« La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Natanael Blondel
▲ I'm Natanael Blondel

killingwolf
LETTRES D'AMOUR : 44
DATE D'ARRIVEE : 18/07/2014
AVATAR : Jared Leto
ÂGE DU PERSONNAGE : 38 ans
JOB, ETUDES : Technicien de réseau d'eau potable
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t311-alerte-boulet-en-approche..

Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES:
DISPONIBILITÉ POUR RP : RPs ouverts

« La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.  » Empty
MessageSujet: « La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir. » « La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.  » EmptyJeu 24 Juil - 12:52


« La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.  » Tumblr_n6p1v1ihCo1rzjryoo4_250 « La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.  » Tumblr_n0vfuq5P4W1qd569mo3_250

    Pour ce premier jour de repos depuis mon arrivée à RoseHip, et ayant trouvé mon réfrigérateur bien vide en me levant, j’ai décidé d’ouvrir le guide touristique de la ville laissé par le propriétaire de mon appartement pour trouver un endroit sympathique où faire des courses. Je décide bien rapidement d’oublier les hypermarchés bondés de produits chers de mauvaise qualité pour aller voir ce que peuvent me fournir les petits commerçants locaux. Nouvelle vie veut également dire changement radical de consommation, puisque j’ai à présent un travail stable, qui paye plutôt bien. C’est la première fois de ma vie que je peux avoir la prétention d’acheter plus cher pour mieux m’alimenter.

    Le marché de la Leaf me semble être l’endroit le plus approprié pour répondre à mes besoins. D’après la petite brochure, passer inaperçue parmi la foule est très aisé, ce qui me convient plutôt bien. Je ne souhaite pas particulièrement faire de nouvelles rencontres, juste apprendre à connaître la ville qui est normalement la mienne pour un bout de temps.

    J’enfile une tenue légère, espérant plutôt passer pour un touriste qu’on n’a pas besoin d’embêter avec ses regards hautains, et je ferme la porte –difficilement, il faudra penser à la faire réparer ! Bientôt j’arrive en bas de la tour dans laquelle je réside, prêt à partir à l’aventure.

    Il me faut dans un premier temps sortir de la RoseHaie, contournant les grandes bandes de jeunes qui fument des pétards avec l’œil mauvais, et les groupes, plus petits, mais isolés dans l’ombre des petites ruelles. Ces derniers m’inspirent pourtant plus confiance que les jeunes cons, qui seraient capables de venir me chercher des noises… Je me surprends à saluer ironiquement tous ceux qui me provoquent du regard, créant dans leur regard une intense surprise, pourvue d’une pointe d’exaspération.

    Après une longue marche sur les trottoirs les plus ombragés pour éviter de prendre une suée en plein soleil, j’arrive en fin dans le cœur historique de RoseHip. Le centre ville et tous les lieux culturels y sont regroupés. Je n’ai d’ailleurs pas besoin d’avoir lu la brochure pour le savoir, mon expérience dans les villes du monde entier m’a permis de savoir reconnaître les différentes architectures. En m’approchant d’un quartier, et en regardant les constructions, je peux plus ou moins dire à quelle époque il a été monté, et vers quel endroit je dois me diriger pour trouver plus ancien. Douce culture général… Si mon père était toujours en vie, il pourrait être fier de son fils.

    D’après le brouhaha que j’entends sur ma gauche, j’ai fortement l’impression de devenir où se trouve le marché de la ville. Mes narines captent des odeurs d’épices, mes papilles s’éveillent. Aaah, douces senteurs qui me rappellent le Brésil, ou le Portugal. Finalement, j’ai toujours dit que rester dans un pays peu de temps est une des meilleures choses qui me soit arrivée… Même si parfois les gens viennent à me manquer. Ce que j’aimais embêter les jolies grecques, provoquer les portugais ou me faire traiter de vaurien par les brésiliens…

    L’endroit est gigantesque, et la population qui le fréquente est très différente, très hétérogène. En parcourant les allées pour faire mon premier repérage, je remarque des ménagères plutôt pauvres, traînant leurs enfants par le bras ; des couples se promènent main dans la main ; des personnes âgées discutent avec les commerçants de la pluie et du beau temps ; des adolescents avec une liste de courses dans la main ont l’air un peu perdu… Je vois également des jeunes femmes plutôt aisées, et même des hommes d’affaires qui ont déposé leur veste de costume sur le bras pour avoir l’air plus décontracté. Ce marché me plait déjà, je sens que l’observation des passants va être mon activité de la matinée. Nate ? Oui ? N’oublie quand même pas tes courses ! Ah… Oui, les courses.

    Mon attention se dirige vers une petite étale de melons frais, originaires de France, Région de la Charente Maritime. Le doux parfum éveille en moi la sensation de pouvoir reprendre goût à la vie par de bons aliments. Me voilà donc parti pour demander deux beaux melons à mon vendeur. En Français, bien-sûr.

    « Vous êtes français Monsieur ? Quel bonheur d’entendre un compatriote depuis tout ce temps où je suis expatrié ici ! »


    Je ne réponds pas, m’asmusant du regard pétillant de mon vendeur qui décide de me faire un prix. Finalement, les marchés, c’est plutôt le bon plan.

    « Je reviendrai la semaine prochaine, Monsieur, merci. » Je réponds dans mon français parfait.

    Mes deux melons sous le bras, je décide de faire une pause à côté d’un vieillard qui ne tarde pas à me regarder d’un sale œil avec mon air d’étranger. Je lui souris de toutes mes dents, provocant son agacement certain. Je prends mon téléphone, puis me met à parler Russe, juste pour l’agacer de plus belle. Ce qui fonctionne, puisqu’il me laisse le banc pour moi seul. Je dépose les melons, et pars à l’aventure d’un simple regard.

Aidan J. Peterson
▲ I'm Aidan J. Peterson

pinkhind
LETTRES D'AMOUR : 32
DATE D'ARRIVEE : 10/07/2014
AVATAR : Dave Franco
ÂGE DU PERSONNAGE : 26 ans
JOB, ETUDES : Photographe
.. ..

« La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.  » Empty
MessageSujet: Re: « La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir. » « La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.  » EmptySam 2 Aoû - 12:00



La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir.
Youre vilainy is like many little asshole like you.

La vie à Rose Hip était paisible. Bien qu'au départ ce nouveau départ avait des allures d'auto flagellation. Il avait eu du mal à oublier le doux son du rire de Kaya et de ne plus sentir la pluie brumeuse d'Edimbourg s'écraser sur sa peau. Puis, petit à petit, il s'était tourné vers de nouvelles personnes, avait trouvé de nouvelles habitudes, pris de nouveaux clichés. Certaines images étaient malgré tout indélébiles. Dans le creux d'une porte de placard il avait laissé une photo d'elle, cette toute première photo qu'il avait refusé d'effacer. Au fond, cela lui rappelait que rien n'était perdu et que les bonnes choses pouvaient vous tomber dessus sans crier garde. Il referma la porte lentement, un léger sourire sur les lèvres.

Dehors il faisait un temps magnifique, un beau soleil illuminait les beaux quartiers. Il attrapa son appareil photo il lui semblait qu'aujourd'hui c'était jour de marché, rien de tel pour trouver de nouvelles prises de vue ou de nouveaux modèles éphémères.

Il quitta son appartement tranquillement son appareil pendouillant autour de sa nuque. Il faisait vraiment bon vivre dans cette petite bourgade bourgeoise. Il rejoignit le marché qui s'étendait de mille couleurs accompagnées toutes, de leurs senteurs atypiques. Il adorait ça, rapidement il dégaina son arme d'artiste et commença à photographier les alentours. Le marché allait bien aux gens autant que les gens allaient bien au marché. Il se promena quelques heures, capta quelques sourires, figea quelques gestes. La variété de produits présentés dans les étalages, ravi le jeune homme qui n'avait pas encore l'habitude de goûter à tout une diversité de saveurs en l'espace de quelques secondes.

Il finit par quitter l'immensité du marché. Le nez penché sur son écran d'appareil photos, regardant d'un air concentré les photos qu'il avait prises. D'instinct il se dirigea vers un banc sur lequel il s'installa, toujours concentré sur ses clichés.
« Monsieur ! » Le cri lointain d'un garçon le sorti de sa torpeur, il leva les yeux vers la source du bruit. « La ballon s'il vous plait » En effet un ballon se dirigeait droit sur lui. Il se leva rapidement et donna un bon coup de pied pour renvoyer l'objet de convoitise vers les apprentis footballer. Il regarda son tir arriver au but, un charmant sourire sur les lèvres.

Puis, il se rassit, les mains sur les genoux à observer le reste du monde vivre. Il allait amorcer un geste pour quitter ce lieu mais, son regard fut happé par quelqu'un. Il était grand, avec de longs cheveux qui encadraient de grands yeux bleus qui devaient faire pâlir bon nombre de femmes. Sous son bras se tenait un cageot de melons qu'il devina fraîchement acheté. Il était au téléphone, Aidan n'arrivait pas à décrypter les mots qui se succédaient sur ses lèvres, mais le jeune homme dégageait une aura spéciale et complètement différente de celle des habitants de Rose Hip.

Aidan mit son appareil sur ses genoux, histoire d'avoir une prise de vue particulière qui collerait parfaitement à cet inconnu. Il aimait ça, capter les âmes qui se voulaient singulières et qui dégageaient autre chose que la normalité qui dégoulinait d'un grand nombre de personnes. Au moment d'appuyer sur le bouton, l'homme bougea importé dans sa discussion. La prise de vue était brouillée, la photo en partie floutée, mais, le cliché lui, était à l'image de ce qu'il voulait capter.

Le sujet était pratiquement méconnaissable. Assez satisfait de son travail il leva les yeux vers le jeune homme, non pas qu'il ne voulait pas lui demander la permission, mais on arrivait à peine à distinguer les traits de son visage, il l'observa pendant un moment, il avait photographié des gens toute la journée, tous heureux d'être modèle d'une seconde, il ferait partie de sa collection c'est tout. Puis de toute manière, on ne le reconnaissait pas, sauf peut-être à cause de ses yeux qui transparaissaient parfaitement sur l'image.

C'était Rose Hip qu'il était venu photographier et ils en faisaient tous partis. Il s'étira largement sur le banc les jambes écartées les bras planqués derrière sa nuque. Aidan profitait paisiblement des rayons qui soleil qui venaient gentiment caresser son épiderme.

Bloody Storm
 

« La photographie est un instant qui ne se réfléchit pas, suspendue à une fraction de seconde qui laisse à réfléchir. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ROSE HIP ::  :: Le quartier « Leaf » :: Leaf market-