'avait vu venir avant lui. Sans doute aurait-il dû écouter plus attentivement la reine de la manipulation, au lieu de croire que Max était trop droite pour cela. Elle n'était peut-être pas si Disney que ça, finalement. Ses pensées furent coupées lorsqu'il arriva à son lieu de rendez-vous. Il aurait bien confié la tâche à Hydra mais il n'avait pas eu le temps de la chercher, l'appel ayant raisonné avec la précipitation d'une urgence. Il connaissait absolument tous les camés du coin. Parce qu'il avait conclu des affaires avec eux auparavant, ou bien qu'ils faisaient encore partie de ses clients réguliers. Ou bien encore parce que là résidait sa force, connaître pour utiliser. Alors il s'était déplacé. C'était dangereux de trimbaler la came sur lui, mais au final, quel flic passait encore dans le coin ? Ils avaient abandonné l'idée depuis longtemps, la Rosehaie étant bien trop dangereuse et perdue d'avance pour y risquer la vie d'hommes " bien " . C'était ainsi qu'ils décrivaient leurs collègues. "Des hommes bien". Bah voyons. L'homme qu'il devait voir l'attendait, nerveux, en sueur, devant la porte d'un logement abandonné, dans une ruelle étroite. Lorsqu'il le vit, son regard fut comme soulagé, tandis qu'il farfouilla dans les poches de sa veste. Avec un peu de chance, Sven n'aurait pas besoin de parler que tout serait réglé. Après tout, le mec était tellement en manque qu'il irait se piquer dès qu'il aurait la came en poche.

Mais avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, ni qu'il ait ouvert la bouche, il se sentit collé contre le mur. Grognant plus de surprise que de douleur, il vit du coin de l'oeil l'homme partir en courant, tandis que son regard croisait celui chocolat de Lisbeth. Alors qu'elle le relâchait, il l'attrapa par le bras pour inverser les rôles, la fureur l'aveuglant presque. Il n'était qu'à quelques centimètres de la jeune femme, les dents serrées. " Ose me toucher encore une fois, "princesse", et tu auras d'autres soucis que tes clients. Et ne pense pas une seconde que j'hésiterais à lever la main sur une femme." Il finit par la relâcher, reculant de quelques pas. Il sentait la colère l'envahir mais il ne pouvait pas. Pas maintenant, pas tout de suite. Il avait déjà fait assez d'années de prison pour ne pas vouloir y retourner, et quelque chose lui disait qu'il prendrait plus cher pour Lisbeth que pour n'importe quel camé. Il mit quelques secondes à reprendre une respiration normale et à calmer ses nerfs, puis récupéra son air impassible, qui ne l'avait quitté, somme toute, qu'une poignée de secondes. " Crois-le ou non, mais un cadavre, qu'il soit riche ou pauvre, ça a la même odeur." Sven sourit sans aucune chaleur, le temps de réarranger sa veste en cuir. Il avait retrouvé son air nonchalant au fur et à mesure que ses nerfs se calmaient. Elle avait de la chance que ce client n'était pas prévu au programme, sinon elle aurait souffert de sa perte monétaire. Mais le fond du problème n'était pas là, et Lisbeth le savait sans doute, elle n'était pas stupide. " Et si tu veux parler de territoire, va vendre à Rosehip, et peut-être que là j'accepterais de t'écouter quand tu parleras de propriété. Mais la Rosehaie, c'est chez moi, ne confonds pas tout. Je t'ai cédé une partie de "mon" territoire. Je veux pas le récupérer, un deal est un deal et j'honore toujours mes contrats ... " Il n'avait pas fini, mais repris sa respiration, en profitant pour jeter un oeil sur son téléphone. Un appel manqué de Maxine. Comme c'était étonnant. Un soupir plus tard, il posa de nouveau son regard sur la brune. " Mais quand les camés viennent me trouver parce qu'ils sont en manque et que leur dealeuse est dans son cocon sans un regard pour eux, je leur ouvre la porte. Si tu tiens pas ta clientèle j'y suis pour rien. Si t'es pas là pour répondre à leur demande ils vont voir au plus proche." Il haussa les épaules, comme si rien de tout ça ne l'importait réellement. Sans doute était-ce le cas. " En l'occurrence, moi."
 

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