I'm not glad you came + Joe&Liam

EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE · 02/07/2014

“ liam&joe ♦ you're an asshole „

La panique, l'angoisse, le désarroi. Tout ça et des coups plus ou moins violents tapés sur un clavier, comme si le simple fait de taper dessus pouvait le faire fonctionner à nouveau. Un cri de rage sortit de la gorge de la jeune femme. C'était simple, son ordinateur, c'était sa vie. Voilà bien des années avant qu'elle n'arrive à obtenir son diplôme de journalisme que plus personne n'écrivait d'articles sur papier. Non, intelligents comme ils étaient, les journalistes s'occupaient maintenant de réunir leurs travaux sur ordinateur. C'est exactement comme cela que Joe fonctionnait en tout cas. Tout était incrusté, détaillé et enregistré sur son précieux outil informatique. Mais voilà. Elle ne copiait ses fichiers sur sa clé USB qu'une fois l'article fini. Grossière erreur. Elle venait de perdre trois heures de travail acharné, sans compter les heures qu'il avait fallu à l'investigation. Oui, investigation, tout juste. Et tout ça parce que son clavier avait momentanément décidé de faire grève, apparemment en réussissant à convaincre toutes les fonctions de l'objet puisque cinq minutes plus tard, il s'était éteint, sans se laisser rallumer. Grognant à n'en plus pouvoir, Joe s'autorisa un violent coup sur la tête donnée par sa paume. Si elle n'était pas aussi garçon manqué, elle en aurait pleuré. Un soupir plus tard, elle se contenta donc seulement d'attraper ses clés de voiture, son sac et son ordinateur. Elle avait remarqué pendant ses allers retour dans la ville une boutique informatique, ils pourraient sûrement l'aider ... Pourvu qu'elle ne tombe pas sur des imbéciles.

La brune ne mit pas longtemps à arriver au quartier Thistle, où se trouvait la boutique. Avec son frère, ils avaient préféré s'installer à Leaf, mais cela n'empêchait pas que Rose Hip n'était pas non plus très grand et qu'ils trouvaient facilement ce qu'ils cherchaient. Un instant, elle se demanda où était Mo'. Sans doute au complexe sportif, il passait sa vie là-bas ces derniers temps ... Rien d'étonnant, somme toute, puisqu'il y travaillait. Garant sa voiture à quelques pas du magasin, elle prit son précieux engin à deux mains, puis entra dans la boutique. Elle n'était pas vraiment différente de ce à quoi elle s'attendait finalement. Technologique. Des ordinateurs et autres accessoires partout, des hommes ... Partout également, regardant les ordinateurs, riant, parlant dans un langage qu'elle comprenait à peine ... Oui, c'était ça, pile ce qu'elle s'était imaginé. Soupirant encore une fois - il fallait croire que ce n'était pas sa journée - elle s'avança vers le comptoir qui se trouvait de l'autre côté de la salle - pourtant pas très grande - sans se préoccuper de qui se trouvait dans le magasin et ... Elle trébucha, sur un homme - encore un - qui se trouvait accroupi au sol et qu'elle n'avait absolument pas remarqué. Sans lâcher son ordinateur, elle tenta de reprendre l'équilibre, ce qui ne fut pas vraiment chose facile, pour ensuite offrir un sourire d'excuse à l'homme en question. " Je suis vraiment déso..." Mais elle ne finit pas sa phrase. Elle ne la finirait sans doute jamais, et sans doute que ce qu'elle tenait dans les mains faillit rejoindre le sol tellement elle en restait sous le choc. Elle avait enfin regardé l'homme sur lequel elle avait failli marcher. Et elle y avait vu ce qu'elle redoutait et espérait en même temps. Mais pour le moment, elle avait vu ce qu'elle exécrait. Puis quand elle reprit l'usage de ses mouvements, elle libéra une de ses mains qui vint s'écraser sur la joue de celui qui avait été son meilleur ami. Probablement qu'il n'avait rien senti. Mais cet acte, aussi petit soit-il, lui fit un bien fou. Cela faisait des années qu'elle attendait ça. " Ça c'est pour la trahison. Et ne t'avise pas de penser que tu peux m'en vouloir parce que ce que tu m'as fait est cent fois pire, Stanley." Elle était en colère. Réellement. Mais le fait est qu'elle ne savait pas comment le gérer. Parce qu'en vouloir à quelqu'un qui est parti était facile. Les absents ont toujours tort. Mais le voir ... C'était comme se rappeler les bons souvenirs qu'elle avait voulu éviter. " Je ne sais pas si c'est un fait exprès ou si le destin se fout vraiment de ma gueule mais t'as intérêt à me donner une bonne raison au fait que tu sois là." Joe était à deux doigts de prendre son ordinateur et de partir en courant, mais d'un autre côté, elle n'en avait pas envie. Elle voulait comprendre. Pas seulement la raison de sa présence à Rose Hip, ça elle s'en fichait presque. Mais la vraie raison de son départ. Elle ne pouvait pas croire qu'il l'avait reniée juste pour ses convictions stupides et pleines d'homophobie.

©clever love.

EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE · 29/05/2014

Truth be told I miss you - sort of -

Journée typique s'il en était. Le magasin était plus fréquenté que d'habitude par la faute aux vacances approchantes, une assez grande partie d'étudiants - toujours le fameux James qui semblait n'avoir rien de mieux à faire que tourmenter le bonne humeur de Liam - mais aussi quelques cadres, quelques parents en quête d'un cadeau pour leurs gamins et d'autres. Évidemment, l'irlandais avait toujours du mal à accepter la nature de son job, s'il avait fait des études ce n'était clairement pas pour se retrouver dans une minuscule boutique à faire au mieux de la maintenance mais bien entendu le FBI n'avait pas souhaité négocier la moindre part du contrat. Ça ne l'empêchait pas de consulter hebdomadairement les offres d'emploi d'ingénieur mais elles étaient toutes basées sur Londres, or le déménagement n'était pour le moment pas abordable. Alors puisqu'il n'avait pas le choix.. il faisait son taf et il le faisait bien. La tâche du jour - ou plutôt de l'heure - était de trouver une nouvelle carte graphique pour James, ce lycéen dont l'Iphone était la plus grande fierté mais qui était une bille en matière d'hardware. Il apprit avec étonnement que le budget du gamin n'était pas aussi illimité qu'il voulait le faire croire, à vrai dire il avait claqué la totalité de ses économies dans son téléphone, pour briller un peu plus auprès de ses camarades. Liam n'avait pas fait de remarques en comprenant les allusions gênées de James par rapport à son budget, le gamin avait beau être un petit con il n'était pas bien méchant.

Alors Liam s'était rendu vers le rayon où se trouvait les produits d'occasion, souvent moins chers que le neuf et pas forcément moins bon. Accroupi, il cherchait son bonheur dans le carton des cartes graphiques légèrement poussiéreuses mais toujours fonctionnelles quand il sentit quelqu'un lui marcher dessus. Ou plutôt trébucher sur lui, enfin en soit on venait de le prendre pour un tabouret. Tout en se relevant et en entendant les excuses de la jeune femme, il croisa son regard et son sourire se figea aussi rapidement que sa phrase s'évanouit. La suite ne se fit pas attendre et sa main entra en contact avec sa joue, bruyamment, assez pour se faire retourner quelques clients, faisant partir son regard vers la droite sous la force relative du choc. James gloussa à la vue du spectacle. Liam grogna plus de surprise que de douleur, retournant son visage pour faire face à Joe qui expliquait son geste. "J'imagine que c'est mérité..." Alors que l'attention des clients retournait à leurs propres affaires, Liam reprit. "Et c'est Liam. Pas Stanley." avait-il ajouté, la voix légèrement plus basse. Mais elle ne lui laissa pas le temps, elle était comme ça Joe, on suivait ou on était largués. Oh, Liam suivait. C'était bien là le problème, ils se comprenaient - ils s'étaient compris, à une époque -.

Toute l'ironie de sa tirade lui donnait presque envie de rigoler et de lui dire l'entière vérité, type "tu vas rire !" et tout lui raconter. Mais quelque chose lui soufflait que ses copains fédéraux n'allaient pas apprécier la blague, aussi hilarante soit-elle. Réajustant nerveusement son bonnet sur son crâne, Liam regarda le plafond comme si l'inspiration allait soudainement venir. Le karma avait le sens de l'humour il fallait croire, il était évident que la chance de se retrouver dans la même ville un peu perdue était faible. Les feds avaient daigné lui expliquer qu'ils avaient jugé utile de le placer dans la ville qui faisait parler d'elle : après tout, c'était plus discret de s'enterrer dans l'endroit sous les projecteurs plutôt que dans la campagne écossaise. C'était un point de vue, qu'il avait du mal à partager mais soit. Pas de négociations. "J'ai quitté Dublin il y a deux mois environ. Je me suis installé avec quelqu'un ici, pour changer d'air." Se forçant à planter son regard dans celui de Joe, il avait évidemment fait exprès de rester vague. L'avoir jetée en prétextant que c'était juste pour son homosexualité puis finalement lui balancer allégrement qu'il refaisait sa vie avec un homme aurait pu être considéré comme du foutage de gueule ultime.

Il aimerait lui donner les vraies raisons de son rejet. Peut-être qu'il avait une certaine homophobie latente mais il aurait voulu lui dire que c'était à cause de son amour d'adolescent, de son cœur aussi brisé qu'un gamin peut l'avoir : en mille morceaux, irrécupérable. Oh, il s'était senti misérable et la colère avait alors été son meilleur remède. "Et toi ? Qu'est ce que tu fais à Rose Hip ?" avait-il osé demander, presque hésitant, croisant les bras alors qu'il sentait encore sa joue le piquer.

- moriarten

EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE · 02/07/2014

“ liam&joe ♦ you're an asshole „

Joe jouait de malchance. Sans doute possédait-elle le karma le plus pourri de tout le Royaume-Uni, ou bien le Dieu unique s'ennuyait tellement dans son Paradis qu'il avait décidé de remuer un peu son enfer personnel. Elle ne savait pas , et sincèrement, elle n'avait pas vraiment envie de le savoir. Elle se haïssait d'être là, son ordinateur posé désormais sur le côté, face à cet homme qui avait représenté tellement et que, pourtant, elle ne connaissait plus. Et si elle pouvait ne jamais l'avoir connu, sans doute qu'elle l'aurait fait, car les souvenirs étaient la chose qu'elle voulait éviter le plus au monde. Tout sauf le rappel lancinant de ce qui avait été perdu pour un simple souci d'homophobie et de compréhension. Elle n'avait jamais douté du bien fondé de ce qu'elle ressentait. N'était pas de ces homosexuels qui se cachaient parce qu'ils n'étaient pas confiants face au regard des autres. Elle avait toujours été fière d'être ce qu'elle était, et d'un coup d'un seul il avait tout détruit. D'un revers de main, d'un regard noir, dégoûté, il avait réduit en cendres sa belle confiance. Il était parti comme si elle l'avait offensé du pire des discours. Pour elle, elle n'avait fait que montrer la vérité. Sa vérité. Et il l'avait rejetée comme si elle n'était rien. Il fallait dire que l'esprit humain était intéressant. Elle voyait défiler dans sa tête un mélange entre les bons et les mauvais souvenirs, à tel point qu'elle en aurait presque eut le tournis de voir toutes ses pensées qu'elle s'était refusée à avoir. Et pourtant, une seule donnait cet arrière goût amer. La trahison. Le rappel un peu trop dur d'une réalité. Ce n'était pas le dernier à l'avoir regardée ainsi alors qu'elle montrait ou annonçait sa sexualité. Qu'elle présentait sa petite amie. Mais c'était sans doute le seul qui l'avait blessé autant, alors elle ne risquait pas de lui pardonner. Mais alors qu'elle pensait que la situation ne pouvait empirer, Stanley ouvrit la bouche. " Tu trouves le moyen de te foutre de moi ? Sérieusement ? C'est quoi ce délire encore, c'est qui ça, Liam ?"

Joe parlait trop, elle posait trop de questions. Sous le coup de l'énervement, certes, mais aussi et surtout par déformation professionnelle. Elle était curieuse de nature et cette phrase signifiait soit que Stanley perdait complètement la tête soit qu'il avait changé de prénom ce qui devait sans aucun doute s'accompagner d'une quelconque explication. Il fallait dire que chez elle, la colère arrivait puis retombait à une vitesse incroyable. Des années étaient passées, de l'eau avait coulé sous les ponts, et même si elle lui en voulait, elle avait dépassé le stade des hurlements sans discontinuer. Alors elle se contenta de l'écouter. Et de le couper, comme toujours, pour des questions, toujours des questions. Parce qu'elle voulait savoir, elle voulait savoir comment il allait, comment sa vie était depuis qu'il l'avait quittée. La raison n'importait plus pour le moment, même si elle risquait de réapparaître bientôt sur le devant de la scène. " Attends ... T'as une copine depuis quand toi ?" Non pas qu'il soit trop détestable pour avoir quelqu'un de sérieux ou trop horrible - tant est qu'elle puisse réellement juger de la beauté d'un homme sans ressentir d'attirance aucune pour ce genre là - mais il n'avait jamais réellement eu de relations abouties lorsqu'ils se fréquentaient. Il semblait plutôt ne vouloir s'attacher à personne, du moins c'est ce qu'elle ressentait à l'époque. Sans doute la vraie raison restait-elle dissimulée dans son inconscient, pour ne pas heurter sa sensibilité plus qu'elle ne l'avait été. Alors elle était étonnée qu'il soit du type à quitter son pays pour s'installer ailleurs avec une femme, peu importait depuis combien de temps il la connaissait. Mais peut-être était-elle un peu jalouse, sans l'admettre, qu'il ait accepté de suivre une femme sans pouvoir ne serait-ce que continuer à la voir elle après son aveu. Il n'y avait pas le moindre rapport entre les deux, mais les sentiments ne se contrôlaient pas, c'était un fait, et l'amitié de Stanley lui manquait.

Lorsque la question lui revint, elle en sursauta presque, perdue dans ses pensées. Papillonnant des yeux, elle grimaça. Elle aurait tout donné pour que Murdoch soit là à lui glisser des remarques bien senties, elle n'aurait sans doute pas été en train de tailler la bavette avec un homme qui lui avait brisé le coeur. " Oh, moi ce n'est pas bien palpitant. J'écris un article sur l'affrontement et le contraste entre pauvreté et richesse à Rose Hip pour le Daily Record. Mon patron est à la recherche DU scoop de l'année. "
Elle marqua une pause. " Et c'est vrai que la situation dans ce patelin est assez intéressante ! "

©clever love.

EVERYTHING ABOUT ME & MY LIFE · 29/05/2014

Truth be told I miss you - sort of -

Liam essaya de deviner comment le moment qu'il était en train de vivre pouvait être pire lorsqu'il reconnut Joe et qu'il se prit une claque déterminée, mais peut-être qu'il aurait dû ne pas y penser. Ce qu'il voyait dans les yeux qu'il essayait pertinemment de ne pas croiser, ça lui renvoyait tout ce qu'il aurait aimé oublier. Car même s'il ne l'avait jamais admis à voix haute, il savait qu'il avait été injuste voire carrément cruel. Si encore seule son homophobie avait été dans la danse, il aurait sûrement simplement mis du temps à l'accepter, car on n'oubliait pas en cinq secondes ce qu'on a appris durant 20 ans, mais c'était différent. Il s'était allégrement voilé la face durant tant d'années jusqu'à imaginer que peut-être Joe ne sortait avec aucun mec car elle avait, elle aussi, des sentiments plus qu'amicaux pour le pauvre con qu'il était. Une peine de coeur, c'était d'un pathétisme stupide. Même s'il savait qu'il n'avait que lui-même à blâmer pour cette cécité pleine d'espoir, il avait bien dû trouver un responsable à sa peine, et Joe était toute désignée pour encaisser. Ce qui, ça aussi, était stupide. Encore heureux, il s'en était remis et avait eu le temps de prendre du recul : assez pour réaliser qu'une amitié comme celle qu'ils avaient aurait dû prendre le pas sur son égoïsme. Car il devait l'admettre, il n'avait jamais connu de nouveau une amitié aussi sincère qu'avec l'écossaise. Peut-être que c'était lié aux souvenirs qu'ils avaient, à tous ces "premier truc" qu'ils avaient connus ensemble - ses tatouages, les diplômes, les cuites, les matchs -, mais c'était un fait. Alors ces retrouvailles, c'était peut-être sa seule chance de lui donner les réponses qu'elle n'avait jamais eu, peut-être même qu'il arriverait à se racheter un jour.

Mais sa voix s'éleva de nouveau, énervée, lui rappelant qu'il avait beaucoup de chemin à faire avant d'espérer le pardon. Il ne savait plus où se mettre, littéralement, il n'avait aucune idée de comment mentir sans la mettre encore plus en rogne. "Je me fous pas de toi mais c'est vraiment une très longue histoire. J'ai changé de vie, Dublin c'est terminé et pour marquer le coup j'ai voulu repartir sur des nouvelles bases, c'est trop demander peut-être ? C'est ça, Liam, c'est moi maintenant." Sûrement un peu plus agressif que prévu mais ce n'était pas entièrement faux. Il prenait garde à ne pas trop se faire entendre des autres clients mais le succès était mitigé. Il reprit, plus doucement. "Je t'expliquerai, si tu veux, mais pas ici ni tout de suite." Une porte ouverte, légère mais bien présente. L'attention se détournait petit à petit pour revenir de plus belle alors que Joe lui demandait depuis quand il avait une copine. Super. Est-ce que c'était possible de le mettre dans une situation encore plus délicate ? Sans doute non. Il ne se formalisa pas de l'air vraiment étonné de Joe - il aurait presque pu s'en vexer, qu'elle le pense incapable d'avoir une relation stable ou sérieuse, mais il n'avait jamais dépassé les trois mois avec quiconque lorsqu'ils se côtoyaient alors ce n'était pas si insensé - mais se vit pris au dépourvu. Son regard se fit encore plus fuyant alors qu'il sortait les paroles fatidiques, celles qui scellaient l'enterrement de Stanley, le baptême de Liam. "Depuis quatre mois." Au hasard, puisqu'il avait oublié ce qu'ils avaient convenu avec Ezeckiel. L'irlandais soupira avant de continuer sa phrase. "C'est pas une copine à proprement parler.. Il s'appelle Ezeckiel." c'était dit. Avant qu'elle ne puisse réagir, il termina, sur la défensive. "Et me gifle pas de nouveau car c'est bien la vérité, je me fous pas de toi ! C'est encore une longue histoire mais tu as bien compris, je suis avec un mec. Je sais à quel point c'est ironique comme situation, crois moi." Osant à peine croiser son regard pour voir sa réaction, Liam se dit que cette fois-ci il avait bel et bien touché le fond. De plus, s'il y avait bien une personne capable de savoir qu'il mentait, c'était bien elle.

Joe au Daily Record, il ne pouvait pas dire que ça l'étonnait. Elle avait toujours eu cette fibre journalistique, alors la savoir aujourd'hui rédactrice dans un journal de ce genre.. c'était limite normal, même s'il ne commenta pas. Elle ne semblait pas rebutée par le sujet - il y avait beaucoup à dire sur Rose Hip et la Rosehaie, en même temps - mais ça soulevait une nouvelle interrogation. "Mais.. t'es là depuis longtemps en fait ?" Pour sembler si à l'aise sur le sujet, ça signifiait qu'elle avait eu le temps de s'immerger, elle n'avait pas la tête de la touriste qui vient de débarquer dans le coin.

- moriarten

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