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 (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel

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Cian C. Rosenberg
▲ I'm Cian C. Rosenberg

unicorn
LETTRES D'AMOUR : 101
DATE D'ARRIVEE : 02/08/2014
AVATAR : Josh Beech
ÂGE DU PERSONNAGE : 20 ans
JOB, ETUDES : Photographe people & Barman
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Feuille de personnage
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MES AUTRES VISAGES:
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MessageSujet: (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel EmptyMer 20 Aoû - 19:26


Quand un cas d'étude devient réel

Quand l'imaginaire et le réel se rencontrent, cela peut parfois offrir d'étranges rencontres

J'ai toujours été quelqu'un de particulier, même avant la mort de mes parents, je n'étais pas comme les autres enfants de mon âge. Mes parents pensaient que j'étais une sorte de génie, que je devais posséder un grand potentiel intellectuel et que je brillerais dans un domaine en particulier, sans pour autant pouvoir prédire lequel. Seraient-ils déçu d'apprendre que ce petit génie qu'était leur fils excelle bien dans un domaine, mais qu'il est bien loin de celui qu'ils avaient espéré ? Après tout, quels parents seraient fière d'avoir un cleptomane ? Un voleur de renom ? Surtout que dans l'histoire, ils n'auraient pas eu un, mais deux enfants recherchaient par les autorités néerlandaises. Mes parents seraient certainement bien déçus de voir nos vies à Ewilan & moi et se sentiraient coupables de ce qu'il nous arrive. Mais peut-être qu'eux vivants, nous n'aurions pas poussé notre "don" aussi loin. Peut-être que si nous n'avions pas été orphelins, nous serions des jeunes adultes de 20 ans comme les autres. Ewilan serait peut-être partie directement en musicologie et moi j'aurais fais des études en médecine ou en psychiatrie. J'ai toujours été quelqu'un de curieux, j'ai toujours aimé comprendre le monde qui m'entoure et j'ai toujours été un excellent observateur. C'est peut-être parce que je me suis rapidement retrouvé en mon psy que je me suis facilement ouvert à lui. Ce mec était quelqu'un qui me fascinait. En général je n'aime pas les psy et je peux vous assuré que j'en ai vu dans ma vie. En 10 ans, j'ai du passé dans les mains d'une dizaine de psy, tous plus incapables les uns que les autres de me comprendre vraiment. Mais lui, il a vu qui j'étais dès le moment où j'ai franchi la porte de son cabinet.

Je me souviens comme si c'était hier de notre première rencontre. Ce n'était pas un psy que ma famille d'accueil avait choisi, ce fut lui qui me choisit. C'était assez amusant et d'une certaine façon flatteur de voir un parfait inconnu s'intéresser à mon cas. Moi, le petit orphelin de 15 ans, qui était vu comme un raté par tous les gens que j'avais croisé, j'avais attiré l'attention d'un psy de renom. Je m'étais un peu renseigné sur lui, avant notre premier entretien, histoire de savoir où je mettais les pieds. Même si c'était flatteur, je n'aimais pas trop qu'un parfait inconnu tente de jouer aux devinettes avec moi et prétende me connaître mieux que je ne me connaissais moi-même. J'avais lu des choses assez intéressantes sur lui, mais finalement je n'avais eu qu'un bref aperçu de qui il était vraiment. Son côté "psy" disparu assez rapidement, je le voyais plus comme un "enseignant", plutôt que comme un docteur. Il aimait qui j'étais, je l'intéressais, j'étais un sujet qui le fascinait. Je compris assez rapidement qu'il était le savant fou et que j'étais le cobaye, mais cela ne me dérangea pas. Ma cleptomanie, ma soif de grandeur, mon envie de posséder ce qui ne m'appartenais pas et ma relation avec ma soeur l'intéressaient beaucoup. Il a été mon psy 3 ans et j'avoue que j'ai beaucoup regretté son départ.

Plus de 2 ans on passait depuis son départ et beaucoup de choses ont changé. Il est devenu prof à la fac, en plus de son cabinet. Je savais qu'il était retourné vivre en Angleterre, mais j'ignorais qu'il était à Londres, jusqu'à tout récemment du moins. Quand j'appris qu'il donnait un cours aujourd'hui, je décidais de lui rendre une petite visite de courtoisie. Quelle ne fut pas ma surprise quand, durant son cours, je l'entendis parler de moi. Visiblement ce n'était pas la première fois qu'il parlait de mon cas, mais je trouvais ça flatteur qu'il l'intéressait toujours autant. Il ne donnait pas mon nom, ni aucun détail qui pourrait me porter à préjudice. Ce n'était qu'un cas parmi tant d'autres. Adolescent sans repère, baladé de famille d'accueil en famille d'accueil. Orphelin à 10 ans, avec comme seul lien une soeur jumelle. Beaucoup pensaient qu'il était une sorte de sociopathe, incapable de ressentir la moindre émotion, alors qu'il n'en était rien. Cleptomane depuis toujours avec une relation un peu étrange avec sa soeur. Il n'expliquait bien évidemment pas que c'était lui qui m'avais poussé à voler toujours de plus en plus, à perfectionner nos méthodes avec Ewi. Il n'expliquait pas qu'il était devenu mon mentor et que j'étais devenu son élève. Et heureusement qu'il n'expliquait pas non plus que j'étais recherché à l'heure actuelle par les autorités et que j'étais en cavale, sinon j'aurais pu avoir les flics de Londres au trousse. Une fois le cours terminé, je décidais de profiter d'un moment où il était seul pour aller le saluer. Il était avec une étudiante quand j'arrivais à sa hauteur, répondant à plusieurs de ses questions. Malgré son intérêt pour les questions de la jeune femme, son intérêt se porta rapidement sur moi et il en oublia assez rapidement l'étudiante. Elle dut comprendre qu'elle allait devoir repasser pour de plus amples informations car après qu'il soit venu me saluer, elle prit ses affaires pour s'en aller.

Notre entretien dura une dizaine de minutes. Il devait rejoindre un autre cours, dans une autre salle, mais nous nous étions donnés rendez-vous un peu plus tard pour discuter. Il savait que j'étais en fuite et avait suivi de prêt mes "exploits". Il était visiblement fière de mes prouesses et tenait beaucoup à en reparler. Nous nous quittâmes devant la fac et pendant qu'il changeait de bâtiment, je partie dans un café, proche de l'université, pour boire un verre. Mon épaule me lançait, ce qui était assez désagréable. Une fois mon café en main, je partie vers le coin des sucrettes, pailles et tout le tintouin. Une jeune femme était déjà sur place, me barrant le passage pour le sucre. "Pourrais-je avoir le sucre ?"  Demandais-je poliment, mais sans y mettre plus de chaleur que ça dans ma voix.

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Aëlys Nastya Haskell
▲ I'm Aëlys Nastya Haskell

pinkhind
LETTRES D'AMOUR : 120
DATE D'ARRIVEE : 18/06/2014
AVATAR : La jolie Rosie Tupper.
ÂGE DU PERSONNAGE : 21 printemps.
JOB, ETUDES : Etudiante en psychiatrie.
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Feuille de personnage
EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE :
MES AUTRES VISAGES: Pas encore. Mais c’est en cours de réflexion ...
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MessageSujet: Re: (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel EmptyJeu 21 Aoû - 13:10




❝Cian & Aëlys❞

   ♡  Comment passer de la théorie à la pratique.

Aëlys n'aimait pas se rendre à l'université. Trop de monde. Elle n'aimait pas non plus se rendre à Londres. Trop de souvenirs à ressasser. Alors elle avait emménagé à Rose Hip et de temps à autre, elle faisait l'aller-retour pour suivre les cours les plus importants pour son année. Le reste du temps, elle étudiait par correspondance. Cependant aujourd'hui était un jour spécial, car un éminent psychiatre donnait cours et la jeune Haskell ne comptait rater cela pour rien au monde. Elle ne connaissait pas personnellement le psychiatre en question mais elle avait lu tous ces travaux et assisté à tous les cours qu'il avait dispensé dans l'université, et bien qu'elle ne l'admettrait pas sans rougir, elle le prenait pour modèle. Il s'agissait d'un homme dans la force de l'âge que l'on décrivait comme étant droit, juste, honnête et très professionnel. La jeune femme était en admiration devant un tel homme qu'elle aurait souhaité comme mentor. Elle réfléchissait même à lui demandé s'il accepterait de la prendre comme stagiaire dans son cabinet.

Sortant du bus, la jeune femme rabattue la capuche de son manteau sur sa tête. Foutue pluie londonienne. Elle marcha alors d'un pas déterminé vers la salle où elle avait cours. Sur le pas de la porte, elle observa l’hémicycle. Il y avait déjà beaucoup de monde. Quelqu'un alors la poussa violemment vers l'avant, geste agrémenté d'un « Bouge de là, tu gènes ». S'écartant pour laisser passer un groupe de jeunes, la jeune femme prit rapidement place sur les gradins et griffonna sur son calepin le temps que le cours commence. Elle leva la tête pour saluer deux filles avec qui elle s'entendait bien mais, elle n'alla pas leur faire la conversation, ces deux demoiselles étant déjà bien occupées avec leurs petits copains respectifs. Aëlys repensa alors à Shawn mais, honteuse et les joues déjà rosées, elle secoua la tête pour le chasser de son esprit. Quelques minutes après, le psychiatre entra dans la salle et sans plus de cérémonie le cours commença dans le silence le plus total.

La conférence se déroula sans encombre. Chacun prenait note de ce qui lui semblait pertinemment. Le psychiatre quant à lui évoquait les cas les plus marquants de sa carrière ainsi que ses méthodes de travail pour solutionner tel genre de problème ou tel autre. Pourquoi ne suis-je pas tombé sur lui quand j'ai eu besoin d'un spécialiste. Aëlys repensa alors aux psychiatres qu'elle avait consulté suite à son enlèvement. Ils ne l'avaient guère réellement aidé. Mais le temps guérit les blessures ou du moins c’est ce que l'on dit et la jeune femme avait fini par se renfermer sur elle-même laissant croire à ses parents que les praticiens avaient fait des miracles. Si elle l'avait rencontré avant, peut-être serait-elle encore la jeune et insouciante demoiselle qu'elle était avant. Elle sourit à cette pensée et se reconcentra sur le sujet que l'on commençait à aborder. Le cas était passionnant, mais ce qui le rendait encore bien plus passionnant que tous les autres cas vus auparavant était la façon dont le professeur parlait de lui. Cependant la sonnerie retentit et les étudiants quittèrent la salle rapidement. Aëlys ramassa ses affaires. Voilà une bonne chose de faite, maintenant retour à la maison. Cela lui faisait encore bizarre d'appeler Rose Hip sa maison mais elle se disait que plus elle y penserait et plus elle y croirait. Cependant, avant de reprendre le bus qui l'avait amené ici, la jeune femme descendit les gradins et se dirigea vers le psychiatre qui rangeait lui aussi ses affaires. Allez ma vieille, lance toi ! Elle le salua poliment de sa toute petite voix pleine de timidité. Puis le remercia pour le cours qu'il venait de dispenser , que les cas étaient vraiment très intéressants etc. etc. Vous savez toutes ces choses que l'on dit par politesse mais que l'on ne pense pas forcément. Sauf qu'Aëlys, elle, les pensait sincèrement. Elle allait alors demander la fin de l'histoire de ce jeune garçon cleptomane, lorsqu'un jeune homme de son âge entra dans la salle. Le psychiatre sembla alors plus du tout intéressé par ce que la demoiselle avait à lui dire. Elle salua alors le médecin puis l'inconnu d'un sourire poli et quitta la pièce. Elle n'aurait pas le fin mot de l'histoire aujourd'hui mais au moins cela l'inciterai à revenir.

Un fois hors du bâtiment, Aëlys consulta sa montre. Elle venait de rater son bus et avait bien trois quart d'heure à tuer avant le prochain, si les horaires étaient respectées, ce qui était rarement le cas. Elle se dirigea alors vers le café du coin de la rue, histoire de passer le temps. Elle commanda un café à la vanille et se dirigea alors vers le stand sucre et autres. Devant l'étalage, elle resta perplexe. Il y avait du sucre blanc, du sucre roux, du sucre en sachet, du sucre qui n'était pas du sucre. Perdue dans son questionnement sur l'utilité d'avoir autant de sucre et surtout lequel devait elle prendre pour son café , elle n'entendit pas la présence de quelqu'un derrière son dos. Examinant les étiquettes des différents sucres, elle sursauta quand la personne dont la voix laissait supposait qu'il s'agissait d'un homme lui demanda s'il pouvait obtenir un sucre. Surprise, elle sursauta et renversa son café. La grande majorité du liquide tomba sur le sol et le reste sur les vêtements des deux jeunes gens. Confuse au plus au point, Aëlys rouge de honte devant sa maladresse attrapa des serviettes en papier. Elle leva alors les yeux vers l'inconnu qui n'en était pas un puisqu'il s'agissait du jeune homme qui était venue à la fin du cours et en l'examinant minutieusement s'excusa platement.

« Oh mon dieu, je suis désolée, vraiment , je suis confuse ! » Reprenant sa respiration elle ajouta : «  Je ne crois pas vous avoir aspergé ... »

Effectivement, il ne lui semblait pas que son interlocuteur fut éclaboussé par le café brûlant contrairement à elle qui avait désormais une jolie tâche marron sur son chemisier blanc qui dorénavant collait à sa peau et laissait apercevoir les formes de sa poitrine. Elle se baissa alors pour ramasser son gobelet et pour éponger le liquide qui formait une petite flaque à ses pieds.

❝ Quand un cas d'étude devient réel. ❞
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Cian C. Rosenberg
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MessageSujet: Re: (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel (Aëlan) Quand un cas d'étude devient réel EmptyJeu 21 Aoû - 19:50


Quand un cas d'étude devient réel

Quand l'imaginaire et le réel se rencontrent, cela peut parfois offrir d'étranges rencontres

Je ne suis pas l'être le plus social du monde, je vous l'accorde, mais je ne déteste pas les gens, je les trouve juste souvent inintéressants. Evidemment, je ne mets pas tout le monde dans la même barque, certains s'avèrent être moins stupides que la moyenne et c'est assez agréable à voir. Beaucoup de gens se basent sur ce qu'ils entendent, sans chercher à aller plus loin. Je me dis que si on ne m'avait pas traité comme un cas soc' toute ma vie, je serais moins sévère avec l'espèce humaine, mais vu qu'on a jamais cherché à me comprendre j'avoue que j'ai dû mal à avoir envie d'aller vers les autres. Je ne prétends pas qu'ils ne voulaient pas m'aider, mais je ne pense pas que d'envoyer un gamin chez le psy au premier problème venu, ce soit réellement raisonnable. N'est-ce pas normal d'être triste et se renfermer quand on vient de perdre ses parents ? N'est-ce pas normal de ne pas avoir envie de faire confiance aux autres ou de ne pas avoir le coeur à sourire à tout bout de champ juste parce que c'est politiquement plus correcte et acceptable plutôt que de se laisser aller à avoir de la peine ? Comment grandir alors qu'on est balloté de famille d'accueil en famille d'accueil, avec pour seul repère ma soeur jumelle ? Oui j'ai fais des conneries dans ma vie, d'abord peu sérieuses, de simples conneries d'adolescent, puis elles se sont aggravés avec le temps. J'ai volé, j'ai menti, j'ai marché sur les plates bandes de types à qui il ne fallait pas chercher des noises. Aujourd'hui, ma soeur et moi sommes recherché par les autorités néerlandaises et par des types assez peu fréquentables, mais vous savez quoi ? Je n'ai aucun regret. Si je devais mourir demain, je serais un homme comblé. J'ai 20 ans et j'ai mené ma barque là où je voulais et je suis fière d'être devenu une légende dans mon pays. Vous imaginez, à peine 20 ans et déjà on est rentré dans l'historie, Ewi et moi, je trouve ça classe.

Je suis persuadé que mon ancien psy avait vu mon potentiel bien avant que je m'en rende compte moi même. Et c'est parce qu'il était le seul à me voir tel que j'étais et à ne pas vouloir me changer que je l'apprécie encore aujourd'hui. Il ne cherche pas à me faire rentrer dans un moule qui n'est pas fait pour moi, il me laisse mon libre arbitre, m'aide à perfectionner mon don et ne me juge pas, il observe juste. J'avoue qu'il m'avait manqué. 2 ans se sont écoulées et il n'a pas changé, moi par contre je ne peux pas en dire autant. Je ne ressemble pas aux photos que certains journaux internationaux publient en ce moment et c'est une chance, sinon je serais déjà derrière les barreaux depuis longtemps. J'ai déjà hâte de le revoir, j'ai tellement de choses à lui dire, tellement de temps à rattraper. Un jour, il m'a dis que j'avais fait une sorte de transfert, que j'avais reporter mon besoin d'attention sur lui, que je le voyais comme un père de substitution et je dois avouer aujourd'hui qu'il n'a pas complètement tort. Je le vois comme une sorte de maitre, de professeur et de père, celui que j'ai perdu il y a 10 ans et qui me manque sans que j'ose me l'avouer. Je sais qu'il ne prendra jamais sa place, que ce n'est pas un rôle qu'il recherche, mais ça me va, je me suis fais à cette raison. Parfois je me dis que s'il est parti, c'était justement pour couper les ponts avec moi et pour me laisser voler de mes propres ailes, afin de voir ce que j'allais devenir. J'espère que je ne l'aurais pas trop déçu.

Une fille me bloque le passage pour le sucre. Je pourrais attendre, ce n'est pas comme si j'étais pressé, mais je sens que si je la laisse faire, elle va mettre des heures à choisir, alors qu'un sucre est un sucre, pas besoin de faire une liste de pour et de contre pour déterminer lequel serait le meilleur dans son café. Visiblement elle ne m'a pas entendu venir, je l'ai surprise et en sursautant, elle renverse son café quasi dans sa totalité sur le sol et sur elle. Je n'ai reçu aucune goutte, ce qui est une chance, autant pour elle que pour moi. Je n'apprécie que moyennement qu'on me renverse quoi que ce soit sur moi, ça à le don de m'agacer assez rapidement et je peux être très froid. Mais pour le coup, pas besoin de l'être, elle a subi elle même les conséquences de sa maladresse. "Non j'ai rien ... par contre je n'en dirais pas autant de ton haut."  L'avantage de l'anglais, c'est qu'on n'a pas besoin de vouvoyer ou tutoyer les gens, c'est la même chose. On aurait été en France, j'aurais dû choisir entre les deux et bien évidemment, je ne l'aurais très certainement pas vouvoyé alors qu'on a quasi le même âge. Après quelques instants, je finis par la reconnaitre, c'était l'étudiante qui était à la fin du cours de mon ancien psy. "T'étais au cours du Docteur Lewis ?"  Pourquoi lui demandais-je ça alors qu'il fallait bien avouer que la vie des autres ne m'importait peu ? Peut-être parce qu'elle me faisait un peu de peine, si confuse, si nerveuse et si maladroite.

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