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 don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot)

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L. Nathéan Hemmings
▲ I'm L. Nathéan Hemmings

darkdog
LETTRES D'AMOUR : 34
DATE D'ARRIVEE : 04/06/2014
AVATAR : harry styles.
ÂGE DU PERSONNAGE : vingt-trois ans.
JOB, ETUDES : vendeur dans une boutique de fringue.
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MessageSujet: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptySam 26 Juil - 21:17


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


Pryam est parti en coup de vent. Il était là dans mes bras et cinq minutes après il était parti. Je ne sais pas pourquoi il est parti aussi rapidement, mais cela m’as foutu un sacré coup. Je pensais qu’il allait rester. On s’amusait bien. Bon d’accord on jouait à un jeu vidéo comme deux adolescents et oui sa fille dormait dans la pièce d’à côté, mais quand même. Je pensais qu’il passait un bon moment avec moi. Je sais qu’il a peur de se faire attraper. Je sais qu’une relation médecin/patient est totalement interdite, mais il n’aurait pas dû partir aussi rapidement. Je me suis littéralement senti rejeter. Dans le fond, je pouvais pas vraiment lui en vouloir. Enfin je crois. C’est tout de même le cœur lourd que je finis par ranger un peu le salon avant de me déshabiller pour finir par aller me glisser  sous la couette. En me tournant je remarque qu’Ade à abandonner la peluche que je lui ai prêté entre les coussins. Je regarde mon vieux doudou et finis par le jeter à l’autre bout de la pièce. J’essaye de trouver le sommeil, mais ce n’est pas cela. Je soupire, me tourne pour la vingtième fois et finis par fixer le plafond. La soirée a tout de même été chargée en émotion. Pour commencer Pryam m’as encore une fois sauvé la vie, il a décidé de me ramener chez moi, j’ai fait la connaissance de sa fille et on a finis par s’embrasser. C’était peut être même trop au final. Je repense à sa fille. Ce petit bout de chou adorable. Je n’aurais jamais imaginé découvrir cela quand même. Pryam a un instinct protecteur et un peu paternaliste, mais je le voyais grand frère, pas papa. Pourtant ça lui va bien. Je trouve que ça le rends encore plus sexy même. Déjà que dans sa blouse de médecin il est à tomber. Non Nathéan, c’est pas le moment de penser à ça. Pryam est mon médecin et ça doit rester comme cela. S’il est parti aussi rapidement c’est bien parce que la situation le gênait après tout, non ? Il faut que j’arrête de me prendre la tête et surtout il faut que je dorme. Je bosse demain et je peux pas me permettre de faire un nouveau malaise. Je soupire de nouveau et m’installe un peu mieux dans mes draps afin de trouver le sommeil pour de bon cette fois.

La journée aura tout simplement été affreuse. Depuis mon réveil je n’arrive pas à m’enlever ce stupide baiser de la tête et j’ai quelque peu accumulé les bourdes au boulot à cause de cela. Pour couronner le tout, on a eu le droit à une panne informatique monstre et étant le seul doué en math dans cette stupide boutique j’ai dû me taper la caisse pour le reste de la journée. Franchement rien de bien passionnant. Heureusement à ma pause déjeuné j’ai pu voir que Pryam m’avait envoyé un message me rappelant notre rendez-vous et à quel heure on pouvait se retrouver au parc. Juste à la fin de ma journée. Je ne sais pas du tout comment tout cela va bien pouvoir se dérouler, mais j’ai tout de même hâte de le revoir. Tellement que j’ai un peu de mal à me concentrer pour clôturer la caisse. J’espère que je n’ai pas fait d’erreurs. Je suis tout seul ce soir et j’ai pas vraiment envie de m’attarder. Je ferme rapidement la boutique et vais chercher mes affaires à l’arrière. J’enfile mon sweat et par habitude mon bonnet même s’il ne fait pas spécialement froid dehors. Il faut que j’arrive au parc à l’heure, ce serait bien quand même.

Heureusement il ne me faut que quelques minutes pour rejoindre le point de rendez-vous. Nous avions conclu de nous retrouver près des jeux pour enfants étant donner que Pryam va venir avec sa petite fille. Je regarde autour de moi et remarque qu’il n’est toujours pas là. Après avoir fait le tour de l’air de jeu, je finis par m’asseoir sur une balançoire un peu isolé pour attendre sans commencer à faire de connerie. Si je m’ennui je vais finir par aller voler un skate à un de ses jeunes là-bas et si Pryam me chope là-dessus je crois qu’il serait capable de m’étrangler. Alors j’attends sagement en me balançant un peu du bout du pied. J’étais perdu dans mes pensées, encore en train de me repasser la scène du baiser en boucle, quand une petite tête blonde vint s’échouer contre ma jambe. Il me faudra un léger instant pour reconnaître Ade qui me sourit à pleine dents. « Salut princesse ! » J’ai attendu ce moment toute la journée et pourtant à cet instant précis je me sens plus mal à l’aise que jamais. Je finis par relever la tête et croise le regard de Pryam. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. « Salut. » dis-je doucement d’un air plus timide que jamais. On regarde tous les deux Ade courir vers le toboggan et un silence s’installe entre nous. Un silence qui dure un peu trop à  mon goût. « J’ai appelé l’hôpital ce matin. J’ai un rendez-vous la semaine prochaine avec ton chef de service pour parler un peu. Tu sais… De la greffe et tout ça. » dis-je tout en passant ma main sur ma nuque. J’avais pris la décision ce matin, mais je pense qu’il est déjà au courant étant donner qu’il est le médecin qui me suit depuis plusieurs mois maintenant. Enfin. Pourquoi je suis nerveux comme ça d’abord ?  

∞everleigh

Pryam Caldwell
▲ I'm Pryam Caldwell

darkdog
LETTRES D'AMOUR : 34
DATE D'ARRIVEE : 08/06/2014
AVATAR : lou.
ÂGE DU PERSONNAGE : vingt cinq ans.
JOB, ETUDES : interne en cardiologie.
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 27 Juil - 5:48




« Hé Caldwell, tu dors ou quoi ? » Je reviens subitement sur terre. Je me trouve dans une petite cabine qui surplombe une salle d’opération. Sous mes yeux, un homme est en train de subir une greffe de cœur. Et… Je m’endors. C’est vraiment minable. L’homme qui s’occupe de ma formation se trouve juste à côté de moi et même si j’ai déjà assisté à ce genre d’opération, il me répète le même blabla que la dernière fois. Ce qui explique ma léfère envie de dormir. Je me frotte le visage avec ma main puis soupire. « Non, désolé. Je suis là. » Je reporte mon regard sur l’homme opéré et inconsciemment, je me mets à fixer son visage. Ses yeux sont clos et on dirait qu’il dort simplement. Sauf que tout d’un coup, il ouvre subitement ses yeux, des yeux d’un vert à vous couper le souffle. Je hurle et recule brusquement dans le corps de mon maître d’apprentissage qui ne comprend pas ce qui m’arrive. « C’est Nate ! Putain ! Vous êtes en train d’opérer Nathéan ! » Les yeux au-dessus du corps se relèvent tous vers moi et le chirurgien se met à me fixer, laissant le cœur battre tout seul. « Mais. Continuez, il va mourir ! » Le cœur s’arrête de battre dans la poitrine et le corps de Nate devient blanc comme un linge. Le son du moniteur siffle dans mes oreilles. Il est mort. Ils l’ont laissé mourir. « Papa ? » Je baisse les yeux et Ade est accrochée à ma jambe. Qu’est-ce qu’elle fait dans une salle d’opération ? J’ai la nausée. « Pa-Pa ! Debout ! »

Lorsque j’ouvre les yeux, je constate que mon réveille sonne depuis treize minutes très exactement. Ade est appuyée sur mon torse et elle me regarde avec ses grands yeux bleus. Je souffle, me passant une main dans les cheveux. Le peu que j’ai dormi, je n’ai eu que des cauchemars de ce genres. Ils regroupaient tous Nathéan et ils étaient tous affreux… Pourtant, j’aurai pu rêver de ce baiser qu’on a échangé hier soir, j’aurai pu rêver de la suite de ce baiser même mais non… Mon subconscient n’a pas arrêté de me rappeler que je vais me brûler les ailes à m’éprendre d’un patient atteint d’une maladie de cœur… Ade se couche sur mon torse, posant son oreille à l’emplacement de mon cœur. Je lui caresse les cheveux le temps de reprendre mes esprits puis je suis forcé de briser ce moment père/fille pour aller lui préparer son cacao et aller me doucher. Sous l’eau du jet, je me concentre pour me vider l’esprit mais contrairement à ce que j’aurai voulu, Nathéan revient toujours devant mes yeux. Comme s’il me hantait. Je crois devenir fou. La porte de la salle de bain s’ouvre et je passe ma main sur les vitres de la douche pour découvrir ma petite fille qui tend son biberon vide en l’air. C’est déjà le moment de sortir de la douche ?

La journée à l’hôpital est tout simplement horrible. Je suis déjà en train de devenir dingue. J’ai peur toutes les trois minutes qu’on m’appelle pour aller aux urgences, m’occuper de Nate qui aurait fait un nouveau malaise, je vais assister à des opérations et évidemment, mon dernier rêve ne cesse de me hanter. Pourtant, ce sont des femmes et des hommes bien plus âgés que lui qui se trouvent sur la table d’opération. L’un d’entre eux n’a pas survécu à la chirurgie, j’ai dû sortir de la cabine pour prendre l’air et avaler quelque chose de sucré. J’ai vraiment l’impression que je deviens fou… Je passe de patient en patient et à chaque fois je suis obligé de faire un lien avec Nathéan. Je comprends mieux maintenant pourquoi les relations médecins/patients sont interdites. Je n’arrive plus à discerner le vrai du faux. Je ne fais plus la part des choses entre les patients malades et Nathéan. Pour moi, il est partout et il est surtout mourrant. Durant ma pause déjeuné, j’emprunte un vieil ordinateur de la salle de pause pour aller sur Google. Je recherche d’éventuelles personnes qui auraient connus leur grand amour dans un hôpital. Il y a beaucoup d’histoires, elles semblent touts invraisemblables et puis il y a ce couple, qui vient d’avoir leur troisième enfant et qui sont heureux. Elle était infirmière aux urgences, il a eu un accident de moto et six ans plus tard, ils sont mariés et fondent une famille heureuse et unie.

Et puis je me rends compte que je débloque complètement. Comme si avec Nathéan on en était là ? Okay… On s’est embrassés hier soir, d’accord il me plaît depuis qu’il a mis les pieds dans cet hôpital, mais il y a Ade et mes études et sa maladie. Je me prends la tête pour des choses qui n’arriveront peut-être jamais. Alors j’éteints l’ordinateur, envoie un message à Nate et me pose trente minutes sur le canapé pour une turbo sieste. Et puis il est l’heure de retourner travailler. L’après-midi se passe plus ou moins comme la matinée, sans les hallucinations. Mais je ne pense qu’à lui. Tout le temps. Qu’à ses lèvres, qu’à son parfum, qu’à la douceur de ses mains, qu’à ses boucles me chatouillant le visage. Il est enfin l’heure de quitter l’hôpital. Je vais chercher Ade chez Emily et en profite pour me doucher chez elle. J’ai l’impression que l’odeur de désinfectant me poursuit et comme je m’apprête à passer un moment avec Nate, j’aimerais mieux lui faire penser à autre chose qu’à l’hôpital. On arrive au parc sains et saufs – parce que c’est jamais sûr avec mon vieux tacot – et je laisse Ade marcher toute seule jusqu’à la place de jeux. Nate est déjà là, assis sur une balançoire avec un bonnet rose sur la tête. Mon Dieu… C’est quoi ça ? Il arrive à me faire décrocher le premier sourire de la journée à cause de son couvre chef quoi que… original. Ade va directement s’échouer contre lui et nos regards se croisent. J’ai l’impression que mes jambes vont de nouveau me lâcher. Ma princesse court vers le toboggan et je m’installe sur la balançoire à côté de Nathéan. Il semble mal à l’aise alors que pour une fois, moi je suis détendu. C’est sûrement la fatigue qui veut ça… Je m’attendais à ce qu’on parle de la pluie et du beau temps, de Mario Kart ou de n’importe quoi d’autres mais non, le jeune homme me parle de la greffe. Je perds mon regard dans le vide alors que mon rêve de cette nuit me revient en tête. Il faut que je me concentre, c’est pas rien pour lui de me parler de ça. Je tourne la tête vers lui et lui souris le plus tendrement possible. « Je n’ai pas eu ton dossier sous les yeux aujourd’hui mais c’est une très bonne nouvelle. Tu voudrais que je sois présent lors du rendez-vous ? » Bien sur, je ne serais pas assis à côté de lui à lui tenir la main, je serais de l’autre côté du bureau, en blouse blanche et je ne pourrai que lui envoyer des regards de soutien mais si ça peut l’aider, je ferais tout pour être présent. Je pivote quelque peu sur la balançoire et passe ma jambe de l’autre côté pour être face à Nathéan. Un petit sourire amusé étire mes lèvres. « Je ne pensais pas avoir oublié le bonnet d’Ade chez toi hier soir… » Je me mords la lèvre pour ne pas exploser de rire. Pourquoi je me sens aussi bien en sa présence ? Pourquoi il arrive à me faire sourire et donner envie de rire alors que ces vingt quatre dernières heures ont été affreuses ?


L. Nathéan Hemmings
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 27 Juil - 16:09


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”

Je n’arrive pas vraiment à mettre de mot sur ce qui a bien pu se passer chez moi hier soir. On passait une bonne soirée, Pryam m’as fait part de son envie et je me suis lancer. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai arrêté de mettre de me mettre des barrières. Je me suis laissé aller. Je lui ai montré que je n’étais pas ce gamin insolent et imbuvable. Je n’aime pas que les gens comprenne à quel point je peux être fragile dans le fond, mais j’ai comme l’impression que Pryam m’avait déjà percé en plein jours. Il a compris qui j’étais. Il n’a pas posé de questions lorsque l’on a croisé mon frère et que j’ai failli faire une crise de panique dans sa voiture. Il n’a rien dit quand il a vu dans le taudis où je pouvais vivre. Il a haussé les épaules et il a continué à parler avec moi tout simplement. Il a cherché à en savoir plus et on a finis par s’embrasser. On avait tout les deux envies c’est indéniable. Pourtant il est parti et maintenant je redoute l’instant où mes yeux vont de nouveau se poser sur lui. Il m’a déjà eu avec son regard bleu océan. Je pourrais me noyer dans ses yeux et accepter n’importe quoi s’il me regarde un peu trop longtemps, j’en suis sûr. Je suis en train de tomber dans un puits sans fond et je ne fais rien pour m’arrêter. Au contraire. Je plonge tête la première, parce que ça fait du bien. Parce que je me sentirais presque vivant. Presque.

Assis sur ma balançoire, je repense encore une fois à ce baiser. La tendresse qu’il avait eu en passant ses mains sur ma nuque. La façon dont sa langue était venue titiller la mienne. Je repense aux goûts de ses lèvres. Sans vraiment m’en rendre compte, je passe ma langue sur mes lèvres et soupire. Je m’étais senti bien contre lui. Même quand il à décider de partir. Il est revenu vers moi et ses doigts sont revenus se glisser dans mes cheveux. Ce geste m’a déstabilisé. Je n’ai jamais eu l’habitude que l’on soit tendre avec moi. Pourtant cela fait un bien fou. Enfin. Je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne remarque même pas qu’une petite fille est en train de courir vers moi à pleine vitesse. C’est seulement lorsqu’elle se heurte à ma jambe que je réalise qu’Ade est là et que son papa n’est pas loin derrière. Je me concentre d’abord sur la fillette et lui offre un joli sourire avant de relever les yeux vers Pryam. J’ai l’impression qu’il est encore plus beau que la dernière fois. Si c’est humainement possible. Par contre il à l’air fatigué. Complètement à bout. Puis ses pupilles croisent les miennes et je crois que mon cœur rate un battement. Mais regarde toi Nathéan, on dirait une gamine de quinze ans. Je me racle un peu la gorge et lui parle alors de l’appel que j’ai passé à l’hôpital ce matin. Il à l’air surpris. Pourtant ce qu’il me dit me rassure. J’avais espère entendre ça. « Je sais pas. Enfin si. Ouais… Ce serait bien. » Ce rendez-vous me stresse, je ne le cache pas. J’ai peur de ce que l’on va me dire, peur de ce qui pourrait bien m’arriver, alors même si à ce moment précis il ne sera que mon médecin, oui j’aimerais qu’il soit là.

Pryam s’assoit à côté de moi et je sens son regard sur moi. Ce regard qui me brûle la peau. De mon côté, je me concentre sur Ade qui semble s’amuse comme une petite folle. Elle à l’air tellement heureuse et innocente. Je suis sûr qu’à son âge j’étais loin d’être aussi heureux. Je soupire en pensant à cela et entends alors la voix du jeune interne à côté de moi. « Quoi ? » Je prends alors conscience de ce qu’il me dit et lève les yeux au ciel avant de rire. « Arrête il est cool mon bonnet ! » Bon il est rose. Je lui dois bien ça c’est vrai, mais il est top. « Et puis j’ai pas eu le temps de me coiffer ce matin alors regarde le désastre. » J’enlève bien rapidement mon bonnet et je sens déjà mes boucles partir dans tous les sens. Ca doit être assez affreux alors bien rapidement je remets le tissus rose sur ma tête. C’est bien mieux comme cela. Je vois bien que Pryam à envie de rire alors je donne un léger coup de pied dans sa balançoire et il se balance un peu avant de revenir à pleine vitesse sur moi. Un éclat de rire s’échappe de mes lèvres. Je me sens bien avec lui. Je me prends pas la tête. Je profite. Tout simplement. Mon rire se calme lorsqu’une nouvelle fois mon regard croise celui de Pryam. J’ai l’impression que je pourrais rester là à le regarder pendant des heures sans rien faire d’autres. Quand il sourit des petites rides se dessine aux coins de ses yeux. Son nez se plisse. On dirait un petit chaton. Il est adorable et surtout il est beau. « Tu as l’air fatigué Pryam… » dis-je doucement sans même détourner le regard. J’ai envie de l’embrasser à nouveau, mais je ne bouge pas. Je le regarde. C’est tout.
 

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Pryam Caldwell
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 27 Juil - 16:46




Depuis que j’ai quitté l’appartement de Nathéan hier soir, je ne cesse de me dire que c’est pas bien, que je risque mes études, que je ne suis pas prêt pour être avec quelqu’un, que ça va déstabiliser Ade et qu’une relation comme la nôtre n’est tout simplement pas possible. Et puis… Il y a ces cauchemars que j’ai fait toute la nuit, ces cauchemars qui m’ont suivi toute la matinée quand à la place de patients normaux, je voyais Nate, attaché à tous ces tubes et avec un moniteur à côté de son lit. Je me suis bien rendu compte qu’il allait souffrir dans les années, voir les mois à venir et que moi, j’allais assister à ça ; impuissant. Je n’ai pas envie de ça. Je n’ai pas envie de suivre son dossier depuis cette année et d’arriver au jour où son cœur n’en pourra plus. Je n’ai pas envie de m’attacher au point où ça m’affectera. Je me suis mis tout ça en tête et je me suis rendu compte que je m’emballais, que je pensais à des choses qui n’étaient peut-être pas prêtes d’arriver… Et pourtant, ce baiser me hante, il m’obsède. Et maintenant que je l’ai retrouvé sur la place de jeu du parc, ça me paraît évident. Je me contredit complètement comparé à ce que je pensais ce matin. Je suis bien près de lui. Il m’apaise d’une certaine manière. Je passe mes journées à me poser mille et une questions, à penser à mes études, à l’avenur de ma princesse, à tout ce qui fait que je suis un adulte mais quand je suis près de lui… Je redeviens aussi innocent qu’un adolescent amoureux. J’oublie mon statut de médecin, j’oublie son corps blanc comme un linge sur une table d’opération et je n’ai rien envie d’autre à part retrouver ses lèvres. Je suis complètement instable dans ma tête et bien sur, ça me fait peur, mais quand je vois avec quelle facilité j’arrive à plaisanter sur son bonnet, je me dis que c’est exactement le genres de choses dont j’ai besoin.

Je jette un œil à Ade qui s’amuse comme une folle sur la place de jeu. Il n’y a pas d’autres enfants, ce qui n’est pas plus mal. Le parc est étonnamment calme de manière générale. Au moins, je n’ai pas à me demander qui risque de nous voir avec Nathéan… Je n’ai pas envie de gâcher ce moment. Je suis un peu parti à la va vite hier soir et je regrette même si j’ai essayé de lui faire comprendre que je ne regrettai pas notre baiser. J’ai envie de me rattraper un peu ce soir.

Nate se défend par rapport à son bonnet et je secoue la tête, me mordillant la lèvre. Je pense que je ne peux plus le cacher, mes yeux et mon sourire en coin me trahissent ; je suis en train de craquer complètement pour le jeune homme et pour le coup, je m’en fiche d’avoir l’air bête. Je ne suis pas fleur bleue mais le reste de la journée a tellement été éprouvant que j’ai pas envie de me poser d’autres questions pour le restant de la soirée. Le jeune homme retire son bonnet et sa masse de boucles retombent sur son crâne. J’ai de nouveau envie d’y glisser mes doigts, c’est affreux. Mais je garde mes mains sur mes cuisses et me contente de rigoler légèrement. « Moi j’aime bien. » Je me mords encore la lèvre avant de me balancer un peu en directement du jeune homme, en travers. On se fixe pendant plusieurs minutes. On a pas besoin de parler, on est très bien comme ça et ce n’est pas du tout gênant. Sa remarque me fait hausser les épaules. « J’ai pas très bien dormi. Et je pourrai te retourner la réflexion. » Lui non plus n’a pas l’air en forme. Enfin, pour un cardiaque bien sur. Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir mal dormi… J’ose espérer que c’est pour la même raison que moi, que c’est à cause de notre baiser. « Viens là… » Je me laisse balancer vers lui et attrape la chaine de sa balançoire, l’attirant vers moi. Je pose ma tête contre la chaine et lui souris tendrement. « Ne te fais pas de soucis pour ton entretient avec Peterson. C’est un bon chirurgien et je serais là… » Je laisse ma mai glisser le long de la chaine jusqu’à atteindre sa propre main qui se tient également à la balançoire. « Ca ne t’embête pas j’espère… J'ai attendu de faire ça depuis le moment où j'ai quitté ton appartement... » demandais-je en caressant le dessus de sa main à l’aide de mon pouce.



L. Nathéan Hemmings
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 27 Juil - 17:54


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


Je n’ai jamais autant désiré de retrouver quelqu’un. Je n’ai jamais senti le besoin d’être près de quelqu’un. Je me suis toujours suffit à moi-même. Enfin c’est ce que je pensais. Puis Pryam est entré dans ma vie. Il ne devait être que mon médecin, mais hier soir on a littéralement fait tomber toutes les barrières. Plus de relation patient/médecin. Plus de vouvoiement et autres conneries du genre. Non. Il était chez moi, on était bien et on c’est embrasser. Bordel, mais je vais arrêter de penser à ça moi ? Je peux pas m’attacher à quelqu’un, non pire que ça, je peux pas laisser quelqu’un s’attacher à moi. Je vais mourir. Ce n’est pas pour demain, mais je sais que je vais pas vivre jusqu’à soixante ans. J’ai pris rendez-vous pour cette greffe, mais je sais que je ne pourrais jamais me payer cette opération et que j’aurais sans aucun doute jamais le courage de faire le premier pas. Je le sais parfaitement. Je devrais préserver Pryam de tout ça, mais il est là en face de moi et il me sourit et j’oublie bien vite tout ce que je me disais avant qu’il arrive. Il est tellement adorable. J’ai l’impression de le voir plus vieux que son âge. Il est tellement mature, tellement responsable. Son regard s’échappe un instant et je le vois surveiller sa fille. Cette petite puce à bien de la chance quand même d’avoir un papa comme lui. Je m’évade je crois. Je soupire une nouvelle fois et nos regards se croisent à nouveau. Il va vite falloir qu’il arrête de me fixer de cette manière, sinon je vais lui sauter dessus et après on va avoir des problèmes parce qu’on est quand même dans un parc pour enfant. Bon il n’y a que Ade qui rigole et s’amuse sur l’air de jeux pour le moment, mais quand même. Je m’égare encore une fois. Voilà c’est à cause de Pryam tout ça. Bordel on dirait une adolescente énamourée. J’ai toujours détesté cela et pourtant à cet instant précis je trouve cela presque normal. Parce que je me sens heureux et que cela ne m’étais pas arrivé depuis bien longtemps. Bien trop longtemps même.

Pryam ne perd pas de temps pour se moquer de mon bonnet et je peux m’empêcher de lui montrer mon désastre capillaire. Pourtant il dit aimer et une nouvelle fois il me fait ce petit sourire qui fait que ses yeux se plissent. Je pourrais l’embrasser juste pour ça. Juste parce qu’il est lui et qu’il me fait sentir bien. On à l’air un peu empoter sur nos balançoires, mais j’ai comme l’impression qu’aucun d’entre nous n’as envie de bouger. Il m’avoue ne pas avoir beaucoup dormi et je me dis que nous sommes deux. Il me le fait remarque d’ailleurs. Je hausse un peu les épaules. Est-ce qu’il regrette notre baiser ? J’espère que non… Je crois que cela me briserait le cœur. Mais avant que je n’ai le temps de réfléchir plus loin, il attrape la chaîne de ma balançoire et me rapproche de lui. Mon regard se verrouille dans le sien alors qu’il me rassure. « C’est pas vraiment ça qui m’inquiète pour le moment… » dis-je alors doucement. Non pour le moment c’est la relation que nous sommes en train d’établir qui me déstabilise. Je veux pas le décevoir, je veux pas qu’il s’attache à moi et qu’il soit déçu. Il devrait rester mon médecin et rien de plus. J’en suis complètement conscient, mais lorsque sa main se pose sur la mienne, j’oublie encore une fois cette réflexion pleine de sens. Je ne vois rien d’autre que le beau mécheux en face de moi. Déjà que j’ai le cœur en vrac, Pryam n’aide pas vraiment à améliorer tout cela. Nos visages sont tellement proche que je peux sentir son souffle sur ma peau et à cet instant précis plus rien d’autres ne compte. « Et moi j’attendais que ça… » dis-je doucement avant de venir capturer ses lèvres dans un tendre baiser. Je ne m’attarde pas trop, sans trop savoir pourquoi. Sûrement parce que nous sommes dans un lieu public. Parce que sa petite fille est pas loin et aussi parce qu’elle hurle mon prénom. « Naaaaaate. » Ah voilà. Je me souvenais avoir haïs les enfants une fois dans ma vie. Je comprends mieux pourquoi maintenant. Je ne peux empêcher un long soupire s’échapper de mes lèvres alors que je m’éloigne de Pryam pour chercher Ade du regard. Elle est en haut du toboggan et nous fait signe de la main. « Nate ! Papaaaa ! » Je vais la bâillonner. C’est autorisé ce genre de chose ? Je crois pas. Tant pis, je vais aller la taquiner au moins. On se lève en même temps avec Pryam et il est bien plus rapide que moi pour rejoindre sa fille.

Je regarde le jeune homme évoluer avec sa fille et cela me fait sourire. Il joue avec elle et je crois que c’est tout ce qu’elle demandait. Je peux pas vraiment lui en vouloir dans le fond. Elle est mignonne en plus. Je les laisse s’amuser ensemble et prends appui sur un coin de la structure de jeu. Je vois Ade passe juste derrière moi et courir vers un autre jeu quand son père passe à mes côtés. Je le retiens par le bras en souriant. « Toi tu reste avec moi. » Il allait dire un truc, mais j’ajoute rapidement : « Juste deux secondes. » Je le plaque contre la structure en bois et l’embrasse à nouveau quelque peu à l’abris des regards. J’en mourrais d’envie. Je veux bien jouer la nounou, mais il faut pas abuser non plus. Je crois que je vais plus pouvoir me passer de ses lèvres. Je sais que c’est tout sauf une bonne idée, mais j’aurais le temps d’être plus sérieux demain. Pour le moment je veux juste en profiter.
 

∞everleigh

Pryam Caldwell
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 27 Juil - 18:32




On est juste deux adolescents en ce moment même. On n’est plus des adultes avec des responsabilités, on n’est plus deux adultes qui doivent faire de bons choix et faire attention aux regards alentours. On est juste nous deux. Nathéan et moi, sur notre balançoire. Et c’est parfait. C’est exactement ce que j’avais besoin après ma nuit blanche, après mes cauchemars et ma journée à me poser mille et une questions. Juste lui et moi. Bien sur, on prend de gros risques. Si quelqu’un qu’on connaît passe par là… Mais bref. Non. Je ne veux pas y penser. Je rapproche le jeune homme de moi en tirant sur la chaine de sa balançoire. Je peux sentir son parfum m’arriver aux narines et ça me ramène immédiatement à hier soir, à la douceur de ses cheveux sous mes doigts, au goût de ses lèvres… Pourtant, je ne m’avance pas plus, laissant ses cheveux me chatouiller le visage. Je ne l’ai jamais vu comme ça. Plutôt habitué au Nathéan grincheux et mal poli, je me surprends à aimer cette nouvelle facette de lui. C’est niais mais c’est pas très grave. Ca fait deux ans que je n’ai pas été comme ça avec quelqu’un et je me rends compte que malgré tout ça m’a manqué. J’ai cru que je pouvais très bien vivre seul avec ma fille mais en fin de compte, un peu de tendresse comme ça ne fait vraiment pas de mal… Je comprends tout de suite à quoi Nate fait allusion en disant que ce n’est pas l’entretient qui l’inquiète pour le moment mais je décide de ne pas y répondre. Je ne veux pas qu’on brise ce moment. Je veux juste qu’on soit fous pour un moment. Je laisse mes doigts se poser sur les siens et c’est en reprenant ma propre remarque que le jeune homme aux cheveux bouclés m’embrasse tendrement. J’en reste le souffle coupé pendant quelques secondes. Bien sur, j’en avais envie et même si la proximité de nos visages laissait présager ce genre de geste, je ne m’y attendais pas du tout. Mais tout comme hier soir, ce baiser est parfait. Bien plus court que ce que j’aurai voulu mais ça c’est parce que ma fille est en train de huler pour qu’on la remarque. A contre cœur, Nathéan s’écarte de moi et on tourne le regard vers Ade en même temps. Ma princesse est en haut du toboggan et je suis déjà en train de me lever lorsque je me rends compte que le jeune homme a agi de la même manière. Je vais directement vers Ade et envoie un petit regard désolé à Nate. Un rendez-vous au parc n’est pas la meilleure idée quand on a une enfant de deux ans, mais c’était la seule idée que j’ai eu sur le moment. Je me rattraperait plus tard…

Je joue un peu avec ma fille, descendant le toboggan avec elle coincée entre mes jambes. Je manque plusieurs fois de me cogner la tête en passant dans la structure en bois mais je tiens bon. Ade atteri dans les copeaux de la place de jeux et file à toute allure vers un autre jeu. Je la suis et passe devant Nathéan. Ce dernier m’attrape au vol, j’essaie de protester mais je n’ai pas vraiment le temps de terminer ma phrase qu’il me pose contre la structure en bois et pose à nouveau ses lèvres sur les miennes. Pour la troisième fois en moins de vingt quatre heures, je reste les bras balants sous la surprise mais très vite, je réponds à son baiser. On est à l’abris des regards indiscrets et même si ça va me donner des idées, j’ai envie de profiter de sa bouche un peu plus longtemps. J’accroche son t-shirt, le tirant vers moi pour sentir ses hanches contre les miennes. Il me fait un effet de fou. Je suis forcé de me hisser sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur mais c’est pas très grave. Nos lèvres semblent faites pour se mouler à la perfection. Je me sens défaillir. Je remonte mes mains sur sa nuque, caressant les quelques mèches de cheveux qui retombe de sous son bonnet. J’ai envie que ce moment dure éternellement… Mais j’ai l’impression que quand on est père, c’est juste demander la lune. Tout d’un coup, des pleurs se font entendre et je m’écarte un peu trop brusquement du jeune homme pour chercher ma fille du regard. Ade est assise par terre et apparemment elle s’est erraflé le genou. J’envoie un regard désolé à Nate et me dirige vers ma princesse. « Oh mais c’est rien ça mon cœur. T’as froid ? » Ade tremblote alors je ne sais pas si c’est à cause de sa chute ou parce qu’elle a froid mais je préfère la ramener à la maison pour soigner son bobo et être au chaud. Je soulève la petite fille dans mes bras et me tourne vers Nathéan qui s’est rapproché de nous. « Je te propose qu’on mange chez moi ce soir. Je soigne son bobo et je la couche. On pourra faire ce qu’on veut à partir de là. » J’accroche le pan de sa veste en souriant malicieusement.

L. Nathéan Hemmings
▲ I'm L. Nathéan Hemmings

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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 27 Juil - 22:27


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”

On doit ressembler à deux idiots sur nos balançoires à regarder l’autre comme s’il était la huitième merveille du monde. Habituellement j’aurais trouvé cela totalement stupide. Habituellement j’aurais déjà raconté une connerie, je me serais déjà lever pour aller faire autre chose, mais je ne serais pas resté là. Sauf que Pryam a des yeux qui m’envoute. Il pourrait me parler de la chose la plus débile du monde que je resterais quand même là à le regarder. J’adore la façon qu’à son visage de s’illuminer lorsqu’il me sourit. Il est tellement beau. J’en ai appris beaucoup sur lui en seulement vingt-quatre heures et pourtant Pryam reste encore un mystère entier. Je suis sûr qu’il en cache beaucoup derrière ses beaux yeux. Il à l’air… Différent. Différent des gens que j’ai pu fréquenter jusqu’à présent dans ma petite vie. Peut être uniquement parce qu’il fait attention à moi. A côté de lui j’ai l’impression d’exister. Peut être que je ne suis que le patient chiant qui a eu le culot de l’embrasser hier soir, mais au moins je suis là. Je suis réel et j’existe. Visiblement mon baiser à quand même eu son importance et son impact vu comment nous somme proche à nouveau. Je sens son souffle sur ma peau, ses doigts frôlent les miens et je frissonne déjà. Je sais que je devrais faire attention à mes faits et gestes, mais je ne réfléchis plus et l’embrasse tendrement. C’est presque chaste comme baiser. Juste parce que j’en avais envie. Je sens cette sensation de bien être et de chaleur m’envahir d’un seul coup. J’aurais aimé que le temps s’arrête. Qu’on reste là pendant des heures, à profiter tout simplement. Mais une petite tête blonde en avait décidé autrement, j’avais presque oublié qu’il était père. Ade nous appelle encore une fois et je regarde Pryam partir vers elle.

D’un seul coup, je ne me sens pas vraiment à ma place. C’est lui le papa, moi je ne suis qu’un spectateur. Un inconnu qui est peut être entré sa vie un peu trop subitement. Alors je reste dans mon coin. J’observe de loin. Je dois avouer que j’aime ce que je vois. Pryam a l’air d’être près à tout pour faire plaisir à sa fille. Il se faufile même sur le toboggan avec elle, juste parce qu’elle voulait glisser une nouvelle fois avec son papa. J’aime voir la façon qu’il a de la couvrir du regard, la manière dont il la prend dans ses bras. Ils ont l’air heureux tous les deux et il est clair que je n’ai rien à faire au milieu d’eux. Il y a forcément un moment où ça ne collera plus ou il me dira que je n’ai rien à faire là. Cette pensée m’attriste un peu, mais le jeune interne lève les yeux dans ma direction le sourire aux lèvres et j’oublie rapidement tout cela. Je vais sûrement me brûler les ailes, mais pourquoi ne pas en profiter. Il est là, visiblement il veut bien que je sois là avec lui, alors pourquoi aller chercher plus loin ? Je chasse mes idées noires et m’approche de l’air de jeux pour les voir rire aux éclats tous les deux. La petite fille par en courant et j’intercepte son père au passage. J’ai juste envie de l’embrasser. Encore une fois. Avant qu’il ne me renvoi chez moi. Je mets bien plus de passion dans ce baiser. Juste comme ça. Parce que c’est brutal et parce que je ne m’attendais pas à tomber sous son charme aussi rapidement. Ma langue vient jouer avec la sienne tandis qu’il rapproche nos deux corps. Ma main s’aventure dans le creux de ses reins pour intensifier encore un peu plus notre rapprochement. J’ai l’impression que mon cœur va exploser. Mais deux secondes plus tard je me retrouve à chercher ses lèvres dans le vide. J’entends des sanglots et finis par ouvrir les yeux. Pryam est déjà auprès d’Ade qui semble être tombé. Je soupire une nouvelle fois, mais ne dis rien. Je passe une main sur mon visage, essayant de faire retomber mon excitation avant de me diriger vers le père et la fille. Visiblement mademoiselle à fait une bonne chute et ne semble pas très contente. Pryam me propose d’aller chez lui et je hausse les épaules. Tout me va tant que je reste encore un peu avec lui. Ade sanglote encore un peu dans les bras de son papa et je me rapproche d’elle. « Hé princesse tu connais les bisous magiques ? » Elle secoue la tête pour me dire non et je lui souris. « Tu va voir. Je vais te faire un bisou et après t’aura même plus bobo. » Je m’exécute et un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres. Ma nounou faisait toujours cela quand je me faisais mal et même si j’ai vingt-trois ans j’ai encore une âme de gosse dans le fond.

Après ce petit incident, on retourne à la voiture du jeune médecin. Il attache sa fille tandis que je prends place sur le siège passager. Direction son appartement. Je me rends compte que c’est la première fois que je vais mettre les pieds là-bas. Et autant dire que la surprise est de taille. Il habite le même quartier que moi, mais son immeuble semble encore en plus mauvais état. On arrive rapidement dans un tout petit appartement. Ce n’est pas le grand luxe et pourtant je me sens vite à l’aise ici. On dirait un véritable cocon. Pourtant très vite je me retrouve planter dans le salon à ne pas savoir quoi faire alors que Pryam s’occupe de sa princesse. Je décide d’enlever mon bonnet et commence à faire le tour du salon. Il n’y a pas grand chose à voir, mais bon. Je vois rapidement une photo de Pryam et Ade quand celle-ci est encore qu’un bébé et cela me fait sourire. Pryam avait l’air tellement innocent à l’époque. Il a bien changé. « Tu veux que je t’aide pour un truc ? Je peux cuisiner si tu veux. » finis-je par dire tout en continuant mon petit tour de l’appartement. Je vis seul depuis tellement longtemps que j’ai appris à me débrouiller seul et je ne m’en sors pas trop mal en cuisine. Tout en écoutant la réponse du jeune homme, mon regard se perd sur une nouvelle photo. De Pryam et ses parents cette fois. Ou tout du moins je devine que ce sont ses parents. J’attrape le cadre entre mes doigts et le regarde longuement. Merde Nate c’est pas le moment de penser à ta famille de pourri. Je sens une main se poser sur mon bras et sursaute un peu avant de lever les yeux vers Pryam. « Tu t’entends bien avec tes parents ? » finis-je par dire bêtement. Je repose le cadre et mes bras viennent alors s’enrouler autour des hanches de Pryam. Il est plus petit que moi et j’adore ça. Je viens coller mon front au sien et ferme les yeux juste un instant. Juste une seconde. Je crois que je suis dans la merde…
 

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Pryam Caldwell
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyLun 28 Juil - 4:24




Je ne suis pas toujours comme ça avec Ade. Mes jours de congés, je les passe avec elle du réveil au coucher exprès pour qu’elle ne soit pas triste le reste du temps quand je dois réviser mes cours ou simplement payer des factures. Elle a été habituée comme ça toute petite et même si ce n’est pas forcément le meilleur fonctionnement, ça a toujours marcher de cette manière. Ade sait très bien quand on peut jouer et quand faut être calme. Aujourd’hui, ce n’est pas vraiment mon jour de congé mais je lui accorde quand même quelques minutes d’attention et de jeux parce que c’est ma petite princesse et que je l’aime plus que tout. Mais en haut du toboggan, je lui dis bien que ce soir, papa aimerait être un peu tranquille avec son ami Nate et elle hoche frénétiquement la tête. Je la suis et glisse en bas du toboggan en rigolant avec elle. Elle me fait courire partout. Depuis qu’elle sait marcher, j’ai jamais fait autant de sport de ma vie. Pas besoin de payer un abonnement de fitness ; faites des enfants. Enfin même si dans mon cas c’est un peu différent et que je ne me suis pas vraiment attendu à être papa tout d’un coup. Quoi qu’il en soit, je cours après Ade lorsque Nate m’attrape par le bras. J’allais protester mais finalement le baiser qu’il m’offre a le don de me faire changer d’avis ; qu’Ade court toute seule… Ce baiser est semblable à celui de hier soir, il est tout bonnement délicieux et je peux déjà sentir les papillons dans le bas de mon ventre. Je suis ridicule à réagir aussi facilement à la moindre caresse de sa part mais avec Ade, je n’ai pas vraiment eu le temps de passer des nuits tumultueuses sous les draps. Malheureusement, c’est ma petite tête blonde préférée qui nous interrompt. Je suis navré de devoir laisser Nathéan comme ça mais d’un regard, je lui promets que je me ferais pardonner. Ade a un joli bobo sur les genoux et je me rends compte que ça mériterait quand même d’être désinfecté. Je propose un deal au jeune homme, il accepte et on rentre chez moi. Sains et saufs, comme toujours.

Une fois arrivé à la maison, j’ouvre la porte de mon petit appartement et pose les clés sur la tablette. « Fais comme chez toi, j’arrive tout de suite. » Je l’embrasse très rapidement avant d’aller à la salle de bain et d’installer Ade sur les toilettes pour me mettre à genoux avec une boîte remplie de pansements et de médicaments. Je trouve les sparadraps à motifs et les donne à la petite fille pour qu’elle choisisse celui qu’elle veut. Elle me tend un avec un éléphant bleu dessus. « L’éléphant bleu ? T’es sûre ? » Elle hoche frénétiquement la tête, comme si elle avait déjà oublié son bobo. « Tu n’as plus mal ? » « Non ! Bisou magiiiiique. » Ahhh c’est donc ça. Je termine de lui désinfecter la plaie puis lui colle le sparadrap sur le genou. On sort de la salle de bain et elle va directement sur le canapé avec sa poupée. Je m’approche de Nathéan et passe mes bras autour de sa taille. « Avant j’étais le papa cool qui peut tout soigner maintenant il y a tes bisous magiques… » Je rigole légèrement, feignant une légère jalousie avant d’embrasser tendrement le jeune homme. « Je suis d’accord, ils sont magiques ces bisous… » Avant que je n’arrive dans le salon, Nate était en train de regarder un cadre photo où je suis présent sur le cliché avec mes parents. J’ai compris que la famille était un sujet difficile pour lui et je suis navré de lui exposer la chance que j’ai eu d’avoir une famille qui m’a soutenu et qui m’a toujours aimé. Mais je ne vais pas non plus lui mentir alors… « Oui… Et heureusement parce que le jour où on a trouvé Ade devant la porte, morte de faim et congelée, j’aurai pas pu réussir sans eux. » Je remonte mes mains sur sa nuque et caresse ses cheveux, plongeant mon regard dans le sien. « Je vais pas te forcer à m’en parler mais tu sais que si tu en as envie, tu peux. Et puis ici tu peux faire un petit partie de la famille si tu veux. Ade t’adore et moi aussi… » Je souris contre ses lèvres avant de l’embrasser tendrement.

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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyLun 28 Juil - 23:44


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


Arriver chez Pryam, je me mets tout de suite en retrait. Je ne suis pas chez moi et cela fait trop longtemps que je n’ai pas été invité chez quelqu’un. Je suis un solitaire, je n’ai pas d’amis ou très peu. Je ne fréquente d’autres gens que parce que j’y suis obligé. Je me rends rapidement compte que je n’ai pas été un garçon très sociable depuis sept ans, mais dans le fond je m’en fiche. J’étais bien comme cela. Aujourd’hui j’essaye juste de me dire que je pourrais de nouveau partager ma vie avec quelqu’un. Pas seulement pour quelques nuits ou quelques semaines. Je sais que tout va trop vite. Qu’à un moment je vais me prendre un mur et qu’il va faire mal. J’en suis parfaitement conscient et pourtant je ne m’arrête pas. Quand Pryam me dit de faire comme chez moi, un sourire se dessine sur mes lèvres. Pourtant je reste planter dans l’entrée comme un idiot. Je n’ose pas vraiment bouger. Je finis par faire le tour du salon tout en écoutant ce que Pryam et Ade sont en train de faire dans la salle de bain. Quelques minutes plus tard, alors que j’observe les photos que le jeune homme à entreposer ci et là, je vois une petite tête blonde passer à côté de moi pour aller s’installer dans le canapé avec une poupée. Je souris à cette vision et repose le cadre que j’avais dans les mains au moment où une paire de bras vient s’enrouler autour de mes hanches. Je me tourne quelque peu pour me retrouver face à Pryam et un nouveau sourire se dessine sur mes lèvres quand j’entends sa remarque. Je lui rends son baiser avant de murmurer près de son oreille : « Je t’apprendrais comme on fait… » Je me sens tout de même un peu gêner de l’embrasser comme cela, de le taquiner alors que sa petite fille est a quelques mètres de nous. Je voudrais pas qu’elle soit choquée ou pire qu’elle le prenne mal. Je veux pas lui voler son papa, mais on sait jamais ce que peuvent penser les enfants à cet âge là. Enfin. Je m’embrouille là. En parlant d’Ade, Pryam me parle d’elle et de la manière dont il l’a découvert devant sa porte gelée et mourant de faim. Je pince mes lèvres et tourne la tête vers la fillette qui s’amuse sagement sur le canapé. « Comment on peut abandonner son enfant franchement… » dis-je doucement. Je devrais aller poser la question à mes parents. Je suis persuadé qu’ils n’ont pas vraiment eu de remords eux… Pryam m’assure que je peux parler librement de ce que je veux avec lui et je reporte de nouveau mon regard sur lui. Est-ce que je mérite vraiment d’être tomber sur un homme aussi attentionné ? Je soupire un peu en pensant à ma famille. Enfin… A ces gens avec qui j’ai cohabité pendant seize ans. « Il y a pas grand chose à dire. On c’est jamais occuper de moi, on m’a foutu à la porte quand j’avais seize ans. J’avais de l’argent a plus savoir quoi en faire et du jour au lendemain je me suis retrouver à dormir dans la rue. Depuis je me débrouille tout seul et c’est très bien comme ça. C’est pas très cool, pas très drôle, mais bien mieux quand même. » Je dépose un léger baiser sur les lèvres de Pryam et le serre un peu plus contre moi. Juste comme ça. Juste parce que lui il est là.

« Bon. J’ai faim. Et puis un médecin m’as dit que je devais prendre mes médicaments en mangeant sinon – je cite – vous aurez des problèmes d’estomac Nathéan ! » dis-je tout en me moquant quelque peu de Pryam sur ma dernière réplique. Je voulais changer de sujet surtout. Il en a su un peu plus sur moi, mais je ne lui parlerais pas de ma famille et de mes années de galère. J’ai pas besoin qu’il est pitié de moi. Je veux pas qu’il connaisse le Nathéan que j’étais ou qu’il imagine celui que j’aurais pu devenir. Je suis celui que je suis aujourd’hui et c’est déjà très bien comme cela. Pryam m’entraîne dans sa petite cuisine et me demande un peu d’aide pour préparer le repas. Au final, je resterais avec lui environ deux minutes avant de me faire rappeler dans le salon par Ade qui avait décidé de faire de moi sa poupée géante. Habituellement je reste loin des enfants, mais j’ai pas pu résister à ses petits yeux de chaton. On dirait son père. Alors j’ai joué avec elle jusqu’à ce que Pryam nous appelle pour dîner. Il y a encore soixante douze heures il était uniquement mon médecin et pour être franc il m’attirait, mais je le trouvais chiant à mourir. Aujourd’hui je suis dans son appartement, je me contrôle pour ne pas l’embrasser toutes les vingt secondes et je m’amuse avec sa fille. Je sais pas ce qui nous a pris, mais j’aime ce qui se déroule en ce moment. Je ne sais pas si cela va durer, alors j’en profite à fond. Je prends chaque secondes qu’il m’offre.

Pryam décide d’aller mettre Ade au lit étant donner qu’elle ne cesse de bailler au dessus de son assiette. Pour être un hôte poli, je débarrasse et commence même à faire la vaisselle. Je termine au moment où j’entends Pryam souhaiter une bonne nuit à sa fille. On se retrouve tous les deux dans le salon et je l’attrape par le bras pour l’entraîner dans le canapé. J’ai bien l’intention de traîner dans ses bras cette fois-ci. D’ailleurs c’est ce que je fais. Je me blotti contre lui et profite de l’instant présent. Pryam est en tee-shirt et comme moi je remarque qu’il a seulement un bras empli de tatouages. J’attrape ce dernier et laisse mes doigts courir sur l’encre noire. « Ils ont tous une signification ? » demandais-je tout en observant les dessins de plus près. Un petit bonhomme, un oiseau, une corde autour de son poignet et tant d’autres encore. Je me rends compte que certains de ces tatouages pourrait être associé aux miens et je trouve cela marrant. Je lui tourne pratiquement le bras dans tous les sens pour bien observer les dessins avant de lâcher un petit : « J’aime bien. » Pratiquement à chaque nouveau tatouage qui passe sous mes doigts.
 

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Pryam Caldwell
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyMar 29 Juil - 5:01




Je me rends compte en voyant l’air nostalgique de Nathéan que ce n’était pas très judicieux de ma part de lui proposer de venir à la maison. Ni même de se voir au parc en présence d’Ade. Je peux comprendre qu’il se sente un peu à part lorsqu’il y a une petite fille de deux ans qui demande toute l’attention… Et puis il y a mes photos dans le salon, celle où je souris fièrement entouré de mes deux parents. J’ai eu beaucoup de chance de ce côté là. Ils m’ont élevé de manière à ce que je puisse me débrouiller seul et m’en sortir dans la vie, ils m’ont payé mes études – et continent de me les payer – pour que je fasse ce que j’aime et par-dessus tout ; ils m’ont soutenus et aidé quand on a trouvé Ade devant la porte. Je ne savais absolument pas qu’est-ce qu’il fallait faire avec un bébé de quelques semaines et sans les conseils de ma maman, je n’y serais jamais arrivé. Je n’aurai pas une fille aussi gentille et intelligente qu’elle si mes parents n’avaient pas été là. Ils me l’ont gardée le temps que je termine mes études à la fac, ils m’ont payé les couches et le lait en poudre, ils ont été fouiller dans le grenier pour retrouver toutes les affaires qu’ils avaient gardé de mon enfance, ils ont vraiment tout fait pour que tout se passe bien jusqu’à ce que je termine la fac et que je sois interne à l’hôpital. Et même encore maintenant ils me viennent souvent en aide. Bien sur, Emily, la nounou attitré d’Ade est la première personne à qui je pense si je dois faire garder ma princesse mais mes parents me la prenne un weekend sur deux histoire que j’aie deux jours à moi de temps en temps pour trainer dans l’appartement et faire ce que j’ai à faire.

Je me rends bien compte que Nate n’a pas eu cette chance et bien sur, ça me rend triste mais je pense qu’avec son caractère, il n’a pas envie qu’on le plaigne ou qu’on ait pitié de lui. C’est pour ça que j’essaie de rester le plus neutre possible. Je lui fait savoir que s’il veut en parler il n’y a pas de problème, je serais là. Et je n’ai pas envie qu’il se sente à part quand Ade est parmi nous donc il faut que je trouve encore une solution de ce côté là. Nathéan a eu une vie semblable à celle d’Ade mais en étant plus vieux. Il a été mis à la porte, personne ne voulait de lui. Bien sur, ma princesse peut compter sur moi pour l’aider mais le jeune homme a dû se débrouiller tout seul alors qu’il n’était qu’un adolescent. Autant dire que c’est un miracle qu’il n’ait pas plus mal fini que ça. Ce genre d’enfants terminent dans la drogue ou dans une cellule de prison. Mais ce qui me dépasse le plus c’est que personne dans son entourage semble se soucier de sa maladie, personne ne le soutient ou l’aide pour payer ses médicaments. Et après je repense à la mère d’Ade et je me rends compte qu’on ne pourra jamais comprendre ces personnes là. « Je ne suis pas si sûr que ça soit si cool que ça de se débrouiller seul. Mais je suppose que quand on n’a rien connu d’autre c’est ce qu’il y a de mieux, oui. » Je lui souris pour lui montrer mon soutien et surtout qu’il ne prenne pas mal ce que je viens de lui dire. Il sait que je suis là pour l’écouter, pas besoin de le lui rabâcher. Il m’embrasse et me serre contre lui. Je me sens bien là… Et dire que hier encore il était arrivé aux urgences à deux doigts de faire un malaise et qu’il me fatiguait parce qu’il ne voulait pas se laisser faire. Peut-être qu’on va trop vite… Enfin, c’est une certitude ; on va trop vite. Mais c’est pas comme si on avait la vie devant nous non plus. Je ne pense pas ça à cause de sa maladie mais bien parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait.

Nate se moque un peu de moi en me rappelant mes paroles de médecin à son encontre. Je secoue la tête en levant les yeux au ciel. « Tous pareils ces médecins… » Je rigole légèrement avant de l’entrainer dans la cuisinette. Mais très vite, le beau brun se fait appeler par ma fille. « T’es pas obligé tu sais, elle sait jouer seu… » Mais Nathéan est déjà parti vers le canapé pour jouer avec Ade. Je souris tendrement en les voyant tous les deux dans le canapé et je me rends compte que c’est ce que j’ai toujours voulu pour ma famille. Jusqu’à présent elle ne se composait que d’Ade et moi mais j’ai toujours espéré que quelqu’un puisse s’ajouter à l’équation et qu’on puisse être une famille. Cette image me brise un peu le cœur parce que même si je n’éprouve que de la haine pour la mère d’Ade, je me demande comment elle peut dormir sur ses deux oreilles.

Quoi qu’il en soit, il faut que je me sorte toutes ces pensées de la tête. Je termine de préparer un plat de pâtes basique et j’appelle les deux monstres à table lorsque c’est prêt. Avant même la fin du repas qui s’est bien passé, Ade commence à piquer du nez et je décide d’aller la coucher avant qu’elle ne termine avec le nez dans les pâtes. Comme toujours, j’allume la petite lumière vers la prise d’électricité puis je couche ma fille dans le lit qu’on partage tous les deux. Si un jour quelqu’un voudrait rester dormir à la maison, il n’aurait pas d’autre choix que de dormir sur le canapé… Ma première erreur de jeune papa a été d’habituer Ade à dormir avec moi plutôt que dans son berceau. Et puis, il faut dire, qu’aujourd’hui je n’aurai pas de place dans cet appartement pour un lit d’enfant… D’ailleurs, il faudra que je demande des nouvelles à Emily, savoir si son père a pu nous trouver un appartement avec une chambre en plus et un loyer tout aussi correcte… Bref, j’aurai le temps de penser à tout ça demain ou la semaine prochaine. Je m’assure que ma princesse dorme à poings fermés puis je retourne au salon. Nate m’attire dans le canapé et se blotti dans mes bras. Je souris tout en caressant les quelques mèches de cheveux qui retombent sur sa nuque. Il part à la découverte de mes tatouages que je dois normalement cacher sous ma blouse de médecin. Je frissonne sous ses doigts qui retracent chaque ligne noire. Il me demande s’ils ont tous une signification et je secoue négativement la tête. « Pas tous non. » L’oiseau n’est qu’un oiseau, la phrase sur mon torse n’est qu’une citation que j’ai lu quelque part, la tasse de thé n’est qu’une tasse de thé. Mais il y en a qui parlent d’eux même et y a les plus discrets. Au fil du temps, j’ai ajouté des nouveaux tatouages sans vraiment me poser de questions. J’ai commencé quand j’étais ado et je n’ai fait qu’en ajouter après l’arrivée d’Ade. Je pivote légèrement et tire sur le col du t-shirt de Nate pour laisser apparaître ses hirondelles. « C’est celui que je préfère. » Il semble étonné tout d’un coup. Je rigole. « Quoi ?! Quand t’arrive aux urgences à moitié dans le coma faut bien qu’on te change non ? » Je lui offre un sourire quelque peu crispé avant de rigoler encore. « C’est la première chose que j’ai vu avant tes yeux verts… » La première fois que Nate a fini aux urgences, il était déjà inconscient. Dans l’ambulance, ils lui ont coupé son t-shirt pour lui coller des électrocardiogrammes sur le torse. Lorsqu’on a réussi à le faire revenir à lui même et qu’il a ouvert ses yeux, j’ai cru que j’allais défaillir… Distraitement, sans me rendre compte, je me suis mis à redessiner le contour de ses hirondelles tout en parlant. Je me penche un peu en avant et embrasse sa clavicule pour ensuite remonter dans son cou en passant sur une date de naissance marquée à l'ancre. Je me recule. « Quelqu'un de ta famille? »

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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyMar 29 Juil - 16:10


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


Quand Pryam me parle de ses parents, je remarque à quel point ses yeux brillent. Ils ont l’air très proche et de ce que j’ai bien pu comprendre ses parents l’ont beaucoup aidé quand Ade à débarquer dans sa vie. je n’ose pas trop poser de questions par rapport à cela. Pourtant j’aimerais bien savoir comment il a pu se retrouver avec un bébé sur les bras. Je veux dire… Il a forcément couché avec une fille pour cela. Est-ce qu’il était en couple avec elle ou est-ce que c’était juste une aventure comme ça ? Je dois dire que j’ai du mal à imaginer Pryam comme un coureur de jupon tout de même. Enfin. Peut être qu’un jour je lui demanderais, pour l’instant je retiens juste qu’il à l’air d’être très famille. Tout le contraire de moi quoi. En même temps, cela fait sept ans que je n’ai pas vu ceux qui sont censé être ma famille. Revoir Maël hier m’as fait un sacré choc. Pourtant il n’avait pas tant changé que cela. Je suis sûr qu’il a pris la tête de l’entreprise familiale. Il a du se trouver une bonne femme aussi riche que lui et dois déjà avoir des mioches. Je suis peut être tonton et j’en sais rien du tout. Non pas que j’ai envie de savoir, mais bon. Personne ne m’a cherché en sept ans. Cela m’est déjà arriver de croiser ma mère ou même un de mes frères en ville. A chaque fois, j’ai pu voir qu’ils m’avaient reconnu, mais au final aucun d’entre eux ne venait vers moi. Ils s’en fichent. J’étais le boulet de service et ils ont réussi à se débarrasser de moi alors pourquoi chercher à me retrouver. Mon petit discours semble ne pas vraiment plaire à Pryam. Il me montre son soutien et cela me fait sourire tristement. « On est jamais déçu par soi-même. » dis-je alors pour justifier mon envie de vivre seul. Bien sûr parfois je me débarrasserais bien de ma solitude, mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie. Malheureusement.

Je change bien rapidement de sujet histoire de ne pas trop m’étaler sur ma vie merdique et finalement on décide d’aller faire à manger. Je voulais vraiment donner un coup de main à Pryam, mais sa fille à finis par m’appeler et j’ai céder. J’ai bien entendu la remarque du jeune papa, je me doute bien que la petite Ade sait jouer toute seule, mais elle avait envie de jouer avec moi et je n’ai pas pu lui dire non. Bon. Elle m’a un peu prise pour sa poupée géante et si elle avait été plus grande je pense qu’elle aurait tenté de faire des tresses avec mes cheveux, mais au final elle m’a juste demandé de l’aider à tenir ses poupées debout. Elle est petite et je la trouve adorable. On s’amuse encore un peu et finalement Pryam nous appelle pour le repas. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas entendu quelqu’un me demander de venir à table que j’ai eu un sursaut de surprise. Le dîner ce passe dans une bonne ambiance général. Ade fait un peu le pitre et je trouve cela attendrissant, mais bien vite la petite blondinette montre des signes de fatigues. Elle baille au-dessus de son assiette et pose sa petite tête contre sa main. Pryam assure tout de suite en se levant pour l’emmener se mettre en pyjama et au lit. Si j’ai bien compris la petite fille dors dans le même lit que son papa. Moi qui allais demander pour rester, je crois que c’est foutu. Tant pis, une autre fois. Je décide alors de faire la vaisselle histoire de donner un coup de main quand même.

Lorsque Pryam reviens dans la pièce principal, je l’entraîne tout de suite dans son canapé. J’ai envie de parler un peu avec lui et je veux me blottir dans ses bras. J’avais bien d’autres idées en tête, mais bon ce n’est pas comme si c’était vraiment réalisable avec une petite de deux ans dans la pièce d’à côté. Alors je me décide à observer les tatouages de Pryam de plus près. Il en a un bon paquet tout comme moi. Personnellement j’ai arrêté de compter. Je pourrais passer ma vie chez le tatoueur si je m’écoutais. C’est vrai que dernièrement je me suis un peu calmé. Mon dernier date de bientôt un an. Il faudrait que je refasse un petit tour dans la boutique de mon tatoueur quand même. Juste comme ça. Je suis jamais à court d’idées de toute manière. Je laisse mes doigts glisser sur les contours noirs et sens Pryam frissonner. J’adore ça. Il m’avoue que certains de ses tatouages n’ont aucunes signification particulière, mais je l’écoute à peine trop passionner par ce que je suis en train de regarder. D’un coup, le jeune interne se redresse et tire sur mon tee-shirt pour laisser apparaître les deux oiseaux tatoué sur mon torse en m’indiquant qu’il est celui qu’il préfère. Je le regard surpris. Comment il a pu voir celui là assez souvent pour décréter que ce sera son préférer ? La réponse finis par tomber rapidement et je me sens rougir comme un idiot. « En fait ça t’amuse de déchirer mes tee-shirt, comme ça tu peux me mater en paix ! » Heureusement que je fais attention à mon corps quand même. Je fronce de nouveau les sourcils et me tourne vers Pryam. « Je trouve pas ça très équitable quand même. J’ai toujours été obligé de te voir avec ta blouse moi. C’est sexy c’est sûr, mais bon… » Il a pu se rincer l’œil plusieurs fois, mais pas moi… Il va falloir remédier à tout cela quand même.

Je me perds rapidement dans le fil de mes pensées en sentant les lèvres de Pryam sur ma peau. Je penche un peu la tête sur le côté pour lui laisser le champs libre. Il m’embrasse encore un peu et je sens ses lèvres se poser sur le tatouage présent sur ma clavicule. « Ma nounou. » dis-je pour répondre à sa question. « La seule femme qui a bien pu compter dans ma vie. Elle était tout pour moi et elle est partie bien trop tôt. » J’avais onze ans quand Grace est morte, mais je ne m’en remets toujours pas. Parfois je rêve d’elle, qu’elle me prend dans ses bras et qu’elle me chante cette chanson qu’elle avait l’habitude de fredonner pour calmer mes nuits de cauchemars. « C’est mon tout premier tatouage. Juste pour énerver mon paternel. » dis-je en riant légèrement. Je me tourne un peu vers Pryam qui me couve du regard alors je l’embrasse tendrement. Encore une fois. Je commence à devenir accro à ses lèvres. Légèrement. Un petit silence s’installe entre nous et on est bien comme cela. Mais finalement j’ouvre la bouche pour poser la question qui me taraude depuis tout à l’heure. « Tu étais en couple avec la maman d’Ade ? » Je le sens presque ce tendre à côté de moi et m’empresse d’ajouter : « Si tu veux pas en parler c’est pas grave. Je suis trop curieux, désolé. »
 

∞everleigh

Pryam Caldwell
▲ I'm Pryam Caldwell

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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyMar 29 Juil - 19:09




Je ne vais pas cacher que ça me fait bizarre d’appeler deux personnes à table. D’habitude, je dois tanner Ade pour qu’elle lâche ses poupées et qu’elle vienne manger avec moi à table mais là, elle vient en courant, suivi de près par Nate. Je lui envoie un petit sourire, tout aussi perturbé par l’étrangeté de la situation. Pourtant, on se met tous les trois à table comme si de rien était et on n’hésite pas à rire des bêtises de ma princesse même si en temps normal je suis plutôt sévère quant il s’agit du repas. Il faut dire que lorsque Nathéan n’est pas là, je suis toujours pressé, comme si les journées n’avaient jamais assez d’heures. En fin de compte, même si j’essaie de toujours passer quelques heures à jouer avec ma fille, je passe les repas et l’heure du bain à la dépêcher pour qu’elle aille au lit et que je puisse faire un peu de paperasse. Mais ce soir, pour le repas, on prend tous notre temps et c’est vraiment agréable. Apparemment, les pâtes que j’ai fait sont mangeables. Ade finit par s’endormir au-dessus de son assiette et j’en dédui donc qu’il est l’heure de la changer et de la mettre au lit. Je passe quelques minutes avec elle au lit même si je n’ai qu’une seule hâte ; retrouver Nate et l’embrasser comme au parc tout à l’heure. Il me fait vraiment me sentir comme une adolescente. Le baiser qu’il m’a offert contre la structure en bois du toboggan me donne encore des frissons rien qu’en y pensant.

Lorsque je suis sûr qu’Ade s’est profondémment endormie, je ferme la porte de ma chambre à coucher et je rejoins Nathéan sur le canapé. Il m’attire contre lui et je ne me fais pas prier. Je me câle bien dans ses bras. C’est bien la première fois que ça arrive depuis des années. A part des histoires plutôt courtes et peu sérieuses, je n’ai jamais été aussi à l’aise au près de quelqu’un. Comme si c’était ma place, comme si c’était là que je devais être. Nate part à la découverte de mes tatouages et j’aime bien la discussion qui s’en dégage. Nous avons une passion en commun et ça fait un bien fou de pouvoir parler de ce genres de choses sans avoir peur d’être jugé et sans redouter les mêmes questions débiles à propos de cet art. Je lui parle de ma préférence pour les hirondelles qu’il arbore sur le torse et il semble étonné de constater que son médecin s’est effectivement rincé l’œil… Je rigole en entendant sa réflexion. « On est sensé faire abstraction de ce genre de choses mais pour toi, j’ai pas pu ! Et puis arrêter de pleurnicher pour tes t-shirts. On dirait Ade qui a coupé les cheveux de sa poupée… » Le jeune homme me fait savoir qu’à part ma blouse blanche, il n’a pas vraiment eu l’occasion d’en voir autant que moi et je me contente d’hausser les épaules. « Si tu veux qu’on s’occupe de toi à torse nu il faut aller chez Hollister. » Je fais mine de bouder pour cacher surtout ma gêne d’être aussi pudique. Je ne suis pas franchement musclé, j’ai même le physique d’une crevette et malgré tout, ça me complexe beaucoup. Les seules fois où j’ai été à la piscine avec Ade, j’ai gardé mon t-shirt, ne voulant pas m’exhiber même devant les mères au foyer présentes autour. Je suis comme ça et on ne pourra pas me changer…

Après quelques baisers parsemés sur le torse du jeune homme, je le questionne sur le tatouage sur sa clavicule. Je sais que je ne devrais pas lui poser autant de questions à propos de sa famille mais c’est plus fort que moi. Les tatouages de nombres ont tous une signification et celle ci m’intéresse… Je m’attendais à une toute autre réponse mais celle qu’il me donne me convient parfaitement. Je trouve ça vraiment adorable qu’il ait ancré la seule personne qui se soit occupé de lui quand il était gosse. Je lui souris tendrement et lui caresse la peau sous mes doigts pour le rassurer. Pas besoin d’épiloguer là-dessus. Je ne veux pas qu’il se braque. Il m’embrasse et je soupire de bien être contre ses lèvres. Ca fait un bien fou. Encore une fois, j’ai du mal à croire qu’on en soit là alors que hier encore… Et que la semaine prochaine il va venir à l’hôpital pour un rendez-vous et que je serais de nouveau l’interne Caldwell…

Je sors bien brusquement de mes pensées lorsque j’entends les mots « maman d’Ade » sortir de la bouche du jeune homme. Je me crispe quelque peu mais ce n’est pas à cause de sa curiosité, c’est juste parce que je ne supporte pas de revoir l’image d’Ade mourante de faim emmitouflée dans un plaid bon marché devant la porte de chez mes parents… Et puis même si j’aime ma fille plus que tout au monde, je ne suis pas vraiment fier de la manière dont elle a été faite… Je baisse quelque peu les yeux sur mes doigts qui se lient à ceux du jeune homme à mes côtés et je prends une profonde inspiration. « Non, ça ne me gêne pas tant que ça… C’est juste que… Je ne suis pas très fier de ce que j’ai fait… » J’évite soigneusement le regard de Nate même si ça me ferait un bien fou qu’il me regarde avec tendresse ne ce moment même. « A la fac j’étais l’intello, celui qui sortait jamais et… Mon meilleur ami a insisté pour que je vienne à une de ces soirées au moins une fois avant la fin de l’année… J’ai accepté et tout se passait bien au début puis Andrea a débarqué et comme j’avais pas mal bu et que c’était pas vraiment dans mes habitudes… » Je serre les doigts, inconsciemment, faisant pâlir et craquer mes jointures… « Encore une fille qui a cru qu’elle pouvait changer la sexualité d’un gay avec une paire de seins… » Je me rends finalement compte que je vais pas tarder à faire mal à Nate, je decrispe mes doigts un à un avant de reprendre mon souffle. « Neuf mois plus tard, elle a déposé Ade devant la porte de chez mes parents. » Je me frotte un peu les doigts avant d’enfin relever le regard vers Nathéan. Je suis mort de honte.


L. Nathéan Hemmings
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyMar 29 Juil - 23:22


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”

Pryam me fait clairement comprendre qu’il a pris le temps de se rincer l’œil alors que j’étais presque mourant sur un brancard. Autant dire qu’il a eu plusieurs occasions, parce que j’ai fait plusieurs entrées fracassantes dans ce genre là aux urgences. A chaque fois, je me retrouvais à rentrer chez moi avec un tee-shirt en lambeaux. Tout le monde a donc sans aucun doute eu le loisir de voir mes tatouages de près et moi je n’ai eu le droit qu’aux vilaines blouses blanches. Intérieurement je suis déjà en train de penser au moment où je vais finir par ôter son tee-shirt à Pryam. Oui parce qu’il faut arrêter de se voiler la face, il y a bien un moment où je vais plus pouvoir résister très longtemps. Ade dans la pièce d’à côté ou pas. Je secoue rapidement la tête pour m’enlever toutes ces idées du crâne et me concentre de nouveau sur le jeune homme assis à mes côtés qui me demande d’arrêter de pleurnicher. Je fronce les sourcils et soupire longuement. « Alors d’une les tee-shirts tombe pas du ciel hein. Et puis je te déteste toujours autant pour avoir déchirer mon tee-shirt Batman ! » dis-je en boudant quelque peu. Oui parce que ce jour-là, je suis rentré chez moi en insultant Pryam de tous les noms parce qu’il n’avait pas fait attention à mes vêtements et qu’il avait ruiné mon haut préférer. Bon il a eu le droit à ce genre de traitement plus d’une fois. Parce qu’à la base je ne le supportais pas. Parce qu’il était trop beau et un peu chiant. Mais on va dire que j’ai changé d’avis depuis. Je préfère mon point de vue actuel au final. Sa dernière réplique me fait sourire. « Si c’est que ça la prochaine fois je fais un malaise chez Hollister, tu viendras me chercher torse nu. » Je me rends rapidement compte de la connerie que je viens de dire et surtout je remarque la grimace qui viens de déformer le beau sourire du jeune interne. « Désolé… C’était pas drôle. » ajoutais-je rapidement en baissant les yeux.

Rapidement on se retrouve de nouveau blotti dans les bras l’un de l’autre et je recommence à admirer ses tatouages. Ils sont nombreux, mais je les apprécie tous d’une manière ou d’une autre. Ils font entièrement partie de lui et j’aime cela. Mais très rapidement Pryam prends le dessus sur la situation, il commence à m’embrasser tendrement dans le cou et je finis par me mordre les lèvres pour ne pas laisser un léger gémissement s’échapper d’entre mes lèvres. Il m’interroge sur la date tatoué sur ma clavicule et je lui parle alors de la seule femme que je n’ai jamais aimer dans ma vie. Dieu soit louer, il ne me pose pas plus de question. Je refuse de me mettre à pleurer devant lui et autant dire que le sujet de Grace est un sujet assez tendu pour moi. Alors pour faire taire Pryam je l’embrasse tendrement. Je me sens tellement bien avec lui. Habituellement je ne suis pas quelqu’un de très tactile, je n’ai pas eu de relation depuis des lustres, je sais même pas si je sais encore me comporter en couple. Je n’ai jamais vraiment eu à la faire en même temps. La question ne c’est jamais poser, mais avec Pryam. Je ne sais pas. Je n’ai pas envie de me prendre la tête, d’aller chercher trop loin. C’est juste que je me sens à ma place là dans le creux de ses bras et que je n’ai pas du tout envie d’en partir.

Je finis pourtant pas briser le silence, en questionnant une nouvelle fois Pryam. J’ai envie de comprendre son histoire avec Ade, mais tout de suite je le sens ce tendre à côté de moi et j’ai peur d’avoir dit une bêtise. Le jeune homme m’assure le contraire et viens lier ses doigts aux miens avant de commencer son histoire. Je ne le lâche pas du regard. Plus il parle, plus je vois tout ses muscles se tendre. Dans deux minutes il va me briser les doigts, mais je ne dis rien. Je comprends rapidement à quel point il a honte de lui et cela me fait mal au cœur. Je le laisse parler et attends un peu pour m’assurer qu’il a bien terminé avant de me rapprocher de lui. « Hé… Regarde-moi. » Je passe ma main sur sa joue au moment où il relève le visage vers moi. « On fait tous des bêtises dans notre vie. Il y a aucune fierté a en tiré parfois c’est vrai, mais… Je trouve que le résultat de ta connerie est plutôt adorable. » Je suppose que ça n’as pas été facile pour lui de devenir papa du jour au lendemain, je suis persuader qu’aujourd’hui encore ce n’est pas facile, mais sa fille est adorable. Je l’admirais déjà un peu avant d’apprendre qu’il était papa, mais maintenant je dois dire que je m’incline devant son parcours. Il est excellent dans ce qu’il fait au travail et je pense que j’en suis la preuve numéro une, et il est excellent en tant que papa je n’en doute pas. « Tu peux être fier de toi Pryam. Tu va devenir un brillant médecin et tu es déjà un excellent papa. » Je ne sais pas si ce que je viens de lui dire va l’aider, je ne sais même pas si je pouvais me permettre de lui dire cela, mais au fil du temps je me suis attacher à lui. C’était facile de le détester, parce que je voulais pas m’attacher à quelqu’un et encore moins à mon médecin, mais je crois que maintenant c’est trop tard pour cela. Plus les minutes passent, plus je me dis que j’ai trouvé quelqu’un d’exceptionnel.

Pendant quelques minutes, je continue à caresser sa joue doucement avant de venir chercher ses lèvres pour un nouveau baiser un peu plus enflammé cette fois-ci. Mes lèvres dansent lentement et sensuellement avec les siennes. J’oublie un peu tout ce qui nous entoure. C’est juste nous. Juste nos envies. Pousser par mon désir, je finis par me relever quelque peu pour venir m’asseoir à califourchon sur Pryam. Mes mains viennent lentement glisser sur son torse tandis que je l’embrasse encore et encore. Une petite voix dans ma tête me dit d’arrêter tout cela, de prendre la fuite tant qu’il est encore temps. De le faire maintenant parce qu’après ça sera trop tard. Mais je n’écoute pas et je ne cesse de me rapprocher de Pryam. Je n’ai plus envie de m’arrêter, mais l’air commence à me manquer. Je me recule doucement et pose mon front contre celui du bel interne. Mon regard croise le sien. On est tous les deux au courant de la connerie que nous sommes en train de faire et pourtant aucun d’entre nous n’as le courage de mettre fin à tout cela. Alors je rigole. C’est nerveux, mais je rigole là, assis sur lui, mes lèvres contre les siennes. La vie est bizarre parfois.
 

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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptySam 2 Aoû - 13:01




Nate touche un point sensible, une corde plus fragile que les autres. Ce petit détail de ma vie que j’essaie à tout prix d’oublier ou du moins d’avancer sans faire trop de dégâts et bien sur, en pensant à ça, je parle d’Ade. Je me suis dàjà cent fois demandé comment j’allais l’élever avec l’absence d’une femme dans son entourage. Bien sur, il y a ma maman et Emily mais elle n’aura jamais ce lien spécial qu’ont une mère et sa fille. Je pense que je suis pas mal renseigné sur plusieurs sujets mais il y a certainement des choses qu’elle n’osera pas me dire quand elle sera plus grande. Pour le moment ça ne pose pas de problème parce que ma petite fille est encore en âge où on ne comprend rien à ce qu’elle dit et ou elle ne se soucie uniquement de savoir quel dessin animé elle veut regarder mais je sais qu’arrivé à un moment où un autre, il faudra que je lui parle de sa mère et du fait que son papa préfère les hommes. Le pourquoi du comment elle est là alors que je n’aime pas les femmes. Bien sur, j’aimerais repousser ce moment le plus tard possible mais je pense qu’on y arrivera en un rien de temps malheureusement. J’ai peur que ma fille m’en veulent ou qu’elle soit dégoutée. Qu’elle refuse de me parler même si dans le fond, je n’ai rien fait de mal. J’ai tout fait pour l’élever de la meilleure manière qu’il soit, j’ai vraiment tout donné pour elle, j’ai fait de grosses conséssions et j’espère qu’elle le verra quand elle sera en âge de se rebeller et de m’envoyer chier parce que je lui refuserais une quelconque sortie avec ses amis.

Je ne pense pas avoir besoin d’expliquer tout ça à Nate, il n’y a qu’à voir comment j’ai honte de lui raconter l’histoire d’Ade pour comprendre que je me fais beaucoup de soucis et que je doute toujours de moi et de ce que je fais pour ma princesse. Mais je suis soulagé dans le fond d’en avoir parlé avec le jeune homme. J’ai l’impression qu’il n’y a plus de secrets maintenant. Oui, j’ai couché avec une femme en étant gay, oui j’ai une petite fille qui ne connaîtra sûrement jamais sa mère et non je ne suis pas fier. Nathéan pose sa main contre ma joue et me force à le regarder dans les yeux. J’ai l’impression de me noyer dans son regard tellement il est profond et tout simplement magnifique. J’ai envie de l’embrasser quand il me fait ça… Il a trouvé les bons mots et apparemment, il ne va pas me tenir rigueur de mon erreur. N’importe quelle personne se moquerait de moi, n’importe qui me dirait d’avoir honte de mes erreurs mais lui… Pas du tout. Ce qui me rassure mais me donne aussi envie de m’accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage. Je ne veux plus qu’il parte. Je veux qu’il reste près de moi aussi longtemps que possible. C’est dingue comme il me fait du bien. Et il n’a pas tord, je sais que je vais regretter toute ma vie de m’être laissé avoir par Andrea mais elle m’a quand même offert le plus beau bébé qui soit et c’est vrai qu’Ade est adorable. Je l’aime de tout mon cœur et je ne regretterai jamais d’avoir fait tant de sacrifices pour elle. Nate me rassure aussi à propos de mes études et je me sens rougir jusqu’à la racine de mes cheveux. Comment devine-t-il ? Comment se doute-t-il qu’au delé l’éducation d’Ade je commence à me demander si j’arriverai à gérer mon job aussi ? Et contrairement à ce qu’il dit, je suis loin de me considérer comme un bon futur bon médecin. Disons simplement que j’en suis qu’au début de mon apprentissage et que j’essaie de ne pas trop me poser de questions…

Je ne sais même pas comment le remercier. Je cherche mes mots pendant que nos regards se scellent durant plusieurs longues secondes et je m’apprête à ouvrir la bouche mais Nate me surprend en pivotant contre moi et en s’asseyant sur mes genoux. Je pose mes mains sur ses cuisses, sentant son regard brûlant sur moi. J’ai l’impression que ça va être de plus en plus dur de ne pas passer à l’étape supérieure. Non pas que je me retienne mais simplement qu’on pense tout les deux à la même chose ; ce qu’on fait est irresponsable et absolument irréfléchi… Pourtant on y va droit dedans et je suis même sûr qu’on se dit tout les deux qu’on pensera aux conséquences plus tard. On veut juste profiter pour le moment. Nate se met à rire et je le trouve encore plus beau. Je me mords la lèvre inférieure, ne retenant pas mon sourire malicieux. Il est magnifique et son rire est tout aussi beau. Je suis en train de tomber amoureux de ce garçon et je n’essaie même pas de me retenir… J’encadre son visage de mes mains et l’approche du mien pour l’embrasser tendrement. Je n’ai plus envie de penser, je n’ai plus envie de réfléchir, de faire des choix, de peser le pour ou le contre et la seule chose qui me vide complètement l’esprit c’est d’embrasser Nathéan. Alors je l’embrasse. A en perdre haleine. Mes mains quittent son visage pour glisser sur sa nuque et tomber dans son dos. Je passe mes doigts sous son t-shirt et effleure chaque parcelle de peau. On est déjà allé trop loin de toute manière, on ne peut plus faire marche arrière alors y aller franco. Ade est à côté mais je n’y pense plus. On est dans notre bulle et c’est parfait comme ça. J’attrape chaque côté de son t-shirt et le soulève pour le lui retirer par la tête. Je me précipite à nouveau sur ses lèvres, notre baiser devenant de plus en plus brûlant. J’en viens même à igner ma febrilité et mon souffle qui se veut saccadé.

L. Nathéan Hemmings
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptySam 2 Aoû - 15:14


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


D’un seul coup, je me retrouve nez à nez avec un Pryam tout ce qu’il y a de plus différent. Jusqu’à présent, je l’ai vu fort et presque infaillible. Je pensais qu’il était comme cela. Qu’il avait sa carapace comme moi. Mais en faisant le curieux, je me rends compte qu’il aussi ses failles. J’aurais peut être dû me taire. Ou pas. Cela me touche de le voir comme cela, mais cela a également un tout autre effet. Mon dieu, il est tellement… Je ne saurais même pas comment le qualifier. Habituellement je me moque des gens qui m’entourent. Cela fait sept ans que j’agis de cette manière. Parce que c’est bien plus facile d’être égoïste, mais avec Pryam. J’ai envie de le connaître. Je n’ai pas envie qu’il y est de secret entre nous. Je sais que cette relation va mener à rien. Je sais déjà que je vais y laisser des plumes, mais le voir aussi fragile me donne juste envie de le prendre dans mes bras pendant des heures. Il n’a pas vraiment eu la vie facile ces derniers temps et je vois a quel point il doute de lui pour tout. Il ne pense pas être un bon père, il doute même en ce qui concerne son métier. Pourtant je suis la preuve vivant qu’il le fait à merveille. Les autres médecins ont pratiquement tous abandonner mon cas à cause de mon arrogance non feinte, mais lui il est resté, il m’a tenu tête et surtout il m’a sauvé la vie plusieurs fois. Cela me fait mal au cœur de le voir douter comme cela et j’essaye de trouver les mots pour l’aider. Je le connais à peine, mais j’ai juste envie de le voir sourire à nouveau. Visiblement je ne m’en sors pas trop mal. Il a arrêté de m’écraser les phalanges et un petit sourire se dessine aux coins de ses lèvres. Yeah. J’ai gagné !

Maintenant que je lui ai plus ou moins remonté le moral avec mes mots, j’ai l’intention de le faire d’une tout autre manière. Sans lui demander son avis, je grimpe sur ses genoux pour m’asseoir à califourchon. Il me rend dingue. Cela fait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi attirer par un homme. J’ai eu quelques histoires comme cela, pour assouvir des envies. Cela aurait pu être la même chose avec lui dans le fond. A la base c’était mon idée. Puis il c’est ouvert à moi, il m’a présenté sa fille, il m’a amené ici et maintenant je n’ai plus vraiment envie de le quitter. J’ai envie de profiter, mais aussi de revenir demain et les jours d’après. Tout cela me déstabilise un peu et je finis par rire comme un idiot. Mon rire aura moins le résultat de faire sourire Pryam. Sa bouille de chaton est de retour et cette fois je ne me retiens plus et l’embrasse avec envie. On sait que l’on est entrain de faire une connerie, mais à cet instant précis on s’en fiche royalement. Les regrets auront bien le temps de nous envahir demain matin. Je m’étais jurer de rien faire avec sa fille dans la pièce d’à côté, mais lorsqu’il retire mon tee-shirt, j’en oublie mes bons principes et l’embrasse avec encore plus de fougue. Le reste est un peu flou. On s’embrasse à ne plus savoir comment respirer. Je l’attrape par le col de son tee-shirt et le décolle un peu du canapé pour me débarrasser de ce bout de tissus. Je finis par apprécier la vue. Je remarque de nouveau tatouages que j’effleure du bout des doigts avant de venir l’embrasser tendrement dans le cou. Deux mouvements de sa part et je me retrouve allonger sur le canapé. C’est à se demander s’il ne cherche pas à prendre le dessus sur la situation et je me mords la lèvre lorsque les siennes viennent se glisser sur mon torse. Je le laisse faire en retenant de toutes mes forces mes gémissements. Il revient m’embrasser et malicieusement je laisse mes mains glisser jusqu’à son entrejambe. Son jean a l’air plus que serrer d’un seul coup et je décide de le libérer quelque peu. Comme un idiot je n’arrive pas à défaire la boucle de sa ceinture et suis obliger d’arrêter notre baiser pour réussir. Je vois bien qu’il a envie de se moquer de moi, mais je l’arrête dans son élan en glissant une main dans son boxer. J’ai le cœur qui bat à mille à l’heure et j’ai bien conscience, qu’il va falloir que je ralentisse deux petites secondes avant de m’évanouir sur son canapé. Mais j’ai pas envie de lui imposer ma maladie alors je continue à l’embrasser avec fougue, tout en laissant mes doigts glisser sur sa virilité.


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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptySam 2 Aoû - 16:48




Des fois, j’en ai marre d’être un adulte. J’en ai marre de devoir penser au mieux, à faire les bons choix et à réfléchir vingt quatre heures sur vingt quatre de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Je n’avais que vingt deux ans quand Ade est arrivé dans ma vie et même si j’aurai eu le loisir de profiter de ma jeune femme à dix huit ans, j’en avais peut-être également envie il y a moins de deux ans. Je n’ai jamais été du genre à sortir faire la fête et à rentrer au petit matin mais rien que de passer une soirée pizza chez une amie ou rentrer avec un bel inconnu m’aurait plu. Avec l’arrivée de ma petite fille, j’ai pu faire une croix sur ce genres d’expérience. J’ai tout de suite dû devenir adulte, m’occuper d’un bébé, tout en allant en cours pour mon avenir. Ce soir je n’ai plus envie de penser à Ade qui est à côté et qui est peut-être en train de faire un cauchemar ou de penser si j’ai bien fermé la portière de ma vieille bagnole. Non, ce soir je veux juste faire ce que j’ai envie. Je veux être un peu foufou et ne pas penser aux conséquences. Je veux être moi même et juste foncer. Ne pas réfléchir et en voyant le baiser que Nate me donne en retour, il pense à la même chose que moi. Très rapidement, je me laisse envahir par le désir de l’avoir sur moi. Je ne calcule plus rien, je me laisse uniquement dirigé par ce que je peux ressentir pour le jeune homme. Rapidement, je commence par lui retirer son t-shirt. Comme à chaque fois que j’ai pu me retrouver devant son torse nu, je l’observe quelques secondes. Il a beau ne pas faire de sport à cause de sa maladie, Nate est musclé et il a ce qu’il faut où il faut. Ses tatouages attirent mon attention une nouvelle fois tant je les trouve fascinants mais je les oublie malgré tout bien vite pour retrouver ses lèvres. On ne m’a jamais embrassé de cette manière et ça me rend dingue. Nate aggrippe le col de mon t-shirt et je laisse échapper un gémissement malgré moi. Je me retrouve rapidement à torse nu et je me rends compte que j’aurai effectivement pas pu envisager de garder le bout de tissu sur moi pour la suite des événements. Mais j’occulte très vite ce détail pour me concentrer uniquement sur ce qu’il se passe sur mon canapé. Je prends le dessus sur Nathéan, me fichant pas mal de ce qu’il peut bien penser. Le connaissant et surtout connaissant son caractère, il n’est pas du genre à se laisser faire et pourtant, il ne râle même pas comme je m’y attendais pourtant. J’embrasse ses hirondelles sur son torse puis remonte dans son cou en comprenant à son souffle que c’est une de ses points sensibles. Je le découvre d’une nouvelle manière et je sens que ça va vite devenir ma facette préférée du jeune homme. Nos lèvres se scellent à nouveau dans un tendre baiser et je peux sentir les mains de Nathéan descendre jusqu’à mon entrejambe malgré le brouillard dans lequel je me trouve en ce moment même. J’étouffe déjà un gémissement qui se transforme vite en petit rire en voyant le jeune homme galérer à ouvrir ma ceinture. Mais Nate me prend par surprise en glissant sa main directement dans mon caleçon. Surpris, je lâche un petit cri digne d’une adolescente. J’en rigole légèrement avant de me mordre la lèvre sous l’effet que ça me fait. Nate semble avoir du mal à respirer et je pense immédiatement à son petit cœur qui doit s’emballer. Je ralenti le rythme et pose une main sur son torse, à l’emplacement de son cœur. Je calme un peu notre baiser et le laisse reprendre son souffle à son rythme. Mes lèvres descendent à nouveau sur son torse et je l’embrasse sur ses abdos, appréciant ce que j’ai sous les lèvres. D’un mouvement rapide, je déboutonne son jeans et fais glisser l’épais tissu le long de ses lèvres. Je vérifie rapidement que Nate reprend son souffle et je l’embrasse dans le bas du ventre. Petit à petit je descends le seul vêtement que Nate porte sur lui et n’hésite pas à caresser ses attribut masculins du bout des lèvres. « N’oublie pas de respirer Nate. Je me vois mal t’amener aux urgences de mes propres mains… » dis-je malicieusement avant de l’entourer de ma bouche.

L. Nathéan Hemmings
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyDim 3 Aoû - 2:35


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


Dire qu’à la base je voulais juste voir jusqu’où je pourrais taquiner mon médecin. J’avais bien vu qu’il jouait dans la même équipe que moi et que les femmes ne les intéressaient pas spécialement. Je voulais l’emmerder. Clairement. Et au final, je me suis fait prendre à mon propre jeu. J’ai commencé à sérieusement m’intéresser à lui et voilà où j’en suis aujourd’hui. Dans son canapé, assis à califourchon sur lui, en train de l’embrasser comme si ma vie en dépendait. Ce n’est clairement pas comme cela que j’avais prévu les choses. Oh et puis je n’avais pas prévu qu’il me plaise autant aussi. Du genre, cela fait une éternité qu’un homme ne m’avait pas autant déstabilisé en quelques baisers seulement. Je sais ça fait guimauve, mais c’est vraiment le cas. Il a réussi à m’avoir dès le premier baiser et maintenant je suis littéralement en train de prier pour qu’il me fasse l’amour là tout de suite sur son canapé. Quand il enlève mon tee-shirt, je prends cela comme un feu vert. Il a lui aussi envie d’aller plus loin et tant pis si sa petite fille dors dans la pièce d’à côté. D’ailleurs, il faut que j’arrête de me soucier de cela. Pour la peine, j’embrasse de nouveau Pryam et finis par lui ôter son tee-shirt. Ah. Enfin ! Voilà que j’ai aussi le droit de le voir torse nu et je dois dire que je ne suis pas déçu du paysage. Je découvre quelques nouveaux tatouages que je n’avais pas encore eu le temps de voir sur une peau blanche et douce. Je me mords la lèvre inférieure tout en laissant mes mains glisser sur son torse. Définitivement cet homme est parfait et j’ai bien l’intention d’en profiter pendant un bon moment. Il prend rapidement le dessus de la situation. Habituellement j’aime avoir le contrôle sur ce genre de chose, mais pour une fois j’ai envie de me laisser faire. Et puis ça me plaît de le voir aussi entreprenant. D’ailleurs je le fais rapidement comprendre à Pryam en me débarrassant de son jean et en laissant mes doigts glisser dans son boxer. Le gémissement qu’il pousse me fait frissonner de la tête aux pieds. Il me rend dingue. Tout devient flou autour de moi. C’est comme si je ne voyais que le corps du jeune homme allonger au-dessus de moi. Il m’embrasse de partout et cela me fait tourner la tête. Son toucher me brûle la peau et cette fois je ne peux plus retenir mes gémissements, surtout quand ses lèvres finissent par se glisser sur ma virilité. Je cherche quelque chose à laquelle me raccrocher et ma main finis par agripper les cheveux de Pryam. Je me cambre quelque peu l’incitant à ne surtout pas s’arrêter. Je ferais tout ce que tu veux Pryam, mais surtout ne t’arrête pas ! Cet idiot arrive encore à me glisser de respirer correctement pour ne pas lui claquer entre les doigts. Un léger rire s’échappe entre mes différents gémissements. Je le tire un peu par la nuque et le fais remonter jusqu’à mes lèvres. Oui le traitement qu’il m’infligeait était parfait, mais je voulais l’embrasser. J’ai besoin de l’embrasser. Et surtout j’ai besoin qu’il se retrouve aussi nu que moi. Encore une fois ce n’est pas très égal tout cela. Je tente de retourner la situation mais manque de me casser la figure du canapé. Il rigole et mon regard croise le sien. « Enlève-moi tout ça ! » dis-je rapidement tout en tirant sur son caleçon du mieux que je peux. Le dernier bout de tissu qui nous séparait vole à travers la pièce et un sourire satisfait s’affiche enfin sur mes lèvres. Mes doigts s’activent de nouveau autour de sa virilité et je profite d’un moment d’inattention de sa part pour renverser la situation et prends le dessus sur lui. Ah. Enfin ! J’ai l’impression que je vais exploser sous tout le désir que je ressens pour lui. Mes lèvres se perdent sur sa peau sucrée et finalement ma langue se glisse sur son membre. J’ai envie de l’embêter d’un seul coup. Je voudrais presque qu’il me supplie alors je prends tout mon temps. Je fais durer le moment et oui je l’avoue ça me fait jubiler.

Spoiler:

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Pryam Caldwell
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptySam 9 Aoû - 6:48




Je crois bien qu’au stade où on en est, il n’est plus question de faire marche arrière. On se fiche tout les deux de ce qui est bien ou pas bien, on ne veut pas penser aux conséquences, du moins pas pour le moment. Juste nous deux, sur ce canapé et le désir qui s’empare de nous. On a été parfaitement syncros. On a pensé à la même chose, au même moment et j’ai décidé de m’en battre et de lui retirer son t-shirt, lui faisant comprendre que je ne comptais pas regarder la télévision ou parler plus longtemps d’Ade ou de sa maladie. Nathéan semble approuver largement car après m’avoir embrassé, il retire également mon t-shirt. Je retiens un petit grognement de mécontentement mais je me rends bien vite compte qu’il ne me laisserait pas garder mon t-shirt pour faire l’amour. Même si j’en aurais eu largement envie. Je sens mes joues s’enflammer lorsque mon amant détaille mon torse et mes tatouages. Mon Dieu qu’est-ce que je déteste ça mais je le laisse faire parce que ce que je ressens dans le bas du ventre est bien plus fort que mes complexes. Je l’embrasse à nouveau, le faisant basculer dans le canapé pour prendre le dessus. S’il se met à râler, je n’hésiterai pas à le faire taire avec la manière forte. On ne dirait pas comme ça, tout timide dans ma blouse blanche, mais j’aime diriger aussi et il pourra râler autant qu’il veut, je ne le laisserai pas prendre le dessus. Du moins pas tout de suite. Malgré sa position, Nate devient un peu plus entreprenant en se débarrassant tant bien que mal de mon pantalon et en glissant directement ses doigts dans mon caleçon. Moi qui pensais être pressé, j’ai trouvé quelqu’un qui a encore plus hâte de passer à l’étape supérieure…

Je m’approche de plus en plus de son entre jambe et quelques gémissements s’échappent des lèvres du jeune homme. Je retiens un nouveau cri de gonzesse pour finalement le prendre en bouche. Un gémissement m’échappe lorsque je sens ses doigts serrer mes cheveux. Putain j’adore quand on me fait ça. Ca m’encourage à continuer mon pompage. Sous mon corps brûlant et secoué de spasmes, Nate se cambre. Je m’accroche aux coussins du canapé, enfonçant mes doigts dedans. Je suis presque sûr de pouvoir briser le tissu si je continuais à serrer de cette manière… Le jeune homme ricane à ma mauvaise blague et agrippe ma nuque pour me remonter à ses lèvres. J’en suis un peu déçu, j’aimais ce que je faisais mais c’est pas si grave que ça. Il essaie de prendre le dessus mais manque de se casser la figure sur la moquette du salon et j’explose de rire avant de plaquer ma main sur ma bouche. C’est pas le moment de réveiller Ade en rigolant. Je n’ai pas envie qu’elle vienne voir ce qu’il se passe et que je doive inventer une connerie pour expliquer le fait que Nate est en train de retirer le pantalon et le caleçon de son papa. Ade disparaît bien vite de mes pensées lorsque d’un coup je me retrouve allongé dans le canapé et que Nathéan me caresse du bout des doigts. Je me cambre et jette ma tête en arrière sous le plaisir qu’il me fait ressentir lorsqu’il me prend en bouche. Mais le jeune homme joue, il me fait attendre. Il laisse le plaisir affluer dans chacune de mes terminaisons nerveuses et je me crise sous lui. « Putain… Nate… » grognais-je presque énervé contre lui qu’il me fasse attendre de cette manière. Je me sens presque libéré lorsqu’il me pompe enfin légèrement mais je n’ai pas envie de venir comme ça alors je ne le laisse pas continuer bien longtemps. J’attrape sa main droite et ne le quittant pas des yeux, je lèche le bout de son indexe puis de son majeur. Je veux qu’il me fasse l’amour et surtout qu’il n’attende pas trois heures avant de s’y mettre.

L. Nathéan Hemmings
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyJeu 14 Aoû - 23:43


“ Everything happens for a reason. Every laugh. Every tear. Every second and minute you waste ... it happens for a reason.”


Pryam est littéralement en train de me rendre dingue. Je dois dire qu’il sait y faire franchement. Cela faisait bien longtemps que quelqu’un ne c’était pas occuper de moi de cette manière. C’est bête à dire, mais plus les minutes passent, plus je me rends compte que je vais avoir du mal à me séparer de ce mec là. Il est censé être uniquement mon médecin, mais je ne sais pas… Il a réussi à m’avoir je crois. Avec ses beaux yeux bleus, son petit sourire en coin et ses baisers fiévreux. Je crois qu’il m’a eu hier soir, mais surtout tout à l’heure au parc. Quand il m’a regardé comme si j’étais la plus belle chose qu’il avait pu voir dans sa journée. Je sais pertinemment que ce n’est sûrement pas le cas, mais je ne sais pas… Il me fait sentir plus vivant que jamais et c’est tout ce qui compte dans le fond. Il ne nous faudra pas longtemps pour faire tomber les barrières et pour rapidement oublier les conséquences de nos actes. Je sais par avance que l’on va regretter cela bien trop vite, mais bon… On assumera cela à deux. Ou pas. Il y a de grande chance pour qu’au final je me retrouve seul face à mes actions et dans le fond je m’en fiche. La solitude c’est mon quotidien. J’ai toujours été habitué à cela. Alors autant profiter de ce moment de tendresse à deux avant de repartir seul dans mon petit appartement moisi. Pour le moment, je suis allonger sur le canapé de Pryam et je ferme les yeux profitant de ses baisers et du poids de son corps au dessus de moi. Il me fait littéralement tourner la tête. On va vite tout en prenant notre temps. Chacun découvre le corps de l’autre à son rythme. Ses doigts glissent lentement sur ma peau tandis que sa langue danse un ballet endiablée avec la mienne. Mais le jeune homme ne perds pas de temps pour s’occuper de moi un peu plus bas et je suis obliger de me mordre les lèvres pour ne pas gémir trop fort. J’essaye de ne pas y penser, mais sa fille est juste dans la pièce d’à côté et je préférerais clairement mourir que de voir la petite fille débarquer. Je voudrais pas ruiner son innocence. Un nouveau va et vient des lèvres de Pryam sur mon membre me ramène bien rapidement à nos actions et avant d’exploser j’attire de nouveau ses lèvres vers les miennes. Je profite d’un moment d’inattention de sa part pour renverser la tendance. A moi de m’occuper de lui un peu. J’en rêve depuis hier soir et je n’ai pas l’intention de m’arrêter en si bon chemin. Pourtant j’ai envie de jouer un peu, je veux le frustrer un peu. Alors je me contente d’effleurer sa virilité avec ma langue, un toucher tout ce qu’il y a de plus léger, mais qui le fait frémir sous moi. J’adore ça, mais très vite Pryam me somme d’arrêter mon petit jeu. C’est donc en riant légèrement que je finis par le prendre en bouche savourant l’instant à chaque secondes. Pourtant je n’ai pas spécialement envie de le voir jouir de cette manière et visiblement le jeune interne à la même idée que moi. Il me fait rapidement comprendre son envie et je me redresse quelque peu sur le canapé. Je pose mes mains sur ses hanches et l’attire un peu plus vers moi. Il redresse un peu son bassin tandis que je commence à déposer une multitude de baiser sur son aine puis dans le creux de ses cuisses. Je reviens chercher ses lèvres alors qu’un de mes doigts s’introduit lentement en lui. Je fais attention à chacun de mes gestes, je n’ai pas envie de précipiter les choses et surtout je ne veux pas lui faire mal. Alors je prends mon temps, je le prépare doucement. Mais visiblement monsieur est impatient et bientôt mes doigts ne lui suffisent plus. « Attends… » murmurais-je entre deux baisers avant de me pencher au dessus de lui pour attraper le sac à dos que j’avais jeté par là a mon arriver. Il ne me faudra pas longtemps pour trouver le préservatif que je laisse toujours dans la poche. Je préfère me la jouer correct avec lui. J’enfile rapidement le bout de plastique et me remet en position au dessus de Pryam. Une nouvelle fois, je fais réellement attention à ce que je fais et m’introduit lentement en lui. Lorsque je vois son visage se crisper je m’arrête et viens caresser sa joue du bout des doigts jusqu’à ce qu’il ouvre de nouveau les yeux. « Ca va ? » Il ne tarde pas à répondre et lorsque je sens son bassin onduler sous moi je comprends que je peux reprendre. Un râle rauque s’échappe d’entre mes lèvres lorsque nous finissons par ne faire plus qu’un. Je lui laisse le temps de s’habituer et continue à l’embrasser sans cesse avant de commencer un lent va et viens. Je dois littéralement me concentrer sur ma respiration pour ne pas oublier d’inspirer de temps en temps. Je me noie dans ses baisers, dans les gémissements que mes coups de reins lui font lâcher. Le moment est unique et intense et je voudrais qu’il dure toujours.
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MessageSujet: Re: don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) don't come too close, it's dark inside ❞ pryam (hot) EmptyMer 20 Aoû - 8:10




Je n’arrive plus à penser correctement. Mon esprit est parti loin, très loin. Je me concentre uniquement sur le plaisir que nous nous procurons avec Nathéan. Comme si c’était devenu indispensable à notre vie, on s’embrasse et on s’embrasse. A en perdre haleine. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Vraiment pas. J’ai eu quelques coups d’une nuit mais je ne veux pas que ça soit pareil avec le jeune homme. Je veux qu’après ce soir, on se revoit demain. Et après demain. Et le jour d’après encore. Je ne veux pas parler tout de suite de quelque chose de sérieux mais je ne veux surtout pas que ça soit qu’une histoire de cul parce que Nate m’attire, parce que j’ai envie de l’aider, qu’il en a besoin aussi même s’il ne l’avoue pas. Je veux qu’on puisse se dire « à demain » tout simplement. Et ça, tous les jours qu’on nous offrira.

Je le laisse faire, je le laisse mener le bateau ce soir. Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas occupé de moi et bizarrement, je le vois plutôt mieux dans ce rôle. A l’hôpital c’est moi qui m’occupe de lui mais au lit… C’est autrement. Et ça me convient. Ses baisers me brûlent, ses caresses m’électrisent. Je n’ai pas besoin de le dire à haute voix pour que Nathéan comprenne que j’ai envie qu’on aille plus loin. Je ne me gêne pas pour attraper sa main et lécher les deux doigts qui m’intéressent avant de le laisser me redresser. J’ai le visage trempé de sueur. Mes cheveux retombent mollement sur mon front et mon partenaire est un peu près dans le même état, ce qui est rassurant. Je m’agrippe au canapé en sentant son doigt se frayer un chemin. Putain. J’ai envie de gémir à en réveiller tout le bâtiment alors je me mords l’intérieur de la joue pour me retenir. Instinctivement, je remue mon baissin pour lui faire comprendre que c’est bon, qu’il n’a pas besoin de continuer plus longtemps avec ses doigts. Je le regarde se pencher par-dessus moi, mon torse se levant de manière anarchique à cause de ma respiration désordonnée et je me mords la lèvre en le regardant mettre le préservatif. Un autre en aurait eu rien à foutre mais Nate veut faire attention et je ne peux que comprendre. Ca n’a rien avoir mais une des seules fois où je n’ai pas mis de préservatif, je me suis retrouvé avec un bébé gelé et affamé devant ma porte. Bref, revenons au moment présent. Chacun de mes muscles se tend en comprenant ce qu’il va se passer par la suite. Je me crispe en le sentant prendre sa place en moi mais très rapidement le plaisir afflue à nouveau. J’ouvre les yeux et réalise que le jeune homme se trouve à quelques centimètres de moi et qu’il me demande si ça va. Je fronce les sourcils, j’ai clairement envie de le giffler. « C’est si tu ne commences pas que ça va pas très bien aller. » Je lui souris malicieusement, faisant bouger mes hanches sous lui. Le frottement me procure un plaisir de dingue. J’enfonce mes doigts dans les épaules du jeune homme, prenant à nouvau ses lèvres en otage alors qu’il commence ses coups de reins. A chacun d’entre eux j’ai l’impression que je vais exploser en mille morceaux. J’agrippe sa nuque, le forçant à ne surtout pas quitter mes lèvres. J’en oublierai presque qu’il a besoin de respirer pour que son cœur ne le lâche pas en plein ébat. Je lui mordille la lèvre, une de mes mains glissant dans son dos puis jusqu’à ses fesses que je serre entre mes doigts. Un gémissement s’échappe malgré moi d’entre mes lèvres et je croise son magnifique regard émeraude. Notre ébat dure assez de temps pour que finalement nos gémissements se fassent suffisamment entendre dans l’appartement. On ne peut pas se retenir de toute manière. Au bout de plusieurs longues minutes de torture et de plaisir, je le sens exploser en moi. Je m’agrippe à lui comme à une bouée en pleine mer. Je ne tarde pas à le rejoindre, soufflant tout l’air que mes poumons peuvent contenir. Nous nous échouons dans le canapé, à bout de force, à bout de souffle. J’attire Nate dans mes bras et caresse ses boucles du bout des doigts, profitant de cet instant de douceur. J’abandonne un baiser sur son front détrempé. Je ne cesse d’y penser, la vérité me rattrape bien plus vite que prévu. Je baisse le regard vers lui, légèrement inquiet. « Promets moi de rester. » Je ne veux pas être un coup d’un soir pour lui, je ne veux pas qu’il s’en aille en douce dès que je me serais assoupi contre lui. Je veux qu’on soit sur la même longueur d’onde.

Connaissant bien tous les bruits dans cet appartement, je me redresse un peu trop brusquement durant notre moment câlin. Je me jette à l’autre bout du canapé et attrape le plaid qui se trouve sur l’accoudoir pour l’étendre de manière un peu maladroite sur nous. Ade ouvre la porte de la chambre et me regarde torse nu, assis dans le canapé avec une touffe bouclée qui dépasse à côté de moi. Merde… « Veux faire dodo avec toi papa… » Je baisse subtilement le regard vers Nathéan avant de hocher la tête vers Ade. « On arrive princesse. Va déjà au lit. » Elle fait mine de bouder et j’envoie un regard désolé à Nate. « Elle n’a pas pris de bonnes habitudes avec moi dans cet appartement… » Je baisse quelque peu la tête, honteux de ne pas pouvoir élever ma fille de manière à ce qu’elle ait sa propre chambre et qu’elle dorme dans son lit comme une grande fille. Je me penche pour embrasser Nathéan puis j’attrape nos sous vêtements et enfile le mien. Lorsque mon amant en a fait de même, je lui prends la main et l’attire dans ma chambre. Ade s’est collée au bord du lit et je souris en la voyant me regarder avec ses grands yeux de chien battu. J’envoie un énième regard désolé à Nate et je me couche au milieu du lit, laissant juste assez de place au jeune homme pour qu’il se mette au bord. Ade vient se coller dans mes bras et je fais en sorte d’être bien callé contre Nathéan à mon tour. Ma main qui ne tient pas Ade va se poser sur la cuisse du jeune homme derrière moi et j’embrasse ma princesse sur le front pour qu’elle s’endorme. Je pourrai presque m’habituer à ce genre de scène…

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