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 (gadreel) there's something inside you, it's hard to explain. they're talking about you boy but you're still the same.

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Evanna Ström
▲ I'm Evanna Ström

wildfeline
LETTRES D'AMOUR : 339
DATE D'ARRIVEE : 29/05/2014
AVATAR : TAISSA.
ÂGE DU PERSONNAGE : 18 ANS.
JOB, ETUDES : SAUVAGE 2.0
.. .. https://rose-hip.forumactif.org/t336-high-fives-for-low-lives..

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MessageSujet: (gadreel) there's something inside you, it's hard to explain. they're talking about you boy but you're still the same. (gadreel) there's something inside you, it's hard to explain. they're talking about you boy but you're still the same. EmptySam 7 Juin - 8:46





 
gadreel et nadia

i'm giving you a night call to tell you how i feel. i want to drive you through the night, down the hills. i'm gonna tell you something you don't want to hear. i'm gonna show you where it's dark, but have no fear.

Il n'avait pas arrêté de m'appeler. Il n'avait pas arrêté de laisser des messages sur mon répondeur. Même après un mois, il ne démordait pas mais je tenais bon. Je remontais la pente, j'allais mieux. Je ne pouvais pas me permettre de décrocher : ç'aurait été signer mon arrêt de mort. Lui reparler encore alors qu'il avait eu une telle emprise sur moi. Le laisse rentrer dans ma vie n'aurait fait qu'entraîner ma noyade, j'étais certaine. J'étais sous l'eau, sa main était sur mon crâne et il avait le pouvoir de me sauver ou bien de totalement m'enfoncer. Je ne pouvais pas laisser à quelqu'un un tel contrôle sur moi... du moins, je ne pouvais plus. Debout, accoudée à la rambarde du balcon de ma chambre, je laissais les pensées m'envahir. Je l'aimais bien. J'aimais bien ce petit vent, j'aimais sa caresse froide sur mon visage, j'aimais le sentir dans mes cheveux. Je revins dans ma chambre prendre mon paquet de cigarettes, en pris une et l'allumai avec une allumette. Mon briquet avait rendu l'âme ce matin et penser à en acheter m'étais complètement sorti de l'esprit. En plus, je doutais que mes grands-parents voient d'un bon œil le fait que je leur demande à eux, et encore plus le fait de me voir fouiller dans les tiroirs. Ils étaient du genre à tout de suite s'imaginer que je cherchais des papiers importants ou que je leur volais des objets. Cela me faisait penser au fait qu'ils ne devaient aimer personne. Enfin, personne sauf leur propre personne. Ils se toléraient entre eux mais les autres, ils n'étaient rien. Rien d'autre que des objets. Rien d'autre que de la vermine. Ils méprisaient tout le monde, sans grande distinction de classe sociale, de genre, de sexe ou d'intelligence. Seulement, pour tout de même bonne figure, ils faisaient un immense effort pour seulement déverser leur venin contre les gens de la Rosehaie. Je m'ennuyais dans ma prison dorée. J'aurais pu rester réviser, écouter de la musique mais je me connaissais. Un flot de pensées allait m'assaillir et je n'allais rien faire d'autre que de fumer cigarette sur cigarette pour me calmer. Je mis en vrac mes habits sur mon lit, ne trouvant rien qui ne me convenait. Cela pouvait être n'importe quoi, tant que c'était noir. Noir et n'ayant pas l'air trop luxueux. J'attachai mes cheveux en une queue de cheval pas très nette, pris mon sac et partis de la maison. En bas, dans le grand salon, se trouvaient mes grands-parents donc je dus me faire discrète pour sortir mais ce fut un jeu d'enfant. Comme d'habitude, ils étaient bien trop occupés à fumer leur cigare, rire à gorge déployée avec leurs occupés et jouer aux cartes. Papa lui, j'ignorais complètement où il était. Il apparaissait pour les repas puis disparaissait. Ils n'avaient pas encore eu une réelle discussion depuis qu'elle était ici. Je n'étais qu'une pauvre gamine paumée. Une pauvre gamine paumée qui voulait s'amuser.

La Rosehaie. Ses ruelles sombres. Ses maisons ternes. Ses gens moroses. Comme s'ils n'avaient jamais eu de soleil. Comme si la lumière n'était qu'un mythe à leurs yeux. Cela me faisait étrange de penser à tout ça. Je n'avais jamais manqué de rien et pour moi, c'était tellement facile d'avoir de l'argent, de faire ce que je veux. Encore plus triste et bizarre que ces gens pauvres, il y avait ces gens pauvres qui vivaient à une rue des riches. C'était horriblement glauque. Je comprenais mieux pourquoi une étrange atmosphère régnait autour de Rose Hip. Tout n'était pas si rose. Je m'emmitouflais un peu plus dans ma veste, cherchant à passer inaperçue. Tout en marchant, je regardais parfois autour de moi pour essayer de voir des têtes connues. Mais, c'était complètement débile. Comme si j'allais reconnaître qui que ce soit. Ici, dans un monde qui m'était étranger. Pourtant au détour d'une ruelle, je reconnus une silhouette familière. Intriguée, je me dirigeais vers elle. C'était lui, le garçon de l'autre fois. Je voulais l'appeler, crier son nom mais je ne pus pas, pour la simple et bonne raison que je ne connaissais pas son prénom. Je marchai plus vite, essayant de le rattraper et parvins à arriver à sa hauteur. « Eh ! attends. » Je m'arrêtai, hésitante, pensant un moment que je m'étais trompée de personne mais non, c'est bon, je me rappelai de son visage. Il avait été gentil l'autre fois, avec moi alors j'espérais qu'il se souvienne de moi aussi. Il m'avait emmené à une fête par loin du  vieil entrepôt de la Rosehaie et je m'étais amusée comme une folle. L'ambiance avait été au rendez-vous et pour une de mes premières soirées à la Rosehaie, j'en gardais un très bon souvenir. Si je n'avais pas bu autant, je m'aurais posé un peu plus de questions sur le fait que je ne l'ai pas revu de tout le reste de la soirée. Je pensais qu'il était du quartier, mais non, je l'avais revu pleins de fois à Rose Hip et oui, je me demandais pourquoi il venait ici, lui. « Tu te souviens de moi ? Tu te rappelles, la fête vers l'entrepôt. » Elle s'approcha de lui pour qu'il puisse l'entendre même si elle parlait moins fort. « T'as complètement disparu après alors je voulais te remercier, quand même, c'était chouette. » Je lui fis un grand sourire, j'étais vraiment sincère. « Mais dis moi, t'es pas d'ici pas vrai ? » J'avais pris ma voix mielleuse, un peu rauque et charmeuse, il paraît. Ce n'était pas vraiment le but de l'histoire de le draguer mais c'était dans mes habitudes. Il était plutôt charmant et s'il savait s'amuser, moi, ça me plaisait.
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MessageSujet: Re: (gadreel) there's something inside you, it's hard to explain. they're talking about you boy but you're still the same. (gadreel) there's something inside you, it's hard to explain. they're talking about you boy but you're still the same. EmptyMer 11 Juin - 21:11





 
gadreel et nadia

i'm giving you a night call to tell you how i feel. i want to drive you through the night, down the hills. i'm gonna tell you something you don't want to hear. i'm gonna show you where it's dark, but have no fear.

Il doit sortir. Sa tête tambourine, ses mains moites l'exaspèrent, les aboiements plaintifs du chien l'étourdisse. Cette villa est trop grande, trop vide, trop parfaite. Tout est sa place, rangé soigneusement par cette femme que ses parents ont absolument voulu leur "offrir" à leur retour. Une femme tout ce qu'il y a de plus gentil, qui ne parle pas un mot d'anglais et qui passe son temps à se dandiner sur un air espagnol qui emplit sa tête jours après jour. Une maison parfaite, une apparence parfaite, un frère parfait. Castiel n'est pas Uriel. Gadreel se le répète inlassablement, comme une sombre leçon qu'il se doit d'apprendre sous peine de commettre l'impensable, à nouveau. Juste une fois, revoir la terreur qui illuminait le regard de son frère ainé à travers les prunelles azures de son cadet lui a plus d'une traversé l'esprit. Sans pour autant le faire, sans pour autant perdre la tête. C'était inouï de penser à cela, pas après toutes ses années à chercher le calme et la paix. Il s'approche de son lavabo et retire son tee-shirt blanc pour le jeter dans la corbeille à linge, totalement vide grâce à leur "intendante". Gadreel soupire, ses doigts glissent le long du robinet et aspergent son visage d'une eau glaciale, apaisant soudainement ce mal qui l'empêche de se concentrer. Il n'a pas pensée à elle de la journée. Oh bien sur qu'il la voit partout mais c'est différent. Comme si c'était un jour à part. Bien à l'abri derrière son palace imprenable, son esprit. Souriant à son reflet, ses doigts encore mouillés se fondent à travers ses cheveux en laissant un chemin bien défini, structurant cette chevelure brune à sa guise. Sortir, oublier, fumer et rire du malheur des autres. Ou du moins partager un temps soit peu la misère qui s'agglutine dans les rues, dans la Rosehaie. Un endroit qui a fini par être un sanctuaire. On le connait bien là bas, trop bien peut être. Toujours est-il qu'on sait qu'il n'est pas le genre de personne à chercher. Un Oswald qui partage le quotidien de ses personnes n'a jamais été une chose normale, banale. Deux relève de l'impossible. Pour autant, Castiel et lui ont leur histoire avec ses gens. Les voir ramper dans leur misère faisait souvent frissonner le plus jeune quand Gadreel se contentait de regarder d'un oeil neutre, cherchant avidement le divertissement, l'amusement. Il sait que l'endroit regorge d'innombrables endroits où tout est permis et bien plus encore. Il chérit ses endroits, en devenant le roi le temps d'une soirée pour fuir dans l'ombre au bras d'une jeune femme quelconque ou seul, la cigarette à la main. S'emparant d'une simple chemise noir et laissant délibérément le haut de celle-ci déboutonné, une veste en cuir sur l'épaule et la cigarette à la main, il s'enfuit dans les rues, silencieusement, n'éveillant même pas l'attrait de leur chien qui, furibond, tourne autour d'une balle en caoutchouc.

L'odeur, les bruits, les gens. L'endroit lui est si familier qu'il pourrait se déplacer les mains dans les poches et les yeux fermés. Si prévisibles, si amusant. Il les regarde avec son air dégagé, appuyé contre un mur. La soirée n'était plus qu'à quelques mètres mais le spectacle face à lui était bien plus fascinant. Rien qu'un homme, un simple homme à genoux, pleurant la perte de sa seringue et de son kit, étalé sur le sol comme un ancien trésor. Ses cris, ses plaintes ne l'atteignent guère. Simplement, ça le fait sourire. Après tout, ce genre de trucs, ça se trouve partout. Même dans la Rosehaie, il ne faut pas chercher bien loin pour en trouver un autre. Pathétique. Il soupire et rallume une cigarette. Fumer n'est pas une chose qu'il pratique quotidiennement, c'est plus de passage, quand ça lui prend. La fumée fait son effet et le voilà reparti d'un bon pas vers la musique qui bourdonne déjà dans autour de lui, l'empêchant d'entendre quoi que ce soit d'autre. Jouant à nouveau parmi les ombres, confondant chaque silhouette pour celle qu'il désire tant, celle dont il rêve jour et nuit. Ses pas s'allongent quand une voix retentit derrière lui, l'arrêtant net. Se retournant, Gadreel aperçoit une jeune femme plus jeune que lui face à lui. La connait-il ? Question pertinente, son visage lui est étrangement familier. Il se contente de tirer sur sa cigarette, un sourcil soulevé en attendant plus d'informations. Les indications de la jeune femme lui renvoient les souvenirs d'une rencontre inopinée et d'une soirée des plus agréables où il avait fini dans les draps de... Un sourire s'accroche à ses lèvres. L’entrepôt, bien sur ! Je m'en souviens et je me souviens de toi aussi. Pardonnes moi mon mutisme, dans ce genre d'endroits, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Son prénom ne lui revient pas, sa mémoire refusant de lui donner cette information. Il soupire et décroise ses bras, prenant une allure ouverte et décontractée. La brune, dans ses souvenirs, était agréable, drôle et, contrairement à beaucoup, intelligente, des qualités qui lui ont tout de suite plu chez elle. On ne rencontre pas toujours ce que l'on peut penser dans la Rosehaie et cette jeune femme en était l'exemple même. Gadreel lui sourit en retour, simplement parce qu'il ne voit pas autre chose à dire. L'emmener était une évidence, elle qui semblait prête à découvrir ce que c'est de passer une soirée "de l'autre côté" et il a été heureux de lui montrer. Y'a pas de quoi. Je me rendais à une autre à l'instant même. Ça te dit ? Du même genre que celle où nous étions ou du moins, c'est ce que l'on m'a dit. Montrant d'un signe de tête le bâtiment, un sourire en coin. Son regard glisse sur son corps, jaugeant ce que les vêtements lui cachaient, regard qui ne dure d'un instant avant de revenir au regard malicieux de la jeune femme. Quand bien même Elyanna est à lui -sans qu'elle le sache-, il ne peut s'empêcher d'apprécier les plaisirs de la vie et pouvoir voir la beauté quand elle est à ses côtés. Un sourire en coin, il s'approche un peu, passant une main dans ses cheveux. Qu'est ce qui m'a trahi ? Tu as visé juste, je ne suis pas d'ici mais c'est presque comme si ça l'était dans un sens. Un deuxième toit sans fondement, des gens qu'il apprécie, qu'il déteste. Tout un mélange que l'on retrouve aussi à Rose Hip. Tout le monde s'attarde sur les différences quand les ressemblances en sont si affligeantes. Gadreel lui sourit à nouveau. Ça va surement te paraître odieux mais j'ai oublié ton prénom. Peux-tu éclairer ma lanterne ou dois-je te trouver un surnom adéquat ? A tous les hasards, moi, c'est Gadreel. Dans tous les cas, prénom ou pas, elle a réussi à lui faire passer son mal de tête et ses étranges pensées qui le hantent depuis des semaines déjà. La soirée semble être bien mieux parti qu'il ne l'aurait pensé.
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