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 I once was blind but now I see + ft. Lennon

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Lisbeth A-H. van Houten
▲ I'm Lisbeth A-H. van Houten

killingwolf
LETTRES D'AMOUR : 555
DATE D'ARRIVEE : 29/05/2014
AVATAR : Keira Knightley
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
JOB, ETUDES : Attachée de presse pour Chanel, dealer.
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t39-lisbeth-frozen-as-snow#74..

Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: la spécialiste de la raquette (ariadna).
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MessageSujet: I once was blind but now I see + ft. Lennon I once was blind but now I see + ft. Lennon EmptyMar 24 Juin - 21:54



Lennon & Lisbeth




Juin 2014,
Le week-end à Amsterdam avait permis à Lisbeth de souffler, de respirer de nouveau, de se sentir plus légère. C’était comme si un retour sur sa terre d’origine, au milieu des canaux et des vélos, avait finalement été tout ce qui lui avait manqué pour comprendre que passer du temps en famille était important et que ses différentes petites occupations devaient cesser de l’aveugler à ce point. Il était clair que depuis qu’elle avait mis les pieds en Angleterre pour faire de Rose Hip son refuge, elle n’avait plus que la Rosehaie en tête et cette obsession malsaine commençait quelque peu à la dévorer intérieurement. Mais que voulez-vous, c’était comme ça, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle s’agrippait à la Rosehaie comme un de ses propres clients s’accrochait aux doses de cocaïne qu’elle lui vendait au point qu’on pouvait légitimement se poser cette question : qui des deux étaient le plus accro à son démon respectif ? Ce n’était certainement pas d’une évidence à toute épreuve, c’était le moins qu’on puisse dire… Lisbeth était certes bien loin d’être dépendante d’une quelconque substance illicite qui asservissait chacune de vos molécules jusqu’à épuisement, mais sa dépendance à elle était assurément tout aussi dangereuse si ce n’était plus pour la simple et bonne raison que la néerlandaise ne connaissait pas la peur. Au contraire, elle se nourrissait du danger, son cerveau était shooté à l’adrénaline et elle était incapable de s’arrêter si elle n’en était pas contrainte. Finalement c’était sûrement cette nature impulsive qu’elle avait depuis sa plus tendre enfance qui allait la conduire directement à sa perte. Et pourtant Amsterdam lui avait partiellement fait ouvrir les yeux, lui avait fait comprendre que ses agissements ne resteraient certainement pas sans conséquences et qu’elle avait beaucoup à perdre, que la chute pouvait conduire à sa propre mort. Oh Lisbeth n’avait pas eu une révélation soudaine, l’éventualité de se brûler les ailes avait déjà frôlé son esprit…de façon beaucoup trop lointaine pour que ça l’atteigne directement. Seulement un simple tête-à-tête avec sa sœur jumelle le temps d’un week-end dans leur ville natale avait eu le mérite de lui faire tout reconsidérer. Lennon n’avait cessé de lui rabâcher les oreilles de ses conseils de juriste, de ses mises en garde à deux noises mais encore une fois, il fallait s’y attendre, Lisbeth n’avait fait jusque-là que l’envoyer balader sans aucun scrupules. « Vivre dans la peur n’a jamais fait avancer personne », c’était sa réplique favorite. Et si on suivait sa logique, autant faire de son mieux pour saisir ce qui était à notre portée car clairement si on attendait bien sagement dans son coin, les probabilités d’achèvement de son but étaient beaucoup plus vaines.

Ce fut ainsi l’esprit tourmenté que la brune était revenue d’Amsterdam. Les boutiques de la Kalverstraat, les kroketten et les balades à vélo lui avaient fait du bien sur l’instant, c’était évident, mais maintenant avec du recul la jeune van Houten regrettait amèrement de s’être fait piéger par des pensées beaucoup trop lennonesques à son goût. Et à chaque fois que Lisbeth était contrariée, elle ruminait dans son coin et ne pipait pas un seul mot pendant des jours. En l’occurrence, ça faisait trois jours qu’elle n’était pas sortie de sa chambre depuis leur retour. Allongée sur son lit toute la journée, elle essayait tant bien que mal à se vider l’esprit pour ne plus à avoir à penser à ce qui lui retournait le cerveau. Pourtant elle avait beau se refaire une énième relecture de ses bouquins préférés – cette fois-ci Les Misérables étaient à l’honneur – tout la ramenait constamment au nœud du problème. Autant dire que Lisbeth avait également sacrément laissé de côté son boulot d’attachée de presse pour Chanel ces-derniers jours au plus grand désespoir d’Albane qui s’était retrouvée avec toute l’étendue du travail de sa cousine à sa charge du jour au lendemain. Et le comble du comble était sûrement que Lisbeth arrivait à l’engueuler lorsqu’elle ne faisait pas bien son boulot derrière… En parlant d’Albane, un furtif coup d’œil à l’horloge vint rappeler à Lisbeth qu’elle n’allait pas tarder venir la voir pour faire le point pour aujourd’hui. Quelle joie. Il ne fut pas plus de cinq secondes plus tard pour qu’un frappement à la porte de sa chambre ne se matérialise.

« Ga weg Albane. Je suis sûre que tu n’as pas fini la mise en page, comme toujours.», maugréa Lisbeth entre ses dents comme elle avait maintenant l’habitude de le faire. Mais à sa grande surprise ce n’était pas Albane qui se trouvait au pan de la porte mais la personne directement à l’origine de ses maux de tête, Lennon. « Oh c’est toi, je pensais que c’était encore Albane. Incapable de se débrouiller toute seule quand je suis en repos. », décréta la demoiselle. Oui parce que maintenant elle était en repos, c’était tout nouveau. « Qu’est-ce que tu veux ? », lui demanda-t-elle beaucoup plus froidement que voulu. Lennon n’était sûrement pas dupe, elle ne mettrait pas plus de dix secondes avant de comprendre même si pour l’instant Lisbeth avait encore beaucoup trop de fierté pour le reconnaitre devant elle et de vive voix.

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MessageSujet: Re: I once was blind but now I see + ft. Lennon I once was blind but now I see + ft. Lennon EmptyMer 2 Juil - 11:04



Lennon & Lisbeth




Juin 2014,

Geertje Belvedere. Une identité de plus à ajouter. Mais celle-là était différente des autres. Elle avait quelque chose de plus – ou peut-être quelque chose de moins. Mais qu'elle se fasse appeler Lennon ou Geertje (qui n'était autre que son deuxième prénom), elle avait toujours le même visage. Ses deux yeux marrons un peu flippants, ce sourire en coin qui ne la quittait jamais vraiment, ses cheveux bruns qui descendaient en cascade jusqu'au milieu de son dos. Et l'éternelle cigarette, bien calée entre ses lèvres. Bouffée toxique pour mieux se tuer de l'intérieur. Comme si c'était encore possible. Lennon, une jeune femme qui jouait dans la cour des grands, parce qu'elle avait l'argent pour. L'argent plein les poches, l'argent imprimé sous forme de marques plus luxueuses les unes que les autres sur ses vêtements. Lennon, elle puait la vanité avec son sourire condescendant. Lennon. Prénom pompeux. Héritière d'une grande famille. Fille à papa. Gamine à l'avenir doré qui dégueulait le fric à tous les degrés. Belle voiture. Robe excessivement onéreuse et j'en passe. C'était pas bien dur d'enfiler un regard lubrique. C'était pas bien dur, d'être la nana qui jurait que par le luxe. Une obsédée de l'argent de plus, une de moins, cette ville manquait pas de tordus de toute façon. Tailleur sur-mesure, appuyée contre la carrosserie un peu trop bien lustrée d'une voiture directement importée d'Italie. La richesse dans l'excès, la bourgeoisie dans toute sa splendeur . Alors qu'elle tirait sur sa cigarette, elle regardait le terrain de tennis. Mais pour le coup, ce qui l'intéressait, ce n'était pas Ariadna, non, ce sur quoi ses yeux étaient rivés, c'était bien ce type là. Celui qui ne souriait pas. Celui qui semblait s'énerver contre le monde entier. C'était dans ses yeux, c'était sur ses traits. Il ne s'amusait pas. Pas plus que Lennon. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, tandis qu'elle l'épiait sans aucune retenue. Ewen. Elle manqua de pouffer de rire sans trop savoir pourquoi. Sûrement car la situation était risible. Oui c'était complètement risible d'éprouver un certain plaisir a épier ce type. Haussant les sourcils, elle hocha un peu la tête. Enfin, terminant sa cigarette, elle l'écrasa sur l'asphalte en soufflant une dernière volute de fumée puis remonta dans son carrosse.
14h30 tapante. Lennon était debout. Statique devant le grand manoir qu'elle partageait avec sa soeur et sa chère cousine qu'elle portait tant dans son coeur. Un endroit qui appelait à la bourgeoise rien qu’avec cette façade. La brune portait  ce fameux tailleur que Lisbeth lui avait offert pour son vingt-cinquième anniversaire (qui était d'ailleurs aussi le sien étant donné que les soeurs Van Houten étaient jumelles) qui moulait sa silhouette. Une tenue dans laquelle elle était à l’aise. Aussi à l'aise que les tenues peu saillantes qu'elle arborait lorsqu'elle se faisait passer pour une habitante de la Rosehaie, lorsqu'elle était Geertje.

***

Les fourchettes s’accrochent aux assiettes, les couteaux abîment la porcelaine. Lennon, assise avec l’unique envie de se sortir de cette scène trop répétitive à son goût. Encore un dîner qui apparaissait comme interminable à ses yeux. Elle aurait bien voulu se mettre à jeûner rien que pour ne plus croiser le regard hypocrite de sa cousine Albane. Mais elle ne disait rien et préférait rester silencieuse et observer la table. Décoration luxueuse comme à chaque fois, argenterie sortie pour une plaisanterie qui durait depuis trop longtemps. Ses yeux chocolatés étaient figés sur la petite bougie qui se consumait. Elle voulait elle aussi, parfois, se consumer pour ne plus endurer au quotidien cette greluche qui lui servait de cousine. Ses ongles raflaient la nappe dont le tissu paraissait aussi doux qu’un alliage de coton. Son assiette n’avait pas bougé d’un millimètre. Ses épaules se haussèrent en même temps qu’un sourcil au moment où Albane se leva pour attraper la bouteille d'un grand cru français. Lennon suivit les mouvements de son geste sans pour autant daigner soutenir la force de ses yeux. Et son dos se heurta alors à la chaise, ses pieds tapaient le sol rien que dans l’optique d’agacer l'autre demoiselle. Depuis le retour du weekend à Amsterdam, on pouvait dire que Lennon excellait dans l’art de faire chier les autres. « Tu ne touches pas à ton repas ? J’ai passé plus de deux heures à cuisiner Lennon. » Les réprimandes de sa cousine vinrent l'arracher à ses pensées, au fond, ce n’est pas plus mal car elle ne voulait plus penser à ce weekend passé dans leur pays d'origine. Il lui manquait tellement... Le visage de Lennon opèra un léger mouvement vers la droite. « La prochaine fois, restes y trois heures, peut-être que ça me donnera envie de goûter ton plat. » Lennon réalisa la froideur de sa voix et la malice de ses yeux couleur chocolat. « Si tu n’es pas satisfaite, tu peux quitter la table. Je n’ai pas besoin de faire face à ton insolence et à tes propos incorrects.. » Cette fois-ci, un rire éhonté vient résonner au milieu de ce silence solennel. Sans un mot, Lennon se leva. Avec soin, ses doigts s’accrochèrent à la chaise qu'elle avança pour la replacer. Elle fit face à sa cousine à présent et dans un geste de grâce, lui offra une magnifique révérence comme celle d’un sujet faisant face à sa reine. Lennon nota immédiatement l’ironie de la situation alors que son corps était vouté. « Vos désirs sont des ordres, chère cousine. A présent, si cela ne dérange pas madame, je m'en vais dans les appartements de ma chère soeur pour la tirer de sa paresse qui ne la quitte plus depuis notre retour d'Amsterdam. » Si Lennon utilisait le vouvoiement, c'était uniqument pour marquer son propre mépris.
En arrivant devant la porte de la chambre de Lisbeth, elle souffla et essaya d’offrir à ses poumons une nouvelle bouffée d’air. La brune ferma les yeux assez longtemps pour espérer rayer le moment passé de sa mémoire. Mais sans succès. Alors , délicatement, elle enclencha la poignée de porte. « Ga weg Albane. Je suis sûre que tu n’as pas fini la mise en page, comme toujours.» Un sourire se dessina sur les lèvres de Lennon voyant que sa soeur était toujours égale à elle-même, c'est-à-dire qu'elle était toujours aussi désagréable à souhait avec Albane dès que cela touchait à leur travail. « Oh c’est toi, je pensais que c’était encore Albane. Incapable de se débrouiller toute seule quand je suis en repos. Qu’est-ce que tu veux ? » Alors sans un mot, la jeune avocate s'approcha du grand lit et se laissa tomber avec autant de grâce qu'une baleine échouée.  « J'ai bien peur de devoir te dire qu'Albane préfère faire la cuisine plutôt que son travail. Enfin, ce ne sont pas mes affaires... » fit-elle alors que tout ce qui concernait Lisbeth la concernait elle aussi, que sa soeur le veuille ou non.  « Bon, qu'est-ce qui ne va pas le troll ? Voilà trois jours que tu restes dans ton lit et c'est à peine si tu te nourris ! Je pourrais très bien penser que cela est dû à une peine de coeur mais ça m'étonnerais grandement te connaissant. Ton petit business se porte mal c'est ça ? » lâcha la jolie brune, désormais installée en tailleur tout en passant une main distraite dans les cheveux de sa soeur, dans l'attente d'une réponse qui n'allait sans doute pas la satisfaire.

Lisbeth A-H. van Houten
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MessageSujet: Re: I once was blind but now I see + ft. Lennon I once was blind but now I see + ft. Lennon EmptyVen 4 Juil - 14:00



Lennon & Lisbeth




Juin 2014,
Le sentiment de perte totale des événements commençait à sérieusement se faire ressentir chez Lisbeth. Vous savez, lorsque tout ce que vous avez au creux de vos mains commençait à filer entre vos doigts pour venir vous rappeler de la manière la plus violente qui soit que rien n’était jamais acquis d’avance. La brune nageait désormais en plein dedans et autant dire que ça ne lui faisait pas du bien. Elle qui avait toujours eu ce qu’elle voulait en un claquement de doigt – que ce soit par l’argent de papa et maman ou par son caractère de feu qui la rendait plus intrépide que jamais – commençait sérieusement à grimacer. Le pire était sans doute de se rendre compte que sa sœur avait raison. Lennon, l’intelligente Lennon, la prudente, la plus réfléchie des deux. Il n’y avait pas à dire, ces deux-là avaient beau être jumelles elles étaient aussi différentes que le jour et la nuit, les rendant particulièrement complémentaires. Au moins outre leurs différences physiques, elles n’étaient pas bien difficiles à différencier. Enfin soit, là n’était pas vraiment le problème, le fait était que la néerlandaise commençait sérieusement à se remettre en question pour la première fois de sa vie comme Lennon avait pu l’avertir de prime abord. Et Lisbeth détestait devoir reconnaitre ses torts tout simplement parce que dans son monde tout ce qu’elle faisait était justifié. Non que cette fois-ci était entièrement différente, c’était juste que ses justifications commençaient doucement à s’effriter et à perdre de leur valeur.

Le retour d’Amsterdam avait ainsi été brutal, inattendu, telle une véritable claque qu’elle aurait reçue. Et comme à chaque fois qu’une telle situation se présentait à elle, Lisbeth restait dans le déni et loin de toute civilisation humaine pour méditer sur sa condition. Et comme toute bonne méditation qui se respectait, elle passait par la case de l’exil – soit en l’occurrence l’enfermement dans sa chambre. Malheureusement la brune savait bien qu’une telle situation ne pouvait pas durer et que Lennon ou Albane ne tarderait pas à la sortir de son état léthargique des plus déplorables. Eurgh ce qu’elle pouvait elle-même se détester lorsqu’elle restait là à se morfondre ! Elle méritait des claques si vous lui demandiez son avis ! Et elle passait même à deux doigts de finir complètement folle…

Le grincement de sa porte avait fini par la sortir de son état de larve avancé. Lennon. Elle avait tenu plus de temps que prévu, il y avait du progrès. « J'ai bien peur de devoir te dire qu'Albane préfère faire la cuisine plutôt que son travail. Enfin, ce ne sont pas mes affaires... » Si elle avait été d’humeur elle aurait pu sourire à la remarque de sa jumelle qui pour une raison obscure détestait leur jeune cousine. Enfin obscure…ce n’était d’autre que de la jalousie de sa part mais pour Lisbeth cette haine viscérale que Lennon pouvait porter à Albane était injustement justifiée. « Il faut bien que l’une d’entre nous ait l’altruisme suffisant pour nous empêcher de mourir de faim », répondit-elle presque froidement pour défendre Albane comme elle en avait l’habitude lorsqu’elle était en tête à tête avec Lennon. « Et au final elle arrive toujours à faire ce que je lui demande, je n’ai pas trop à me plaindre. Enfin ne va pas lui répéter, je ne voudrais pas que ça l’encourage à faire moins. », conclut-elle sur le sujet. Puis la brune toisa sa sœur du regard d’un air de dire « qu’est-ce que tu me veux » car il était évident que Lennon n’était pas là pour casser du sucre sur le dos de leur cousine…  « Bon, qu'est-ce qui ne va pas le troll ? Voilà trois jours que tu restes dans ton lit et c'est à peine si tu te nourris ! Je pourrais très bien penser que cela est dû à une peine de coeur mais ça m'étonnerais grandement te connaissant. Ton petit business se porte mal c'est ça ? » Eurgh. Lisbeth déglutit péniblement avant de venir lever les yeux au ciel de lassitude. Après réflexion elle aurait préféré que sa jumelle soit là pour Albane, tiens. Dire qu’elle n’avait pas envie de parler de ses problèmes serait un bel euphémisme… « Le troll est indisponible pour le moment, veuillez laisser un message. » Humour zéro mais c’était sa façon à elle de lui faire passer un message, un message qui disait clairement que pour l’instant elle l’emmerdait et qu’elle préférait être seule. « Alors concernant la nourriture, je me maintiens et tu sais de toute façon que notre métabolisme fait que nous n’avons pas besoin de nous alimenter des masses, il suffit de nous regarder. Ensuite,  le jour où je serais dans un sale état pour une peine de cœur n’arrivera jamais. Et enfin, le business se passe très bien. » A l’entendre elle n’avait limite pas de problème… « Je commence juste à remettre en cause certaines contraintes du métier », finit-elle par admettre à demi-mots. « Pas de remarques sur le sujet ou je te démonte ta tête de banane. » La douceur de Lisbeth à son paroxysme.

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